Post on 21-Mar-2020
5A RT E Magaz ine26 janvier > 1e r février 2002
La vie du prophète, la genèse de l’islam, le Coran...
M a h o m e t
Les 29, 30 et 31 janvier à 20.45
Un documentaire exceptionnel en cinq part i e s
14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
5Semaine du 26 janvier au 1er février 2002
Samedi 26 Dimanche 2 7 Lundi 28 Mardi 29 Mercredi 30 Jeudi 31 Vendredi 1er
14.00Lola
14.30Des volcans etdes hommes (1)
15.15Le marathondes sables
16.25Titiyo et Glashaus
17.25Court-circuit(le magazine)
19.00Le forum des Européens
19.45ARTE Info
20.00Le dessous des cartes
20.15Un jobsanglant
20.45L’aventurehumainePersépolis
21.45Metropolis
22.40FictionLe véritableamour de Goethe
00.25 La lucarne La station
00.55Sherlock Holmesattaquel ’ O r i e n t - E x p re s s
14.00Le mixeur
14.30La Palma
15.15Renault,l’automobile de France
17.00Ghettos de riches
17.30La dette
19.00MaestroLa FolleJournée Mozartet Haydn
20.25ARTE Info
20.45-00.45ThemaLa reine de Saba
20.45Salomon etla reine de Saba
23.00Sur les tracesde la reine de Saba
00.45Confucius, le maîtrechinois de Qufu
01.45Metropolis
14.00L’étoile de Bethléem
14.30Uwe Seeler
15.15Metropolis
16.10Échos de la vallée de la lèpre
17.50The Boob
19.00NatureAu secours du guépard
19.45ARTE Info
20.15 ARTE Reportage Retour enAfghanistan
20.45CinémaBreaking the Waves
23.20Grand formatJ’étais un travailleuresclave
00.35Court-circuit(le magazine)
01.25La dette
14.00Cuisines des terroirsLa Pologne
14.30L’empirede l’ail
15.15Le pourquoi du comment
16.10Un mondecaché : lepouvoir desmathématiques
17.10S h e r l o c kH o l m e s attaquel ’ O r i e n t - E x p re s s
19.00Archimède
19.45ARTE Info
20.15 ARTE Reportage Les derniersprisonniers dela RDA
20.45-23.00 Thema Mahomet
20.45Mahomet1. Vers la prophétie2. La révélation
22.30Le chant du prophète
23.00Music Planet2NiteSuzanne Vegaet Turin Brakes
00.00Die Nacht / La Nuit
01.00Le fils préféré
02.40Chasse gardée
14.00Premierscomiquesallemands
14.30L’Australie du Sud
15.15Safari Rallye
16.45Donald au pays demathémagique
17.20Deux femmes à Paris
19.00 Connaissance Des volcans et des hommes(2)
19.45ARTE Info
20.15 ARTE Reportage Blanchir à tout prix
20.45 DocumentaireMahomet3. Médine et la loi
21.40MusicaLeon Fleisher
22.40Ciné-découverteSitcom
00.00Breaking the Waves
02.35The Heartof the World
14.00Hippocrate
14.30Les cheminsdu Mont perdu
15.15Au cœur de la terreur :l’Afghanistandes talibans
16.10Femmes enAfghanistan
17.05Débat
17.40Les bouffons
19.00Voyages, voyagesAéropostale
19.45ARTE Info
20.15 ARTE Reportage La mort blanche
20.45-22.35ThemaMahomet
20.45Mahomet4. Le pouvoir et La Mecque5. Le Coran
22.35Première séanceUn jour sans soleil
00.10Salomon et la reine de Saba
02.30L’artiste du souffle
14.00Un jobsanglant
14.30Album de famille
15.15Confucius, le maîtrechinois de Qufu
16.15L’épopée del ’ O r i e n t - E x p re s s
17.25Pas d’amoursansmensonges
19.00Tracks
19.45ARTE Info
20.15ARTE ReportageLe cirque despetits pauvres
20.45FictionMeurtres en sourdine
22.20La vie en faceGlobalisation :violence ou dialogue ?
23.25Profils La revue John Malkovich
00.45Le dessous des cartes
00.55Aguirre, la colère de Dieu
02.30Premierscomiquesallemands
Les grands rendez-vous P. 16 ProphétiqueLa vie du prophète, la genèse de l’islam, le Coran… Un documentaire exceptionnel en cinqparties qui retrace l’avènement de la troisièmereligion monothéiste.Mahomet
Du 29 au 31 janvier à 20.45
P. 21 LudiqueUne nouvelle émission nocturne, inédite et inattendue. Une heure d’anthologie délirante de films brefs, audacieux, humoristiques et artistiques.Die Nacht / La nuit
Mardi 29 janvier à 00.00
Sherlock Holmes attaque l’Orient-Expressde Herbert RossSamedi 26 janvier à 00.55
et mardi 29 janvier à 17.10
Salomon et la reine de Sabade King VidorDimanche 27 janvier à 20.45
et jeudi 31 janvier à 00.10
The Boobde William A. WellmanLundi 28 janvier à 17.50
Breaking the Wavesde Lars von TrierLundi 28 janvier à 20.45
et mercredi 30 janvier à 00.00
Le fils préféréde Nicole GarciaMardi 29 janvier à 01.00
P. 33 DramatiqueActeur cultivé et raffiné, son charisme tient également à la part sombre, violente, de sa personnalité complexe. John Malkovich est l’invité de “La Revue”.Profils
La Revue - John Malkovich
Vendredi 1er février à 23.25
Sitcomde François OzonMercredi 30 janvier à 22.40
Les bouffonsde Sebastian SchipperJeudi 31 janvier à 17.40
Un jour sans soleilde Bent HamerJeudi 31 janvier à 22.35
Aguirre, la colère de Dieude Werner HerzogVendredi 1er février à 00.55
Les films de la semaine
Une famille bourgeoise
pète les plombs :
Sitcom de François Ozon,
mercredi.
John Malkovich
se raconte
dans “La Revue”,
vendredi.
14.00
Lola(Rediffusion du 20 janvier)
14.30
Des volcans et des hommes (1)
(Rediffusion du 23 janvier)
15.15
Le marathon des sables(Rediffusion du 20 janvier)
16.25
Titiyo et Glashaus(Rediffusion du 23 janvier)
17.25
Court-circuit (le magazine)
19.00
Le forum des Européens
19.45
ARTE Info / Météo
20.00
Le dessous des cartesMagazine géopolitique
20.15
Un job sanglantLe polar, l’auteur et son privé
20.45
L’aventure humainePersépolisCapitale des rois persesDocumentaire de Bernd Liebner
21.45
MetropolisMagazine culturel
22.40
FictionLe véritable amour de GoetheTéléfilm d’Egon Günther
00.25
La lucarne La stationDocumentaire de Sergei Loznitsa
00.55 (PDC : 00.50)
Sherlock Holmesattaque l’Orient-Express(Rediffusion du 13 janvier)
4 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002
19.00Le forum des EuropéensRéalisation : Guy SaguezRédaction en chef : Bruno Le Dref(France, 2002-40mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE
La nouvelle émission de réflexion et dedébat sur les grands thèmes qui préoccu-pent les Européens. Présentée en alternan-ce par Romaine Jean et Lorenz Gallmetzer.Politique, science, culture, société, écono-mie, sport… : chaque semaine un sujet dif-f é rent lié à l’actualité, avec un grand invitéet des re p o rtages tournés à travers l’Euro p e .Lieu de découverte, de confrontation et deréflexion, l e F o rum des Euro p é e n s a p p o rt eles informations et les éclairages indispen-sables pour compre n d re les enjeux de l’ac-tualité euro p é e n n e .Contact presse :
Isabelle Courty - 01 55 00 72 90
20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Ramade (2001-11mn)ARTE FRANCE
Déforestation
Le cas de la forêt amazonienne
La plupart des forêts tropicales sont aujour-d’hui menacées de disparition, sous l’eff e tdes activités humaines. Pour mesurer l’am-p l e u r, les causes et les conséquences de cephénomène, le Dessous des cart e s a n a l y s ele cas de la forêt amazonienne au Brésil. Rediffusion le 1er février à 00.45
En partenariat avec
“Les Enjeux internationaux” de
20.15Un job sanglantLe polar,l’auteur et son privéDocumentaire d’André Schäfer(Allemagne, 1999-26mn)ZDF(Rediffusion du 26 février 2000)
Manuel Vázquez Montalbán et PepeCarvalho : portrait d’un auteur de polarsimpertinent et de son privé. Pepe Carvalho est un Sherlock Holmes destemps modernes. Pendant ses investiga-tions, il sillonne Barcelone, la métro p o l ecatalane dont il suit de très près la vie etl’évolution, tout comme son auteur ManuelVázquez Montalbán. Depuis la chute durégime franquiste et surtout depuis les Jeuxolympiques, la ville s’est transformée d’unefaçon qui irrite le privé. Des quartiers entiersont été rasés, des milliers d’êtres humainsont perdu leur emploi, sombrant tous lesjours un peu plus dans la misère. Le succèsde ses polars aidant, Montalbán met songrain de sel partout. Il donne son avis dansses romans, il écrit dans des journaux et serépand en commentaires critiques à la radioet à la télévision.
s a m e d i 26 janvier
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Manuel Vázquez Montalbán et Juanjo Puigcorbé,
qui interprète Pepe Carvalho dans la série télévisée
adaptée des aventures du privé (coproduite par ARTE).
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 5
des rois. La cité devait surpasser en beau-té tout ce qui existait jusqu’alors. Les tra-vaux entrepris sous le règne de Darius (lat e rrasse, l’Apadana, les escaliers monu-mentaux, le palais du souverain avec lasalle du trône, dite salle des cent colonnes,et la salle d’audience) ne pouvaient qu’im-pressionner le visiteur. Très vite, Persépolisacquit la réputation de “ville la plus richesous le soleil”. Les descendants de Dariusc o m p l é t è rent l’ensemble, mais un cert a i nn o m b re de bâtiments re s t è rent inachevés. C’est au cours de l’hiver 330 qu’Alexandrele Grand prit la ville qui n’opposa d’ailleursaucune résistance. Son armée pilla toutesles richesses et trésors qui furent charg é ssur vingt mille mulets et cinq mille cha-meaux. Les causes de l’incendie qui rava-gea ensuite la sublime cité restent mysté-rieuses : accident ou vengeance ?A u j o u rd’hui, les magnifiques bas-reliefs etruines reflètent encore l’image d’une courroyale qui vivait dans le faste.
20.45 PersépolisCapitale des rois persesD e m e u re somptueuse du roi des rois, ville la plus riche sous le soleil,
la cité antique de Persépolis cumulait les superlatifs. Visite guidée
d’une splendeur passée, dans le sud-ouest de l’Iran actuel.
Documentaire de Bernd Liebner(Allemagne, 2001-58mn)BR
Le peuple qui a construit la cité dePersépolis semble avoir surgi de nulle part.Il semblerait qu’une tribu de bergers se soitinstallée au VIIIe siècle avant J.-C. dans lesud-ouest de l’actuel Iran. Cette région futappelée Parsa ou Persis par les Grecs. En550 avant J.-C., l’Achéménide Kyros montasur le trône. Quelques années plus tard ,son empire était considéré comme unepuissance redoutable. C’est son succes-seur Darius qui entama, vers 518 avant J.-C., la construction d’une nouvelle cité surune haute plaine entourée de montagnes.D i fficile d’accès, Persépolis semble avoirété conçue surtout pour les fêtes – en par-ticulier celles du nouvel an, ou now fouz,lorsque les satrapes représentant les diff é-rents peuples de l’empire venaient déposerleurs tributs et offrandes aux pieds du ro i
Les bas-reliefs de Persépolis
témoignent de sa splendeur antique.
Rediffusion
le 6 février à 16.10
6 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1 e r février 2002
Ce soir, Metropolis
se promène au Kenya
sur les traces de Lucy,
dans les coulisses
du Don Carlos
de Peter Konwitschny
et au Festival
de Berlin 2002.
21.45MetropolisMagazine culturel(Allemagne, 2002-52mn)ZDF
> Le berceau de l’humanité
Depuis la découverte de Lucy, on sait quel’Afrique est le berceau de l’humanité. Surles bords du lac Turkana au Kenya, la miseau jour d’un crâne d’hominidé vieux de 3,5millions d’années nous a rapprochés encoreun peu plus du secret de nos origines. Surle lieu des fouilles, l’équipe de M e t ropolis aparlé avec des chercheurs et rencontré lespopulations établies autour du lac, dontbeaucoup vivent aujourd’hui encore commenos ancêtre s .
> Peter Konwitschny
Pour la cinquième fois, Peter Konwitschny,dont les mises en scène sont souventc o n t reversées, vient d’être élu “metteur enscène d’opéra de l’année” par la re v u eO p e rn w e l t. L’homme qui est né à Francfortsous les bombes et a grandi en RDA aconfié à M e t ro p o l i s sa conception de lamusique classique et sa vision de l’avenir.On le découvre aussi au cours des répéti-tions de Don Carlos, sa dern i è re mise enscène, que l’on peut voir actuellement àHambourg.
> Festival de Berlin 2002
Avec “Perspectives du cinéma allemand”,une section originale créée pour le 52e
Festival de Berlin 2002, le directeur de laBerlinale Dieter Kosslick offre aux films alle-mands une nouvelle “vitrine”. Cette catégo-rie re g roupera une dizaine de pro d u c t i o n srécentes choisies pour leur style horsnormes, aussi bien des longs métrages quedes documentaires ou des films expéri-mentaux. La nouvelle équipe rassembléepar Kosslick veut faire davantage pour lecinéma allemand que l’ancienne dire c t i o nautour de Moritz de Hadeln. H e a v e n, lenouveau film de Tom Tykwer (Cours Lola,c o u r s), a été retenu pour l’ouvert u re duFestival. L’horizon va-t-il enfin s’éclairc i rpour le cinéma allemand ?
Rediffusion le 27 janvier à 01.45
et le 28 janvier à 15.15
Téléfilm d’Egon Günther(Allemagne, 1999-1h43mn) - VFAvec : Veronica Ferres (Christiane Vulpius),Sibylle Canonica (Charlotte von Stein), Herbert Knaup (Johann Wolfgang von Goethe),Franziska Herold (Charlotte Lengefeld-Schiller),Friedrich Wilhelm Junge (Christoph MartinWieland), Rüdiger Vogler (Hans-Heinrich Meyer)Image : Peter BrandCoproduction : Tellux, Studio BabelsbergIndependents, SWR, HR, ARTE, MDR, ORFMDR(Rediffusion du 26 novembre 1999)
Venue en courant porter une requête auconseiller Goethe, Christiane Vulpius fait laconnaissance de Johann Wolfgang com-plètement essoufflée. Son amour pour luisera à l’image de sa course folle. Ils devien-nent amants. Mais Goethe craint les juge-ments des cercles mondains de Weimar quir é p rouvent cette liaison entre le poète ethomme de cour promis à toutes les gloireset cette fille de condition modeste sachantà peine lire et écrire. Avec réticence, il l’au-torise à s’installer dans son pavillon…
samedi 26 janvier
Une jeune cousette
qui tombe amoureuse
de Goethe ne peut
que s’attirer les railleries
de la haute société
de We i m a r. Elle lui re s t e r a
p o u rtant fidèle toute sa vie,
même si le poète
se conduit comme
un mufle…
Veronica Ferres (Christiane Vulpius)
et Herbert Knaup (Goethe).
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 7
Poète et macho
Le film d’Egon Günther détonne quelquepeu dans le concert de louanges générale-ment adressées au grand homme. Dans lal e c t u re critique de sa relation avecChristiane, il apparaît comme un hommeabsent, peu généreux, voire mesquin ; unégocentrique qui met à mal tous ceux quil’aiment – et pas seulement sa femme. Leréalisateur donne en revanche un relief par-ticulier à tous les personnages qui entou-rent Goethe, à commencer par ChristianeVulpius dont Ve ronica Ferres interprète lerôle comme “un plaidoyer pour toutes lesfemmes qui aiment passionnément”.Charlotte von Stein (Sibylle Canonica,i m p ressionnante) s’impose égalementcomme grande figure féminine du film etFranziska Herold donne une dimensioninattendue à la complice des intrigues demadame von Stein, Charlotte Lengefeld, lafemme de Schiller – qui brille lui aussi parson absence.
00.25 La lucarne.
La stationDocumentaire de Sergei Loznitsa(Russie, 2000-25mn) ARTE FRANCE
Des dormeurs et des dormeuses, dans unhall de gare en Russie. Une approche extrê-mement sensible du mystère du sommeil. Le silence. Un homme vu de dos assis surune chaise. Un autre replié sur lui-même,immobile. Sont-ils morts ? Ils dorment, toutsimplement. Un enfant, une femme, unv i e i l l a rd. Seuls, puis en groupe. Parf o i squelques mouvements de lèvres, de pieds,de mains, parfois des ronflements. À quoirêvent-ils ? Dans le flou, l’obscurité ou lal u m i è re, on voudrait percer le mystère deces gens dont on ne sait rien. Ils paraissentétranges, vulnérables, mais si attendris-sants. Qui sommes-nous pendant notresommeil ? Quelle est l’énigme de cette tor-peur qui nous coupe du monde des senspour éveiller les secrets de notre âme ? Lefilm rappelle que l’assoupissement rétablitl’égalité entre les hommes : parmi ceux quid o rment, il n’y a ni forts ni faibles, ni richesni pauvres, ni vieux ni jeunes…
La part intime
La profondeur de ce petit chef-d’œuvre tientau fait que le sommeil de ces hommes et deces femmes finit par incarner la part sen-sible, intime et secrète de notre réalitéhumaine. Comme si la fatigue, le besoind’abandon et d’oubli des personnes filméesdevenaient aussi les nôtres, nous faisanttoucher du doigt ce qui fait notre fragilitéexistentielle commune.
Ce n’est qu’au bout de dix-huit ans de cette “union libre” que Goethe
se décidera à épouser Christiane.
22.40 Le véritable amour de Goethesette
m o u reuse
peut
s railleries
ciété
e lui re s t e r a
e toute sa vie,
ète
mme
Le sommeil n’attend pas le nombre des années.
Où Goethe apparaît
comme un homme
égocentrique
mettant à mal tous
ceux qui l’aiment –
et pas seulement
sa femme…
14.00
Le mixeur(Rediffusion du 21 janvier)
14.30
La Palma(Rediffusion du 24 janvier)
15.15
Renault, l’automobile de France(Rediffusion du 3 avril 1998)
17.00
Ghettos de riches(Rediffusion du 10 janvier)
17.30
La dette(Rediffusion du 18 janvier)
19.00
Maestro en directLa Folle JournéeMozart et Haydn
20.25
ARTE Info / Météo
20.45-00.45
ThemaLa reine de Saba
20.45
Salomon et la reine de SabaFilm de King Vidor
23.00
Sur les traces de la reine de SabaDocumentaire de MartinMeissonnier
00.45
Confucius, le maître chinois de Qufu(Rediffusion du 19 janvier)
01.45
Metropolis(Rediffusion du 26 janvier)
Film
8 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002
19.00 Maestro en direct.
La Folle Journée Mozart et HaydnRéalisation : Mathias Ledoux(France, 2002-1h25mn)Coproduction : ARTE France, KM, France 3ARTE FRANCE
Cette année encore, ARTE est en direct dela Folle Journée de Nantes. Cette huitièmeédition, organisée par René Martin, estentièrement consacrée aux deux figuresmajeures du XVIIIe siècle musical, Mozart etHaydn. Deux compositeurs liés par une pro-fonde amitié, et qui se vouaient une admi-ration réciproque. A RTE retransmet en direct le concert du clô-t u re de la Folle Journée 2002 : C h r i s t i a nZacharias, au piano et à la tête duNetherlands Chamber Orchestra, interprètele C o n c e rto pour piano et orc h e s t re n° 21 e nu t majeur K. 467 de Mozart et le N o c t u rn epour le Roi de Naples n° 1 en u t majeur Hob. 25 de Haydn. Après un intermède en compagnie del’Octuor Paris Bastille, nous entendrons lesV ê p res solennelles du confesseur en u tmajeur K. 339 de Mozart, avec AnnetteDasch, Daniel Sans, Georg Zeppenfeld,accompagnés par le Kölner Kammerchor etle Collegium Cartasianum sous la dire c t i o nmusicale de Peter Neumann. Pour plus de renseignements :
www.lafollejournee-nantes.com
d i m a n c h e 27 janvier
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Soirée présentée
par Annette Gerlach
Diffusion en simultané sur
France Musiques
En partenariat avec
Christian Zacharias interprète Mozart et Haydn
avec le Netherlands Chamber Orchestra.
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 9
ARTE FRANCE(Rediffusion du 7 novembre 1999)
20.45 Salomon et la reine de Saba(Solomon and Sheba)Film de King Vidor(États-Unis, 1959-2h20mn) - VF Scénario : A. Veiler, P. Dudley, G. Bruce, d’après Crane WilburAvec : Yul Brynner (Salomon), Gina Lollobrigida (Magda, la reine de Saba),George Sanders (Adonijah), David Farrar (Pharaon), John Crawford (Joab)Image : Frederick YoungMontage : John LudwigMusique : Mario NascimbeneProduction : Ted Richmond
L’histoire mouvementée de l’ascension deSalomon au trône d’Israël et de la visite dela reine de Saba à Jérusalem. Le dernierfilm de King Vi d o r, avec un Yul Brynnerroyal. Salomon, qui succède au roi David,accueille la reine de Saba et sa cour àJ é rusalem. Il en tombe amoureux et luidemande de l’épouser. Celle-ci refuse maisobtient la permission d’organiser une org i epaïenne dans la Ville sainte. Salomon assis-te à l’orgie, s’attirant la colère des prêtres etde Dieu. Le temple est détruit par la foudre .Les Égyptiens déclarent la guerre à Israël etAdonijah, le frère aîné de Salomon, se jointaux forces ennemies. La reine de Saba priepour Salomon. Ses intentions de le trahir ontfait place à un véritable amour ainsi qu’à undésir de le sauver. . .
Très grand spectacle
Il s’agit du dernier film du grand cinéasteKing Vi d o r. Le tournage, initialement entre-
Film
pris avec Ty rone Power dans le rôle deSalomon, dut être entièrement re c o m m e n-cé avec Yul Bry n n e r, car le célèbre acteurétait mort d’une crise cardiaque, le 15n o v e m b re 1958, au cours de la scène duduel final avec George Sanders. Dans cer-tains plans filmés de loin, Tyrone Power este n c o re Salomon... Superbe histoired ’ a m o u r, scènes de bataille re m a rq u a b l e-ment filmées en “Super Technirama 70”, ils’agit sans doute d’un des plus beauxpéplums de l’histoire du cinéma.
20.45-00.45 La reine de SabaAu départ, il y a onze lignes, onze petites lignes dans la Bible qui racontent la visite
d’une certaine reine de Saba au roi Salomon. Cette reine noire, qui aurait vécu vers le
Xe siècle avant Jésus-Christ, serait venue à Jérusalem pour abandonner ses anciens
dieux et embrasser le monothéisme. D’où venait-elle exactement, personne ne le sait.
Mais cette re n c o n t re a laissé des traces profondes dans les cultures des peuples
du Livre : juifs, chrétiens et musulmans.
“Question : que signifient
sept disparaissent,
neuf apparaissent, deux versent
et un seul boit ?
Réponse : les sept jours
de menstruation disparaissent,
les neuf mois de grossesse
apparaissent, les deux mamelons
versent et le bébé boit.”
(Énigme soumise par
la reine de Saba au roi Salomon)
Rediffusion
le 31 janvier à 00.10
et le 6 février à 00.30
Gina Lollobrigida (la reine de Saba) et Yul Brynner (Salomon).
10 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002
23.00Sur les traces de la reine de SabaDocumentaire de Martin Meissonnier(France, 1999-1h41mn)Image : Christophe PetitMusique originale : Martin Meissonnier Musiques additionnelles : Nashwa MohamedOmar, Shoshana Harrari, la troupe de “Yewedal” Coproduction : A RTE France, Gaumont T é l é v i s i o n
Une formidable enquête de MartinMeissonnier sur les traces de la reine deSaba, qui confronte traditions orales, textessaints et archéologie. Qu’on l’appelle Bilquischez les Arabes, reine de Saba en Israël ouMakeda, chez les Éthiopiens, cette femmeet sa civilisation oubliée nous font redécou-vrir le monde de l’Ancien Testament.
La reine de Saba
racontée par les Arabes
Tour à tour, historiens, archéologues, imamset étudiantes arabes nous parlent de la re i n ede Saba, qu’ils appellent Bilquis. Ce per-sonnage est lié à la foi islamique. LesYéménites l’évoquent avec fierté, bien qu’àce jour il n’y ait aucune trace arc h é o l o g i q u ep rouvant son existence. Selon l’Ancien et leNouveau Testament, le royaume de Sabaétait immense et très riche. Le barrage deM a reb, la capitale de cet empire, faisait par-tie d’une installation savante qui alimentait
la cité en eau et la transformait en oasis.L’ h i s t o i re raconte que le roi Salomon envoyasa huppe (oiseau légendaire) à la reine etl’invita à adorer le Dieu unique. La re i n e ,avec ses assemblées, fit parvenir à Salomondes présents somptueux pour le mettre àl ’ é p reuve : si Salomon était un prophète, lescadeaux le laisseraient indiff é rent. Le ro irefusa les présents. Bilquis prit alors le che-min de la Palestine. Salomon lui réserva uned e m e u re de verre. Lorsqu’elle entra dans cepalais, elle pensa que c’était de l’eau ; alors,elle dénuda ses jambes. Quand elle se re n-dit compte que ce n’était pas la mer, elle dit :“Mon Seigneur, j’étais inique envers moi-même.” Et elle se soumit à Dieu...
La reine de Saba vue de Jérusalem
En Israël, le personnage central de l’histoireest Salomon. Un soir apparaît à sa fenêtreun étrange volatile qui dit au roi : “Je par-cours le monde depuis trois mois pour savoirs’il y a encore une contrée qui ne connaîtpas ton nom. J’en ai trouvé une : Saba.” L eroi invite alors la reine de ce pays. Elleaccepte pour mettre Salomon à l’épreuve deses prétentions, mais il déjoue ses piègesun à un. Subjuguée par la sagesse deSalomon, la reine de Saba embrasse la foides juifs. Le kabbaliste Moshe Rosenberg aune lecture diff é rente : selon lui, le textesacré cache des significations secrètes quirévèlent à l’homme un chemin de pensée etd ’ e s p o i r. Pour certains rabbins, la reine de
d i m a n c h e 27 janvier
“À ceux qui cherchent
des preuves concrètes
à l’existence
de Bilquis, je pose la
question : est-ce qu’on
a besoin de preuves
pour se persuader
que le Soleil existe ?
Si tu veux des preuves,
sors et tu sentiras
sa chaleur.”
(Abdulmalik Mansour,
ministre yéménite
de la Culture)
“À Jérusalem, capitale
du roi Salomon,
nous avons fait
cent cinquante ans
de fouilles
archéologiques
ininterrompues.
Nous n’avons
pas trouvé
la moindre pierre
qui corresponde
à l’époque
du roi Salomon.”
(Gabriel Barkay,
archéologue)
La reine de Saba
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 11
Saba est l’envoyée de Satan : comme Dalilaavec Samson, elle s’est rendue chezSalomon pour découvrir le secret de sa puis-sance et le détru i re. Pour d’autres, c’est unefemme superbe venue se convert i r. Lesgens de la rue l’imaginent noire et très belle.Pour les archéologues, toute cette histoiren’est qu’une légende à valeur métaphorique.La tribu des juifs éthiopiens, appelée com-munément f a l a c h a, est souvent considéréecomme celle des descendants du ro iSalomon et de la reine de Saba. Mais ilsrécusent aujourd’hui cette descendance.
La reine de Saba
racontée par les Éthiopiens
Plusieurs intervenants (moines, arc h e v ê q u e ,p a t r i a rche, maître copiste, prêtre, pro f e s-s e u r, guide, historien...) s’expriment sur lareine de Saba (Makeda). Tout comme lesYéménites, les Éthiopiens sont persuadésqu’elle est née et morte chez eux. Au templede Yeha, on a re t rouvé la trace de la civilisa-tion sabéenne par des inscriptions et desvestiges semblables à ceux du Yémenantique. Le mythe de la reine de Saba est une desbases de l’Église copte éthiopienne. Unefois sacrée reine, elle rendit visite à Salomonet succomba à son charme. De leur unionnaquit Ménélik Ie r. Une frise ancienne décriten images le voyage de Makeda. Toute sonh i s t o i re fut consignée scrupuleusement parles scribes royaux dans le livre à la gloiredes rois, le Kebra Nagast. Lors d’une visiteà son père, Ménélik Ie r aurait dérobé l’Arc h ed’Alliance, qui contient les tables sur les-quelles sont gravés les dix commande-ments. Cette Arche serait conservée dans labasilique d’Axoum, mais le gardien de l’édi-fice et le patriarche de l’Église copte, AbunePaulos, restent très évasifs. Certains histo-riens pensent que la légende relatée dansle Kebra aurait été utilisée à des fins poli-tiques au XIVe siècle afin d’assurer la stabili-té de l’État éthiopien. Selon l’un d’eux, ellele serait encore : Hailé Sélassié prétendaitbien être un des descendants du ro iSalomon et de la reine de Saba...
Une croyance ancestrale
Le discours des intervenants, les lieux han-tés de mémoire mêlent habilement l’intérêthistorique, l’imagination, la poésie et lavolonté des peuples de trouver leursrepères au travers du mythe de la reine deSaba. Ce personnage existe bel et bien
dans les cœurs et dans l’inconscient col-lectif. Elle fait partie de toute une tradition,de toute une culture. Chaque pays a sonp ro p re re g a rd sur cette légende et la faitv i v re à sa manière. Les séquences s’en-chaînent parfaitement et contribuent à don-ner un rythme soutenu aux diverses inter-ventions. Tous les points de vue sontenvisagés, du prêtre à l’érudit en passantpar l’archéologue sceptique. Chacun peutt rouver son compte dans cette histoire ,chacun donne sa version. Cette diversitéenrichit le mythe et perpétue sa trace.L’ h i s t o i re ancestrale de la reine de Saba etdu roi Salomon nous plonge dans un uni-vers féerique et enchanteur, doux commeun songe... Rediffusion le 3 février à 15.15
et le 8 février à 00.25
“Bilquis s’est soumise à l’islam sans hésitation.
Elle est un modèle pour toutes les femmes musulmanes.”
(Une jeune fille du lycée de Sanaa)
“Dans notre Église
éthiopienne,
il y a une fierté
qui veut que notre
histoire précède
celle des autres grâce
à cette reine.”
(Abune Mehra Christor,
archevêque d’Axoum)
14.00
L’étoile de Bethléem(Rediffusion du 19 janvier)
14.30
Uwe Seeler(Rediffusion du 25 janvier)
15.15
Metropolis(Rediffusion du 26 janvier)
16.10 (PDC : 16.15)
Échos de la vallée de la lèpre(Rediffusion du 21 janvier)
17.50
The Boob(Rediffusion du 25 janvier)
19.00
NatureAu secours du guépardL’artiste et le félin
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage Retour en AfghanistanRéalisation : Michel Dumont et Emmanuel Royer
20.45
CinémaBreaking the WavesFilm de Lars von Trier
23.20
Grand formatJ’étais un travailleuresclaveDocumentaire de Luke Holland
00.35
Court-circuit (le magazine) N° 53
Le rendez-vous du court métrage
01.25
La dette(Rediffusion du 25 janvier)
12 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002
19.00 Nature.
Au secours du guépardL’artiste et le félinDocumentaire de Bettina Witte et Rolf Jost(Allemagne, 2001-41mn)ZDF
Matto Barfuss, “l’homme aux guépards”,s’est engagé depuis six ans dans la défen-se de ces superbes félins. Capables de courir à 120 km/h, les gué-pards sont menacés d’extinction. Dans cer-taines régions de Namibie, les animaux quiconstituent la proie des guépards tels queles impalas, les gazelles et les antilopeso ryx se font de plus en plus rares. Au lieude tuer les guépards, les fermiers les cap-t u rent. C’est alors que Matto Barfuss entreen lice : avec une équipe de vétérinaires etde spécialistes, il se charge de réimplanterles fauves – ici un couple – dans une ferme-r é s e rve de 65 000 km2 située dans unerégion plus riche en gibier. Hommes etbêtes font en avion les 400 km qui séparentles deux lieux. Mais l’expérience va-t-eller é u s s i r ? Le mâle et la femelle sauro n t - i l se n c o re chasser au bout d’une année decaptivité et s’adapter à leur nouveau cadrede vie ?Rediffusion le 4 février à 14.30
20.15 ARTE Reportage.
Retour en AfghanistanRéalisation : Michel Dumont et Emmanuel Royer (France, 2001-26mn) ARTE G.E.I.E.
Ils ont été les derniers à quitter Mazar-i-Sharif en septembre dernier, ils aimeraientêtre les premiers à y retourner. Ils, ce sontles membres de l’ONG Solidarités, présen-te depuis plus de vingt ans en Afghanistan.Aide alimentaire d’urgence, re c o n s t ru c t i o nou aide à l’agriculture : les 24 volontaires del’ONG et les 350 Afghans qui travaillentavec eux savent que chaque jour sans aideest une menace supplémentaire pour les sixmillions d’Afghans dont la vie dépend del’aide extérieure. Une population qui, avantla guerre civile et les bombardements amé-ricains, avait déjà connu trois années des é c h e resse qui avaient anéanti les récolteset décimé le bétail.
l u n d i 28 janvier
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2002-28mn) ARTE G.E.I.E.
Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.
L’information par des Européens
pour des Européens
L’émission est préparée par une équipe dej o u rnalistes franco-allemands et présentéeen alternance par un journaliste français ouallemand, en direct des studios deS t r a s b o u rg. Les nouvelles du jour sontmises en perspective et commentées dansleur contexte européen. ARTE Info traite enpriorité les sujets qui dépassent les simplesf ro n t i è res nationales et accorde la plusgrande attention à la pluralité des points devue. L’actualité du jour est traitée dans lap re m i è re partie de l’émission. Dans laseconde partie, des dossiers appro f o n d i sanalysent certains aspects de l’actualité quine sont jamais développés dans un journaltraditionnel. ARTE Info prend ainsi le tempsde montrer plus en détail les conditions devie ou d’expliquer l’incidence de grandsévénements sur l’évolution des sociétés.
Matto Barfuss réinstalle les guépards
dans des régions plus riches en gibier.
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 13
Film de Lars von Trier(France/Danemark, 1996-2h38mn) - VOSTFScénario : Lars von TrierAvec : Emily Watson (Bess), Stellan Skarsgård(Jan), Katrin Cartlidge (Dodo), Jean-Marc Barr(Terry), Adrian Rawlins (le Dr Richardson),Jonathan Hackett (le pasteur), Sandra Voe (la mère de Bess)Image : Robby MüllerSon : Per StreitMusique : Joachim HolbekChansons : David Bowie, Elton John, Deep Purple, T-Rex, Procol Harum, Roxy MusicCoproduction : Zentropa, ARTE France Cinéma,Swedish Television Drama, Clubd’Investissements Média, Nordic Film & Television, VPRO TelevisionARTE FRANCE / ARD(Rediffusion du 9 novembre 1998)Grand Prix du jury, Cannes 1996
César du meilleur film étranger 1997
Au début des années 70, une jeune fillenaïve, Bess, qui vit dans une petite commu-nauté sur la côte écossaise, tombe amou-reuse de Jan, un homme d’âge mûr qui tra-vaille sur une plate-forme pétro l i è re. Malgrél’opposition de leur entourage, ils se marient.Jan re p a rt sur sa plate-forme tandis queBess compte les jours qui la séparent de sonre t o u r, convaincue que leur amour est béni,d’autant plus qu’elle est persuadée de com-muniquer avec Dieu. Mais Jan est victimed’un accident et reste paralysé. Cloué au lit,il demande à Bess de se donner à d’autre shommes pour l’aider à guérir. . .
L’empire du bien
“J’ai eu envie de faire un film où toutes lesf o rces en action sont motivées par le ‘bien’.Le ‘bien’ est partout dans le film, maiscomme il est incompris ou mal interprété –du fait qu’on le re n c o n t re rarement – des ten-sions jaillissent. (...) Bess est ‘bonne’, ausens spirituel du terme... Elle vit principale-ment dans son monde imaginaire, n’accep-tant pas que le ‘bien’ puisse ne pas exister.Elle est forte, assume entièrement sa vie,même si beaucoup ne l’en croient pas
capable. C’est sa foi et son amour qui la re n-dent forte : tellement forte qu’elle parvient àc o m b a t t re les règles très répressives de lapetite communauté et de l’église auxquelleselle était tant attachée. Jan est ‘bon’ – dem a n i è re plus complexe – car il cherc h esciemment à faire le ‘bien’. Il évolue dans lemonde réel où il est plus difficile de le faire .Le fait qu’il tombe amoureux et épouse Bess,cette femme-enfant innocente dont aucuna u t re homme ne veut, est une façon pour luide rester fidèle à ses convictions, à sa volon-té de ‘bien’ faire. Jan a des idées très pré-cises sur l’amour et la façon dont il doit êtrevécu. Il a l’expérience de la vie et a toujoursobéi à une sorte ‘d’évangile de l’amour’, pourutiliser une formule de Carl Dre y e r. LorsqueJan et Bess se re n c o n t rent, ils s’aiment sansinhibition, sans honte ; on sent qu’ils sontbien ensemble, lui avec la conscience qu’ila de ses émotions et de son pro p re corps ;elle, avec ses émotions violentes, bru s q u e-ment libérées par leur re n c o n t re, avec unenaïveté enfantine et une conviction intuitive,elle ‘sait’ que leur relation ne pourra jamaisê t re que ‘bonne’.” (Lars von Tr i e r )
Coproduit par
ARTE France Cinéma,
Breaking the Waves
est disponible
en cassette et DVD
ARTE Vidéo.
Rediffusion
le 30 janvier à 00.00
Bess (Emily Watson)
et Jan (Stellan Skarsgård) :
rien sur terre ne pouvait
les séparer.
20.45 Breaking the WavesLe retour d’un cinéma audacieux et absolu,
un tourbillon romantique filmé caméra à l’épaule
et en Cinémascope. Une bouleversante histoire
d ’ a m o u r, portée par l’interprétation inoubliable
d’Emily Wa t s o n .
En partenariat
avec
14 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002
Cinquante ans après,
Rudy Kennedy réclame
justice auprès des industriels
et des politiques. Documentaire de Luke Holland(Royaume-Uni/France, 1999-1h15mn)Coproduction : BBC, Little Bird, ARTE FranceARTE FRANCE(Rediffusion du 30 novembre 1999)
Le 6 mars 1943, Rudy Kamienski (aujour-d’hui Kennedy) arrive à Auschwitz. Sa mèreet sa sœur sont immédiatement sélection-nées pour la chambre à gaz. Son père meurtsix semaines plus tard dans l’usine d’I. G .Farben à Buna-Monowitz. Comme 10 mil-lions d’autres personnes, il a été forcé de tra-vailler pour les firmes allemandes jusqu’àl’épuisement. À 15 ans, Rudy devient l’un deces travailleurs esclaves. Survivant auxm a rches qui suivent l’évacuationd’Auschwitz, il travaille ensuite à Dora dansles usines de V1 et de V2 contrôlées parWe rner von Braun, puis est libéré par lesAnglais. Cinquante ans plus tard, en 1995,à l’occasion d’un voyage à Auschwitz avecson fils et sa fille, il décide de se lancer seuldans une campagne de demande de répa-rations financières pour les travailleurs for-cés de l’industrie allemande…
Le vieil homme et l’oubli
Le cinéaste anglais Luke Holland – réalisa-teur notamment de Good Morning Mr Hitler,récompensé par le Prix Europa – a suivipendant quatre ans Rudy Kennedy dansses démarches en Europe et aux États-Unis. Bien décidé à faire entendre sesrevendications, Rudy tente de placerdevant leurs responsabilités d’anciensd i recteurs d’I. G. Farben, des historiens,des juristes et des représentants officiels ded i ff é rents gouvernements. Mais en re m u a n tun passé si lourd, il se heurte au mutismeou à l’incompréhension de ses interlocu-teurs. Luke Holland filme leur malaise etleurs réticences, leurs re g a rds indiff é re n t set leur honte. Importunés par une caméradont ils tentent d’éviter l’œil accusateur, ilsrefusent sa présence lors de certains entre-tiens ou s’en prennent physiquement à elle.Mais, l’acharnement du vieil homme ne paiepas. Indigné par les refus répétés desindustries et des instances politiques, ildécide d’alerter l’opinion publique et set o u rne vers les médias : radio, télévision etj o u rnaux lui accordent des interviews, re n-dent compte de ses manifestations et deses conférences. Ce battage n’est pas dugoût de tout le monde, mais Rudy Kennedyest pro g ressivement rejoint dans son com-bat solitaire par des associations et desjuristes, notamment américains. Le gouver-nement et les entreprises allemandes doi-vent finalement céder : la campagne deRudy a débouché sur une table ronde inter-nationale avec les diff é rents partis impli-qués dans cette aff a i re. Un fonds d’indem-nisation a été créé en Allemagne pour lesmilliers de travailleurs esclaves survivants. Rediffusion le 5 février à 16.05
lundi 28 janvier
23.20J’étais un travailleur esclavePendant la Seconde Guerre mondiale, nombre d’industries allemandes ont employé
de la main-d’œuvre venant des camps de concentration. Utilisés jusqu’à l’épuisement,
plus des deux tiers de ces travailleurs esclaves sont morts à l’usine. Cinquante ans
après, Rudy Kennedy, l’un des survivants, a décidé de se battre pour obtenir
des réparations financières auprès des industries et de lutter contre l’oubli.
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002 - 15
00.35Court-circuit (le magazine) N° 53Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2001-45mn)BR
> Didier Bivel À l’occasion de la sortie du long métrageFais-moi des vacances, un portrait de DidierBivel, réalisateur de nombreux courts dansles années 90 (Comme les autres, Bas dep l a f o n d…) et un pilote de son long métragequi s’intitulait déjà Fais-moi des vacances.
> Guy Maddin P o rtrait de Guy Maddin, réalisateur cana-dien révélé par le long métrage C a re f u l. Àson actif, de nombreux films courts ou longs(A rchangel, The Dead Father, Tales from theGimli Hospital) qui frappent par leur humourp i n c e - s a n s - r i re, des protagonistes obses-sionnels, des effets saugrenus.... Au dern i e rFestival de Cannes était présenté The Heartof the Wo r l d.
> The Heart of the WorldCourt métrage de Guy Maddin(Canada, 2000-6mn)Avec : Leslie Bais, Caelum Vatnsdal, Shaun Balbar, Greg KlymkyievProduction : Jody ShapiroQuinzaine des réalisateurs, Cannes 2001
Une scientifique sauve l’humanité d’uneattaque cardiaque…Anna, scientifique au service de l’État,d é c o u v re que le cœur du monde est sur lepoint de faire un infarctus. Ses deux frère s ,Osip et Nicolaï, respectivement acteur etc ro q u e - m o rt, se disputent ses faveurs. Déjàt roublée par sa terrifiante découverte, ellen ’ a rrive pas à choisir entre ses deux amours.Apparaît alors un riche capitaliste quil’émeut avec ses pièces d’or. Après unmoment d’égarement, Anna revient à la rai-son et sauve l’humanité...
Guy Maddin
Né le 28 février 1956 à Winnipeg, Manitoba,Guy Maddin a étudié les sciences écono-miques et sociales et a d’abord travaillédans une banque avant de réaliser T h eDead Father. Maddin a assumé personnel-lement la réalisation, le scénario, la photo-graphie et le montage de cette pre m i è reœ u v re. Ses films reflètent une fascinationpour le cinéma classique muet des années20, servie cependant par une vision narr a-tive tout à fait moderne.
> L’artiste du souffle(Der Atemkünstler)Court métrage de Marco KreuzpaintnerD’après le roman de Franz Kafka Un artiste de la faim
(Allemagne, 2000-24mn) - VOSTFAvec : August Diehl (Felix), Annett Renneberg (Hannah)Production : Die Filmmanufaktur,Edgar Reitz Filmproduktion, BR
Heureux comme un poisson dans l’eau.Dans une foire, Félix vit en apnée dans unaquarium. Hannah est fascinée par sons h o w. Tous deux vont passer une nuit pas-s i o n n a n t e …
L’humanité est au bord
de la crise cardiaque.
Y a-t-il quelqu’un pour
sauver la planète ?
Tous les lundis vers minuit
Tous les samedis à 17.30
sur le câble et le satellite.
En liaison avec
www.arte-tv.com
Samedi 2 février à 17.30
sur le câble et le satellite :
Monkey Business, d’Esa Illin.
Guy Maddin.
Attention,
ce n’est pas
la petite sirène.
Fais-moi des vacances.
14.00
Cuisines des terroirsLa Pologne(Rediffusion du 28 janvier)
14.30
L’empire de l’ail(Rediffusion du 16 janvier)
15.15
Le pourquoi du comment(Rediffusion du 24 janvier)
16.10
Un monde caché : le pouvoir des mathématiques(Rediffusion du 24 janvier)
17.10
Sherlock Holmesattaque l’Orient-Expre s s(Rediffusion du 13 janvier)
19.00
Archimède
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage Les derniers prisonniers de la RDA
20.45-23.00
Thema Mahomet
20.45
Mahomet (1 et 2)
Documentaire de ChemaSarmiento, T. Celal, Youssef Seddik1. Vers la prophétie2. La révélation
22.30 (PDC : 22.35)
Le chant du prophète Documentaire de Mahmoud Ben Mahmoud
23.00
Music Planet 2NiteSuzanne Vega et Turin BrakesPrésenté par Ray Cokes
00.00 (PDC : 23.55)
Die Nacht / La Nuit Magazine de Paul Ouazan
01.00 (PDC : 00.55)
Le fils préféré(Rediffusion du 21 janvier)
02.40 (PDC : 02.35)
Chasse gardée(Rediffusion du 21 janvier)
16 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002
19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Hervé This et Gero von Boehm(Allemagne, 2002-41mn)ZDF
> Mon ventre vous appartient
Qu’est-ce qui décide une femme à suppor-ter neuf mois de grossesse pour une autre ?
> Énergie : du nouveau sous le soleil
Peut-on espérer re p ro d u i re le phénomènede fusion qui se déroule au cœur du soleil ?
> L’île de Helgoland
Depuis plus d’un siècle et demi, l’observ a-t o i re de l’île de Helgoland analyse les chan-gements dans la biodiversité, notammentchez les algues.
> Algues et transplantation
Compte tenu de leur valeur nutritive etmédicinale, les algues pourraient servir enc h i ru rgie pour envelopper les org a n e stransplantés.
> “Stalking”, la traque insidieuse
8 % des femmes et 3 % des hommes sesentent victimes de harcèlements insi-d i e u x …
> R e c o n s t ru i re le château de Berlin ?
Dynamité en 1950 par les autorités de la RDA,sa re c o n s t ruction devrait durer trente ans etcoûter 400 millions d’euros !
20.15 ARTE Reportage.
Les derniers prisonniers de la RDA Réalisation : Christiane Stürenberg et Steffen Mlynek (Allemagne, 2002-26mn) ARTE G.E.I.E.
Douze ans après la chute du mur de Berlin,Heinz B. fait partie des derniers prisonniersde droit commun jugés et condamnés sousle régime de l’ex-RDA. Condamné pour meurt re à dix-sept ans deprison, Heinz B a été libéré fin décembre2001. Le monde qu’il découvre a bien chan-g é : le Mur est tombé, l’Allemagne est réuni-fiée et il doit désormais compter en euro s …
ARTE FRANCE
20.45Mahomet (1 et 2)Documentaire de Chema Sarmiento, T. Celal,Youssef Seddik(France/Canada, 2001-5x52mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie desPhares et Balises, NMO, Cine Qua Non Films
1. Vers la prophétie
Issu d’une famille noble mais ruinée,Mahomet naît en 571 à La Mecque. Ilconnaît l’orphelinat, apprend le négoce,voyage et découvre le christianisme,conduit des caravanes pour sa femme…Fils unique d’Abdallâh et d’Amina, tous deuxissus de familles prestigieuses, Mahometnaît en 571 après J.-C. à La Mecque, citécommerçante au carrefour des grandesroutes caravanières. En ce temps-là, les
m a rd i 29 janvier
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
La vie du prophète,
la genèse de l’islam,
le Coran… Les 29, 30
et 31 janvier, ARTE pro p o s e
un documentaire exceptionnel
en cinq parties qui re t r a c e
l’avènement de la tro i s i è m e
religion monothéiste.
Au rythme des citations
du livre sacré, à travers
la tradition et les réflexions
de spécialistes,
les réalisateurs prennent
au mot la re c o m m a n d a t i o n
coranique : chacun doit
pouvoir accéder par lui-même
au sens du message divin.
Un travail de re c h e rche
de trois années qui n’a pas
attendu l’actualité pour
a p p rofondir la connaissance
des fondements de l’islam.
En partenariat
avec
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 17
Arabes sont divisés en communautés auto-nomes : les tribus, souvent nomades etg u e rr i è res, et les sédentaires, pour la plu-p a rt installés à La Mecque, qui vivent duc o m m e rce. Unis par leur langue, cespeuples revendiquent tous leur originearabe mais se livrent à des guerres tribales.La Mecque est aussi un lieu de pèlerinageoù de multiples idoles sont célébrées autourde la Kaaba. À la croisée des routes com-m e rciales, la ville s’enrichit de religions et dec u l t u res venues d’ailleurs, aussi bien chré-tiennes que juives. De son côté, Mahometa p p rend le métier des siens : le négoce. Aucours de ses pérégrinations, il découvre ladiversité des religions et des modes de vie.À 25 ans, il se marie avec Khadija, une richenégociante. Mahomet mène une vie tran-quille jusqu’à un certain lundi, 18e jour duramadan. Ce jour-là, un ange lui apparaît etlui donne l’ord re suivant : “ L i s ”…Rediffusion le 4 février à 15.15
et le 12 février à 00.25
2. La révélation
En 610, l’ange inspire à Mahomet sa pre-mière révélation. L’ensemble du Coran lui
sera révélé par fragments au cours desdeux décennies suivantes. À l’âge de 40 ans, en 610, Mahomet re ç o i tla pre m i è re révélation : un court texte decinq versets. Même si le lieu de la révélationreste un mystère, l’effet produit sur le pro-phète ne fait aucun doute : il a été en contactavec des forces mystérieuses. Pourtant, unepoignée d’individus commencent à cro i re ensa prophétie : son épouse, bien sûr, son plusgrand ami Abou Bakr, son cousin Ali etquelques esclaves étrangers. Mahomet s’at-taque aux idoles, piliers du commerce mec-quois. Les Quoraychïtes, pour qui l’envoyéde Dieu ne peut être quelqu’un de sociale-ment insignifiant, ne le reconnaissent pas etle persécutent. Le Coran est révélé à Mahomet par gro u p e sde versets au cours des vingt-trois annéessuivantes. La révélation s’est avérée être lap rofession de foi d’un monothéisme qui,reconnaissant les messages précédents,fondateurs du judaïsme et du christianisme,se voulait le prolongement de ces deuxdogmes. En 622, après dix ans de persécu-tions croissantes à La Mecque et la mort de
3 soiréesexceptionnelles avec Mahometprésentées
par Hervé Claude
1. Vers la prophétie
2. La révélation
“Thema”,
mardi 29 janvier à 20.45
3. Médine et la loi
mercredi 30 janvier à 20.45
4. Le pouvoir
et La Mecque
5. Le Coran
“Thema”,
jeudi 31 janvier à 20.45
20.45-23.00 Mahomet Celui qui parle
dans le Coran,
c’est Dieu lui-même.
Ce n’est pas la parole
de Mahomet.
●●●
18 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002
Retrouvez Mahomet
sur le site Internet
d’ARTE : dossiers,
interviews, extraits de
films, chronologies…
www.arte-tv.com
Quels sont les modes de récit utilisés
dans votre documentaire ?
Nous avons tenu à ce que la narration la
plus fidèle et la plus détaillée possible du
personnage de Mahomet reste proche des
interrogations de l’ensemble des acteurs
dans la société musulmane. Ces acteurs
sont de trois types : tout d’abord ceux que
l’on pourrait appeler les petites gens.
Grands-mères, enfants, artisans, tous ont
intégré la vie de Mahomet comme une
sorte de légende intime. Ces intervenants
nous racontent à chaque étape l’essentiel
de ce qu’on appelle la Sira, ou biographie
sacrée du Prophète. Cette légende populaire
nécessite des rectifications ou parfois même
des contre-récits qui sont assurés par des
représentants de ce qu’on appelle l’islam
officiel : imams de mosquée, enseignants
dans les universités islamiques telle Al
Hazar… Le troisième type est celui qui
correspond au point de vue des auteurs :
il s’agit de mettre dans une perspective
critique toutes ces données. D’éminents
m a rdi 29 janvier
Mahomet
sa femme, Mahomet ordonne l’émigrationfondatrice ou Hégire : le déplacement detous ses partisans vers Yatrib, future cité deDieu qu’il nommera Médine…Rediffusion le 5 février à 15.15
et le 11 février à 00.35
22.30Le chant du prophète Documentaire de Mahmoud Ben Mahmoud(France/Belgique, 2001-26mn)Coproduction : ARTE France, Artline Films, Les Productions du Sablier, RTBF,Mezzo, NMO, SIC, Canal Horizons(Remontage du documentaire les Mille
et Une Voix diffusé le18 avril 2001)
De la psalmodie des versetsdu Coran aux transes exta-tiques des soufis, un voyagedans les musiques de l’islam. D e s f o rmes extrêmes duSénégal à celles d’Égypte enpassant par les musiquessavantes de Tu rquie, le réali-sateur tunisien MahmoudBen Mahmoud nous entraîneau cœur de l’univers mys-tique du soufisme, là où l’is-lam a développé le meilleurde son expression musicale.
Religion pratiquée par 1,2 milliard de croyantsdans le monde, l’islam est un élément de notreculture. Non seulement parce qu’il y a beaucoup de musulmans en Europe, mais aussi parce que nous sommes des témoins et des héritiers de cetteculture : de l’Espagne auxBalkans, des croisades à l’immigration, c’est aussinotre histoire. Trois ans après Corpus Christi,la série documentaireMahomet illustre la volontéd’ARTE de continuer à explorer les racines de notre civilisation. Entretien avec les réalisateurs.
Une lecture démoc
●●●
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 19
universitaires arabes ou internationaux nous
aident à éclairer les différentes étapes de
ce récit en les renvoyant à leur dimension
historique. Le tissu du récit est enrichi par
une lecture toujours liée à la biographie
de Mahomet et du livre fondateur de l’islam,
le Coran. Sont également utilisés des textes
des hadiths ou paroles du prophète,
des chroniques anciennes qui ont institué
la tradition. Toutes ces étapes de la narration
sont ponctuées par des miniatures
ottomanes.
Les sources d’images sont rares…
Effectivement, en dehors de la calligraphie
et de quelques enluminures ottomanes que
nous utilisons parfois dans le film, l’islam
n’utilise pas la représentation.
Cela nous a confortés dans l’idée d’aller
sur le terrain filmer dans les mosquées,
les écoles coraniques, sous la tente, dans
une académie militaire
ou dans un café
la tradition telle qu’elle
se transmet aujourd’hui
encore. C’est l’image
d’un islam vivant,
et l’on peut même
supposer que les
récits se disaient
de la même manière
il y a deux, cinq ou dix
siècles… D’autre part,
la mémoire
des personnages
historiques est encore
présente dans les sites
et les paysages. Outre
les mosquées,
les écoles religieuses
ou le mausolée d’un
grand saint, c’est le
paysage naturel que nous avons interrogé.
Ici se lit la stratégie d’une bataille,
là le souvenir d’une rencontre entre le jeune
Mahomet et un prêtre chrétien…
Pourquoi vous êtes-vous
arrêtés au VIII e siècle ?
Le personnage central de ce récit est
Mahomet, et avec lui le Coran. Nous avons
donc pensé qu’il fallait absolument aborder la
question de la recension du Coran, la
compilation qui s’est faite sous le califat
d’Othman. L’expansion de l’islam,
son actualité, c’est une autre aff a i re, même
si on aborde les conquêtes
car elles ont commencé dès le VIIIe s i è c l e .
Ne craignez-vous pas les critiques ?
Elles sont inévitables. Au sein même
de l’islam et depuis longtemps, la pluralité
des lectures et des exégèses donne toujours
lieu à des controverses parfois violentes.
Nous sommes partis d’un présupposé qui
nous semblait simple : prendre au mot
la recommandation du Coran qui exige de
chacun d’accéder par lui-même au sens,
en lisant le Coran et en se méfiant toujours
de ce qui menacerait d’interférer entre la
parole de Dieu et celui qui la reçoit. C’est là
un présupposé qui rend ses chances à une
démocratisation de la lecture et au refus du
dogmatisme et du fanatisme. Sans doute des
voix s’élèveront pour contester notre lecture,
notre manière d’exposer et peut-être même
la désacralisation d’un personnage qui n’a
jamais demandé à l’être, mais c’est là notre
choix et notre risque.
Les événements du 11 septembre 2001
ont-ils perturbé la réalisation du film ?
Nous avons commencé le film et nous l’avons
t e rminé bien avant le 11 septembre 2001.
Ce n’est pas un film d’actualité, mais les
événements nous ont confortés dans nos
choix. Une compréhension de l’islam originel,
du personnage fondateur et du seul livre
qui justifie sa mission est loin d’être objective,
exhaustive et impartiale aujourd’hui
en Occident. Depuis les croisades,
dans l’inconscient collectif des Européens,
le musulman reste souvent le sarrasin
ou le païen, alors que les connaisseurs sont
maintenant convaincus qu’il n’y a pas une
ethnie part i c u l i è re de musulmans et que
son monothéisme est le plus rigoure u x ,
théoriquement. Oublier ces petites vérités
ou sciemment les évacuer commande
des ignorances et des oublis encore plus
dévastateurs, ceux qui posent l’autre comme
l’ennemi irréductible et sa vision du monde
comme absolument incompatible avec
la nôtre. D’où toutes les incompréhensions,
les violences, les chocs des cultures
et quelquefois, ici et là, la catastrophe. ■
ecture démocratique du Coran
Entre mythe et réalité,
retour sur la naissance
du dernier monothéisme –
qui se veut achèvement
des deux messages
divins précédents –
et sur un Prophète
resté très humain.
23.00Suzanne Vega et Turin Brakes
20 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002
Réalisation : Richard Valverde(France, 2001-1h)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCE
> Suzanne VegaP a ro l i è re fragile et sensible, icônepop folk des années 80, SuzanneVega interprète Marlene on theWa l l, Caramel, Wi d o w ’s Wa l k,Maggie May, P e n i t e n t, N e i g h -b o u rhood Girl, Song in Red andG re y, To m ’s Diner et L u k a, sontube planétaire, en duo avec TurinBrakes et en version acoustique àtrois guitares.Nouvel album :
Songs in Red and Gray
> Turin BrakesDeux guitares acoustiques, deuxv o i x : Ollie Knights et GaleParidjanian sont Turin Brakes, un duoanglais récemment nommé auM e rc u ry Prize britannique. Âgés d’àpeine 25 ans, les deux complices ontdigéré les influences de Bob Dylan oude Neil Young et proposent un singulierrenouveau du folk, qui n’est pas sansrappeler Jeff Buckley. Ils interprètentThe Door, U n d e rd o g et E m e rgency 7.Premier album :
The Optimist Lp
Rediffusion le 8 février à 16.10
m a rdi 29 janvier
Ce soir dans “Music Planet 2Nite”,
Ray Cokes reçoit Suzanne Vega et Turin Brakes.
Deux générations de musiciens pop
se re n c o n t rent pour des balades acoustiques
et intimes. Un pur moment
d ’ h a rmonie et d’émotion.
Soirée
présentée
et animée
par Ray Cokes
Le retour deCrêpe SuzetteCrêpe Suzette – ainsi que l’appelaient
les Inrocks il y a bien dix ans – est de
retour. La voilà comme inchangée, avec
sa frange auburn et ses fossettes
mobiles. Elle surgit en haut d’un petit
escalier en colimaçon, avec sa seule
guitare et pas l’ombre d’un groupe.
Suzanne Vega, la grande sœur folk, le
cœur sur la main et New York à la place
du cœur. Ce n’est pas parce qu’elle est
sympa, qu’elle n’a pas l’air destroy, qu’il
faudrait oublier les expérimentations
électroniques de la belle (99.9 °), ses
textes ouvragés, elliptiques et
douloureux ; et ne voir en elle qu’une
descendante light et Greenwich Village
des vétérans du folk. Ceux qui l’ont un
peu suivie (et pas les feignants qui se
sont arrêtés à “Tom’s Diner”) auront
remarqué que son dernier album, Songs
in Red and Gray, narre en long, en large
et en travers sa rupture d’avec Mitchell
Froom, ex-amoureux et producteur des
deux opus précédents. C’est incroyable.
La puritaine, avec ses yeux timides, joue
l’impudeur absolue. On apprend qu’il la
trompait, qu’il picolait ; qu’au fond il se
fichait d’elle comme de sa première
boîte à rythmes. Alors elle est là,
presque gênée devant le public du
Réservoir, à balancer par refrains entiers
son intimité. Ceux qui n’ont pas suivi
s’en rendent à peine compte,
heureusement que Ray Cokes est là
pour dire du bout des lèvres que “cette
chanson est inspirée de la vie
personnelle de Suzanne”. À la fin, petit
bijou : les Turin Brakes, qu’elle a
conviés. Anglais, 25 ans à tout casser,
le T-shirt qui sort du jean, petits et
gauches, deux garçons et deux
guitares, une voix à pleurer :
bouleversants. Avec eux, “Luka”
reprend subitement du poil de la bête.
Ils sont émus. Eux, ils savent ce que
vaut Crêpe Suzette.
Emma Colonna
Turin Blakes
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002 - 21
Une émission proposée par l’Atelier de recherche d’ARTE France Imaginée par Paul Ouazan (France, 2002-57mn)ARTE FRANCE
Un moment de télévision de nuit, une foispar mois. Un moment différent grâce à desmodes expérimentaux par la forme et lapensée. Un moment ludique. Un momentd’impertinence. Un moment de créationspécifique, de recherche, au service de latélévision.
> F l o a t e r, d’Anna Gaskell : l’image flottante d’une femme sortant de l’eau.> G e rmain Huby : l’homme qui se transforme en programme télé.> Jaap de Ruig ( p rononcer Yap de Reuj) :son nom va vous sembler beaucoup moinsétrange que son inspiration...> C a rnets de voyage : des cinéastesdu monde entier nous adressent leurs trèspersonnels carnets de voyages. Ce soir :Du Kazakhstan à l’Ouzbékistan de ChristianBarani et Guillaume Reynard .> Dario Africano, de Ye rvant Gianikianet Angela Ricci Lucchi.> Les gens heure u x de Serge Mâtho etMichael Curran : toute ressemblance avecdes événements ou des personnages réelsest une pure coïncidence !> Ich werd’ dich nicht enttäuschen,de Marianne Halter et Susanne Hofer :deux femmes s’approprient les tics“machos” des héros de feuilletons télé.> Techno Parade, de David Guedj : que se passe-t-il dans un mètre cube de décibels ?> Full Moon, de Michael Light.> Poem # 9, d’Eddi d.> Poème symphonique, de Györg yLigeti, exécuté par cent interprètes et filmépar Thierry Augé.
Le cabinet d’amateur
Die Nacht / La Nuit est un moment de télé-vision mensuel résolument éclectique, nour-ri d’objets venus d’horizons les plus divers,venus d’ailleurs : art vidéo, cinéma expéri-mental, vidéos d’artistes plasticiens. Maisaussi nourri d’objets inspirés de sujets trèsdivers : société, philosophie, voyage, spec-tacles, média, musique et bien d’autre schoses. Mais ce moment de télévision n’estpas un magazine d’informations culture l l e s .Il s’articule autour du principe du “cabinetd’amateur”. Die Nacht / La Nuit est tantôt àl’écoute d’une réalité intérieure, personnel-le, en montrant un grand nombre de ciné-matographies souterraines, tantôt en réso-nance avec les images et les réalités dumonde vues ou interprétées de façon inédi-te avec des partis pris formels très origi-naux, insolites voire ludiques : des événe-ments politiques, culturels, des faits desociété, des moments de télévision sero n tvus à l’aune de cet état d’esprit radicale-ment étrange et décalé. Die Nacht / La Nuitne diffuse pas seulement des créations réa-lisées en dehors de toutes considérationset préoccupations de télévision commepeuvent l’être les films que nous irons déni-cher dans le cinéma expérimental, l’artvidéo ou l’art contemporain. Elle est un lieude création spécifique, un lieu de re c h e rc h eau service de la télévision.
L’Atelier de recherche d’ARTE France
L’Atelier de re c h e rche d’ARTE France, dontla ligne éditoriale est confiée à ClaireDoutriaux et Paul Ouazan, développe et pro-pose des concepts originaux d’émissionssur ARTE. Après B ru t, l’Atelier a notammentp roduit les Nuits de la pleine lune, Paro l e sde réfugiés, Moi maintenant, Messagesd ’ a m o u r, Toyota, analyse d’une décision…
00.00
Die Nacht / La Nuit
est diffusé le dernier mardi
de chaque mois à minuit.
14.00
Premiers comiquesallemands(Rediffusion du 23 janvier)
14.30
L’Australie du Sud(Rediffusion du 17 janvier)
15.15
Safari Rallye(Rediffusion du 20 janvier)
16.45
Donald au pays de mathémagique(Rediffusion du 24 janvier)
17.20
Deux femmes à Paris(Rediffusion du 11 janvier)
19.00
Connaissance Des volcans et des hommes (2)
Documentaire d’Éric Beauducel2. Le feu qui nourrit
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage Blanchir à tout prix Réalisation : Delphine Prunault et Didier Leroux
20.45
DocumentaireMahomet (3)
Documentaire de ChemaSarmiento, T. Celal, Youssef Seddik3. Médine et la loi
21.40
MusicaLeon FleisherDocumentaire de Mark Kidel
22.40
Ciné-découverteSitcomFilm de François Ozon
00.00
Breaking the Waves(Rediffusion du 28 janvier)
02.35
The Heart of the World(Rediffusion du 28 janvier)
22 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1 e r février 2002
19.00 Connaissance.
Des volcans et des hommes (2)Documentaire d’Éric Beauducel(France, 2000-41mn) Production : Io Production ARTE FRANCE
Près de cinq cents volcans sont actifs dansle monde. Plus d’un tiers peuvent menacerdirectement des zones très peuplées. Del’Islande à l’Indonésie, de la Tanzanie auJapon, de l’Italie au Mexique, cette sérieexplore les relations qu’entretiennent leshommes avec les volcans. Ce soir : les res-sources économiques liées aux volcans.
2. Le feu qui nourrit
En Tanzanie, le Kilimandjaro, qui s’élève à 5 800 mètres, est un haut lieu du tourismevolcanique. En Islande, la géothermie estune énergie gratuite qui chauffe les maisonset permet les cultures sous serre. Sur l’île deJava, le soufre est récolté dans les cratère set de lourdes charges (de 60 à 100 kg) sontacheminées à dos d’homme. Au Japon et enIslande, les bains dans les thermes en pleinair ont la réputation de soulager les rh u m a-tismes. À Hawaï et sur les pentes du Vésuve,les vignes poussent dans la terre de lave –le fameux vin “Lacrima Christi” vient de cetterégion italienne.Rediffusion le 2 février à 14.30
20.15 ARTE Reportage.
Blanchir à tout prix Réalisation : Delphine Prunault et Didier Leroux (France, 2002-26mn) ARTE G.E.I.E.
De Dakar à Paris, des milliers de femmesafricaines tentent, par tous les moyens, des’éclaircir la peau. Parce que leurs hommespréfèrent les peaux claires et parce que leblanc est synonyme de réussite sociale.Ces femmes dépensent de petites fort u n e spour des produits au mieux inefficaces, aup i re dangereux. Et plus les femmes sontp a u v res, plus les produits sont mauvais etn o c i f s : les crèmes miracles contiennentsouvent des corticoïdes, du merc u re ou del’eau de Javel… Le phénomène prend telle-ment d’ampleur que des consultations spé-cialisées ont été organisées dans cert a i n shôpitaux parisiens, comme dans les grandsc e n t res hospitaliers des capitales africaines.
m e rc re d i 30 janvier
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2002-28mn) ARTE G.E.I.E.
Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info traite l’essentiel de l’actualité d’unpoint de vue européen.
Le Mexique compte de nombreux volcans actifs :
le Popocatépetl, le Paricutín, le Chichinal,
le Nevado et le Colima.
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 23
Documentaire de Chema Sarmiento, T. Celal, Youssef Seddik(France-Canada, 2001-5x52mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et Balises, NMO, Cine Qua Non FilmsARTE FRANCE
3. Médine et la loi
Mahomet continue à Médine, sur le terrain,son action fondatrice. D’abord créer unecommunauté (umma) qui transcende les tri-bus et unit les fidèles au nom de la seulesoumission à Dieu, définition du mot islam.Là, il aff ronte la réalité avec deux projets :acquérir la reconnaissance des nom-breuses tribus encore réfractaires et instau-rer une nouvelle légalité basée sur les pres-criptions de Dieu (la charte de Médine).Son histoire personnelle, ses déboire sconjugaux, les batailles, les scandalesfamiliaux ou claniques dont il est témoinsont autant d’occasions pour asseoir denouvelles normes, directement issues de la
révélation divine. Sa pre m i è re bataille,B a d r, modeste fait d’armes, a été trèsi m p o rtante symboliquement puisqu’il adéfait les Mecquois qui l’ont chassé de sap re m i è re patrie. À l’exception de quelquesdéfaites, Mahomet gagne la guerre de l’uni-fication des Arabes sous la bannière de l’is-lam. La nouvelle religion a maintenant sonsystème, elle peut fonctionner malgrél’échec de la tentative d’alliance avec lejudaïsme. Sur ordre divin, la prière ne se faitplus vers Jérusalem : désormais la nouvel-le direction sacrée (ou q u i b l a) est laMecque.Rediffusion le 6 février à 15.15
et le 12 février à 00.30
Les réalisateurs
Chema Sarmiento a coréalisé le documen-t a i re les Cathare s, diffusé sur ARTE dansThema, jeudi 10 janvier 2002 ; Yo u s s e fSeddik est philosophe et anthro p o l o g u etunisien.
20.45 Mahomet (3)
En vue de l’unification
des Arabes sous l’égide de l’islam
et de la consolidation
de la nouvelle religion, Mahomet
pose les jalons d’une législation
de droit divin, qui sera appliquée
par la communauté d’adeptes
à Yatrib, future Médine. Tro i s i è m e
p a rtie de la série documentaire
M a h o m e t, qui retrace la vie
du prophète et la genèse de l’islam.
4e et 5e parties de Mahomet
jeudi à 20.45
3 soiréesexceptionnelles avec Mahometprésentées
par Hervé Claude
En partenariat
avec
24 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002
Documentaire de Mark Kidel(France, 2001-1h)Coproduction : ARTE France, Les Films d’IciARTE FRANCE
Mark Kidel signe un film intime et chaleure u xc o n s t ruit à partir de documents d’arc h i v e s ,d ’ e n t retiens avec Leon Fleisher, d’extraitsmusicaux (Ravel, Schumann, Brahms, Bach,Beethoven, Mozart…), d’extraits de cours(avec ses élèves Jong-Gyung Park ouAnthony Zerpa-Falcon) et de nombre u xtémoignages : Karl Ulrich Schnabel (filsd ’ A rtur Schnabel), Isaac Stern, Daniel
B a renboïm, Marie-Françoise Bucquet( p rofesseur au Con-s e rv a t o i re national de Paris), NicolasAngelich... Anecdotespersonnelles, évoca-tion de la forte person-nalité de la mère deLeon Fleisher, souve-nirs d’enfance et fami-liaux – avec son frère
Alexis ou son fils Julian – émaillent ce por-trait inédit dont le ton est à l’image de l’hu-mour et de la sensibilité du pianiste.
Le gaucher virtuose
Leon Fleisher naît le 23 juillet 1928 à SanFrancisco et commence sa formation pianis-tique à l’âge de 4 ans. Il donne son pre m i e rrécital à 8 ans, et poussé par PierreMonteux, le chef d’orc h e s t re du SanFrancisco Symphony, devient à l’âge de 9ans, chose exceptionnelle, l’élève de l’undes plus grands pianistes d’avant-guerre ,A rtur Schnabel. À 16 ans, son interprétationdu C o n c e rto en ré mineur de Brahms, auC a rnegie Hall de New York, marque lesdébuts officiels de sa carr i è re. C’est avec lemême concerto qu’il re m p o rte, en 1952, leconcours Reine Elizabeth. En 1958, Fleishere n re g i s t re avec Georges Szell et leCleveland Orchestra une version de référe n-ce des cinq concertos de Beethoven, quic o n s a c re définitivement son talent dec o n c e rtiste. Mais en 1965, la perte de l’usa-ge de sa main droite le contraint à tout arr ê-ter et le plonge dans une profonde dépre s-sion. Cet événement tragique modifieradicalement la carr i è re de Fleisher : “ J ’ a itout à coup réalisé que la chose la plusi m p o rtante dans ma vie n’était pas de joueravec mes deux mains ; c’était la musique.”Il se tourne alors vers l’enseignement et lad i rection d’orc h e s t re, mais aussi vers ler é p e rt o i re pour la main gauche, et ses inter-prétations lui vaudront la reconnaissance dupublic et de la critique. Après avoir tenté envain diff é rentes thérapies, c’est grâce à unetechnique de massage appelée Rolfing que,depuis 1995, Leon Fleisher re c o u v re pro-g ressivement l’usage de sa main droite. Leon Fleisher interprétera le Concerto
pour la main gauche , suivi du Boléro
de Ravel, dimanche 3 février à 19.00,
dans “Maestro”.
Mark Kidel
Il a déjà réalisé pour ARTE les portraits depersonnalités aussi diff é rentes que IannisXenakis, Edgard Varèse, Alfred Brendel etTr i c k y. ARTE diffusera en 2002 son film surRavi Shankar.
m e rc redi 30 janvier
21.40 Leon FleisherLes leçons d’un maîtreP o rtrait du pianiste Leon Fleisher, enfant prodige qu’une ascension
fulgurante a très vite amené au rang des plus talentueux musiciens
américains et qui, après une paralysie de la main droite, est devenu
un professeur de piano mondialement respecté.
“Leon Fleisher est plus qu’un maître,
c’est un révélateur.”
(Marie-Françoise Bucquet)
Sa mère avait décrété
que, dans la vie,
il avait le choix entre
devenir le premier
président juif
des États-Unis ou être
un pianiste célèbre.
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 25
22.40 Ciné-découverte.
SitcomFilm de François Ozon(France, 1998-1h25mn)Scénario : François OzonAvec : Évelyne Dandry (la mère), FrançoisMarthouret (le père), Marina De Van (Sophie),Adrien De Van (Nicolas), Lucia Sanchez (Maria), Stéphane Rideau(David), Jules-Emmanuel Eyoum Deido (Abdu), Jean Douchet (le psychothérapeute)Image : Yorik Le SauxDécors : Angélique PuronSon : François GuillaumeMontage : Dominique PetrotMusique : Éric NeveuxProduction : Fidélité Production, Studio Canal +ARTE FRANCE
Une famille bourgeoise explose suite à l’ar-rivée d’un rat de laboratoire. Premier longmétrage de l’éclectique François Ozon(Sous le sable), une comédie mordante etjouissive qui déjoue avec brio les codes dela sitcom…Une famille très classique dans une pro p r i é-té bourgeoise : une père ingénieur, une mèree n t re cours de gym et psychothérapie, unfils, Nicolas, étudiant en droit, et une fille,Sophie, artiste et délurée. Le père re n t reaprès une journée de travail. Derr i è re lap o rte close, la famille entonne un “Joyeuxa n n i v e r s a i re, papa” puis on entend des criset des coups de feu… Quelques mois plustôt, Maria, une Espagnole un peu fofolle seprésente pour la place de femme de ména-ge. Alors que Nicolas est plongé dans unl i v re et que Sophie embrasse goulûment sonpetit ami David, le père fait son apparitionavec une surprise : un rat de laboratoire encage. L’ a rrivée de l’animal va vite pert u r b e rl ’ h a rmonie familiale…
Osons !
François Ozon re p rend l’esthétique et l’am-biance de la sitcom (la famille, le pavillon debanlieue, les couleurs rose bonbon…) pouren pervertir immédiatement les codes.Comme si les histoires immaculées du genrene demandaient qu’à être violées, il montretout ce qu’elle s’interdit : l’homosexualité, l’in-ceste, le sadomasochisme, l’horreur… Und é t o u rnement plutôt réussi. Entre gro t e s q u eet dérision, le film s’embarque avec allégre s-se dans la satire irr é v é rencieuse d’une famil-le bourgeoise qui laisse soudain le champl i b re à ses perversions. Une “remontée d’in-conscient” déclenchée par l’intrusion d’un rat.Dès qu’on le touche, l’animal révèle les désirs
refoulés : le fils avoue son homosexualité etdevient un gay déluré et partouzeur, la filletente de se suicider et se laisse aller à sesdélires sadomasochistes, la mère coucheavec son fils dans une scène aussi auda-cieuse que drôle. Seul le père est épargnépar le pouvoir du rat. Porté par son flegme etarmé de maximes toutes faites, il sembleignorer la gravité de la situation. On com-p rend rapidement que l’animal figure ce pèrecastrateur et que la seule solution serait detuer les deux perturbateurs… ce qui finit para rriver dans une scène à la fois grotesque etépouvantable. Jouant continuellement deslimites entre rêve et réalité, fantasme et quoti-dien, François Ozon révèle toute la faussetéde la sitcom dans une farce psychanalytiquejubilatoire. Une distribution hétéroclite ettalentueuse, une narration subtile qui accu-mule les petits détails pour dériver parfoisdans la folie surréaliste, un accompagnementmusical bien senti... Un régal !Court-circuit (le magazine) propose une
interview exclusive de François Ozon le
lundi 4 février à l’occasion de la sortie de
son nouveau film 8 femmes (le 6 février).
“Tu trouves ça normal,
toi, que ton fils ait
abandonné ses études
pour organiser des
partouzes à domicile ?”
(la mère)
“J’aime être malmené,
dérangé, surpris au
cinéma. Quand on se
lance dans des débats
et qu’on me parle de
rêve, de divertissement,
j’ai envie de dire :
‘Moi, je préfère
vous proposer
des cauchemars’.”
(François Ozon)
Rediffusion
le 7 février à 17.40
et le 11 février à 01.30
En partenariat avec
14.00
Hippocrate(Rediffusion du 29 janvier)
14.30
Les chemins du Mont perdu(Rediffusion du 21 janvier)
15.15
Au cœur de la terreur :l’Afghanistan des talibans(Rediffusion du 23 janvier)
16.10
Femmes en Afghanistan(Rediffusion du 23 janvier)
17.05
Débat(Rediffusion du 23 janvier)
17.40
Les bouffons(Rediffusion du 24 janvier)
19.00
Voyages, voyages AéropostaleDocumentaire de Christian Cascio
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE Reportage La mort blancheRéalisation : Peter Bardehle
20.45-22.35
Thema Mahomet
20.45
Mahomet (4 et 5)
Documentaire de ChemaSarmiento, T. Celal, Youssef Seddik4. Le pouvoir et La Mecque5. Le Coran
22.35
Première séanceUn jour sans soleilFilm de Bent Hamer
00.10
Salomon et la reine de Saba(Rediffusion du 27 janvier)
02.30 (PDC : 02.25)
L’artiste du souffle(Rediffusion du 28 janvier)
26 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002
19.00 Voyages, voyages.
AéropostaleDocumentaire de Christian Cascio(France, 2001-43mn)Coproduction : ARTE France, AMIPARTE FRANCE
De Toulouse à Saint-Louis du Sénégal enpassant par Tanger et Casablanca,Christian Cascio est parti à bord d’un avionléger sur la route mythique de l’Aéropostale.R é a l i s a t e u r, mais aussi pilote d’avionslégers, Christian Cascio part sur les tracesde Mermoz et Saint-Exupéry. Pre m i è re étapede son périple : l’hôtel mythique du GrandBalcon de Toulouse, orné de vieilles photosdes deux explorateurs, de pages du carn e tde route du Petit Prince... Déjà, des impre s-sions de voyages et d’aventures. Après unevisite de la ville, il survole l’Espagne et led é t roit de Gibraltar. Direction : Tanger etnotamment le Grand Socco, un des plusgrands marchés à ciel ouvert du monde.Puis, la grande ville industrielle deCasablanca avec ses façades blanches auxdécors modern style et sa fameuse mos-quée construite à la demande d’Hassan II.Quelques tours de moteur plus tard, voilàSaint-Louis, ses maisons coloniales, son vil-lage de pêcheurs, ses cases aux toitsconiques, et surtout l’ancien terminus de laliaison aéropostale avec l’Europe dont lesc o n s t ructions sont à l’abandon. Au loin, l’ho-rizon appelle à un nouveau voyage, celui quim a rquera définitivement le début du trans-p o rt aérien, le vol transatlantique du courr i e rvers les Amériques.Rediffusion le 3 février à 14.30
et le 8 février à 02.10
20.15 ARTE Reportage.
La mort blancheRéalisation : Peter Bardehle (Allemagne, 2002-26mn) ARTE G.E.I.E.
Pendant toute une saison, le réalisateur asuivi les différents amoureux de la mon-tagne : skieurs, professionnels du tourisme,secouristes… Il dresse un tableau à la foisinquiétant et rassurant de la montagne et deses dangers. Chaque hiver, les accidents mortels enmontagne font la une de l’actualité.P o u rtant, les autorités n’économisent pasrecommandations et mises en garde… Envain. L’hécatombe se répète. La montagnes ’ a p p rend peut-être, mais ne s’apprivoisepas. Malgré les progrès techniques enm a t i è re de secours et de re c h e rche descorps, il est impossible de survivre plus dequelques heures sous la neige. Pointd ’ o rgue du re p o rt a g e : le témoignageexclusif de Jürgen R., sauvé après avoir étéenseveli pendant 10 heures sous plusieursmètres de neige.
j e u d i 31 janvier
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
“Si j’ai choisi ce trajet mythique de l’Aéropostale, ce n’est pas par nostalgie. En me glissant dans le souvenir de
ce premier voyage aérien de l’Europe vers l’Afrique, je vais découvrir notre monde aujourd’hui.” (Christian Cascio)
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 27
ARTE FRANCE
20.45Mahomet (4 et 5) Documentaire de Chema Sarmiento, T. Celal, Youssef Seddik(France/Canada, 2001-5x52mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie desPhares et Balises, NMO, Cine Qua Non Films
4. Le pouvoir et La Mecque
Mahomet proclame sa religion hors de lapéninsule arabique et conquiert la ville sain-te qui lui était interdite d’accès, La Mecque.Médine est désormais la capitale d’unimmense pays où la majorité se re c o n n a î tdans l’islam. Le dernier objectif de Mahometest de consolider cette unité en marq u a n tson pouvoir face aux deux grandes puis-sances qui se partagent alors le monde,Byzance et la Perse sassanide. Il engagealors à Mo’ta, au centre de la Jord a n i eactuelle, sa pre m i è re bataille hors des limitesde la péninsule arabique. C’est la pre m i è rec o n f rontation avec une puissance mondiale,prélude aux futures conquêtes que ses com-pagnons étendront jusqu’à l’Empire. En 630,une année avant sa mort, il engage avecsuccès sa bataille la plus importante pourconquérir la ville sainte, La Mecque, siègede la demeure de Dieu ou Kaaba, sanctuai-re construit par Abraham selon le Coran… Rediffusion le 7 février à 15.15
et le 13 février à 00.55
5. Le Coran
Un quart de siècle après la mort du prophè-te, le calife Othman achève de rassemblerles versets révélés à Mahomet qu’il organi-se dans un livre unique : le Coran.À 63 ans, Mahomet, épuisé et malade, faitun discours d’adieu dans l’aire sacréeautour de la Kaaba. Il souligne que sa dis-parition ne laissera rien d’autre à ceux quiont cru en lui que ce message céleste : leCoran, achevé par une dernière révélation.
C’est ce message qui est le thème principalde ce cinquième épisode. Cet unique legsde Mahomet a d’abord été conservé pourl’essentiel dans les mémoires des compa-gnons ou sur des supports de fortune, tellesdes omoplates de chameaux, qui ne consti-tuent pas un livre au sens habituel du term e .Il faut attendre un quart de siècle, après sam o rt, pour que son troisième successeur, lecalife Othman, recense les paroles écrites,les rassemble et les classe en un uniquedocument. Une telle réalisation n’allait passans poser des problèmes que le pouvoir arésolu dans une logique politique : le pro-phète n’était plus là pour donner des re c o m-mandations célestes. Ce dernier épisoderaconte l’émouvante émergence d’une vul-gate coranique qui ne s’est jamais laisséeappeler ainsi. Un certain dogmatisme veute n c o re entretenir l’illusion que le Coran estdescendu tel quel, tel que nous le lisonsmaintenant, d’un seul tenant du ciel…Rediffusion le 8 février à 15.15
et le 14 février à 00.50
20.45-22.35 Mahomet Suite et fin de l’exceptionnel documentaire sur l’épopée du prophète Mahomet,
fondateur de l’islam. Après la conversion de nombreux adeptes et l’établissement
d’une communauté à Médine, l’heure est à la diffusion du message pro p h é t i q u e
dans les pays voisins, même si elle nécessite la guerre. À la mort de Mahomet,
les souvenirs des compagnons et quelques supports de fortune
f o rment les rudiments du Coran qui reste à organiser sous sa forme définitive.
3 soiréesexceptionnelles avec Mahomet
présentées
par Hervé Claude
En partenariat
avec
28 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002
Quelques notions
Sunnisme et chiisme : à la mort deMahomet, l’unanimité se fait sur le nom dup remier calife, Abou Bakr, plus pro c h ecompagnon de Mahomet et père de sonépouse préférée Aïcha. Lui succèdentO m a r, puis Othman. Mais Ali, gendre etcousin de Mahomet, fait valoir ses droits àla succession. Un de ses partisans assas-sine Othman. Ali s’empare alors du califat.Une bataille meurt r i è re s’engage entre lesdeux clans (en 657 à Siffin). Ali est obligéde renoncer au califat et se fait assassineren 661 à Kufa. Les partisans d’Ali, quiconsidèrent que le successeur du Prophètedoit faire partie de sa famille, donnent nais-sance aux chiites (“les partisans”). Ils récu-sent les trois premiers califes. Le reste dela communauté va donner naissance à lafamille principale de l’islam, les sunnites(sunna veut dire tradition).Les sources : c o n t r a i rement aux Évangiles,où sont consignés la vie et le message deJésus, le livre sacré de l’islam, le Coran,n’est pas le récit linéaire de la vie de
Mahomet (571-632), même s’il en évoquede nombreux épisodes ; pour l’essentiel, ilfaut recourir à d’autres sources. En pre m i e rlieu, les h a d i t h s ou tradition prophétique, quisont de petits récits se rapportant à uneaction ou à une parole de Mahomet. Ils ontété transmis d’après un garant qui les tenaitd’un autre et ainsi de suite à travers lessiècles, jusqu’à un témoin oculaire direct quia approché le Prophète. C’est l’une desspécificités de la religion musulmane. Leplus grand rassembleur de ces h a d i t h s, AlBukhari, un Persan, les a répertoriés méti-culeusement en effectuant une enquêteauprès de mille personnes. Mais le pro b l è-me n’est pas résolu pour autant. On re c e n-se environ soixante quinze mille h a d i t h s,p a rmi lesquels, curieusement, des pointsde vue parfaitement contradictoires tro u v e n ttoujours de quoi s’alimenter à la sourc e .H é g i re : è re des musulmans dont la pre-mière date est l’émigration de Mahomet deLa Mecque à Médine, en 622 de l’ère chré-tienne.
jeudi 31 janvier
Mahomet
Biographie de Mahomet
(571-632)
571 - Naissance de Mahomet 610 - Première révélation reçue à l’âge de 40 ans 615 - Premières persécutions 619 - Mort de sa premièreépouse Khadija 622 - L’émigration ou Hégire :installation à Yatrib, future Médine 623 - Victoire de Badr –première grande bataille ou Jihad 627 - Bataille du Fossé 628 - Pacte de Houdabiya 629 - Prise de La Mecque 631, 632 - Mahomet assoit son autorité sur la péninsule arabique 632 - Mort de Mahomet
3 soiréesexceptionnelles avec Mahometprésentées
par Hervé Claude
1. Vers la prophétie
2. La révélation
“Thema”,
mardi 29 janvier à 20.45
3. Médine et la loi
mercredi 30 janvier à 20.45
4. Le pouvoir
et La Mecque
5. Le Coran
“Thema”,
jeudi 31 janvier à 20.45
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 29
22.35 Première séance.
Un jour sans soleil(Water Easy Reach)Film de Bent Hamer(France/Danemark/Norvège, 1998-1h35mn) - VOSTF Scénario : Bent HamerAvec : Eric Magnusson (Almar), Ingrid Rubio (Marta), Nicholas Hope (Windy),Paco Rabal, Luis Cuenca, Jose Luis Fonoll,Pilar Bardem (Gloria), Leif Andree, Gran Wyoming, Alfonso VallejoImages : Philipp OgaardSon : Per CarlesonMontage : Skafti GundmundssonMusique : The Flesh QuartetProduction : Bulbul Film, Liberator Productions,Zentropa, ARTE France CinémaARTE FRANCE
Dans un port espagnol, un jeune marinattend que sa montre soit réparée pourreprendre le large. Mais l’attente se prolon-ge et les rencontres se multiplient.L’expérience initiatique d’un jeune garçonqui découvre la vie sous tous les angles, lesmeilleurs comme les pires.A l m a r, jeune marin norvégien, fait escaledans un port espagnol. Son bateau re p a rtsans lui car il doit attendre que sa montreen or soit réparée par deux vieux horlogers.O r, ils prennent leur temps… Almar est seuldans une ville étrangère et ne parle pas l’es-pagnol. Il passe le temps dans un bard é s e rt où il re n c o n t re Wi n d y, un marin aus-tralien expérimenté avec qui il se lie d’ami-tié et qui lui dévoile les nombreuses facettesde la vie. Il re n c o n t re aussi Marta, une
l i v reuse de journ a u x .Tous les jours, Almar serend chez l’horloger pourr é c u p é rer sa montre, envain. Mais étant amou-reux de Marta, le tempspassé dans le port estplus supportable etp o u rrait même se pro l o n-g e r... Un jour, un vieuxg a rdien de phare se fait agre s s e r. Wi n d ydécide de le venger, sans se douter qu’ilmet ses amis en danger…
Une montre arrête le temps
Esseulé, coincé dans un endroit plutôti n h o s p i t a l i e r, Almar n’a qu’une seule idée entête : récupérer sa montre le plus vite pos-sible pour quitter les lieux. Il semble quedepuis son arrivée, le temps se soit arr ê t épour lui tout autant que pour sa vieillem o n t re. Après la re n c o n t re de Windy et deM a rta, il change pro g ressivement d’optique,cesse de s’obstiner à partir et envisagemême de re s t e r. Mais Almar ne semble pasê t re maître de ses choix. Amené à rester enEspagne par hasard, lemarin s’est résigné, etlorsqu’il pense enfinavoir repris sa vie enmain et trouvé le bon-h e u r, le sort s’abat ànouveau sur lui. Tout sepasse comme s’iln’avait pas le contrôlede sa vie. Son départ alieu le jour d’une éclip-se solaire : coïncidenceou signe du destin ?
Almar vit
dans l’attente
de pouvoir
reprendre
le large.
“Tu es en Espagne
et les choses prennent
leur temps.” (Windy)
14.00
Un job sanglant(Rediffusion du 26 janvier)
14.30
Album de famille(Rediffusion du 8 janvier)
15.15
Confucius, le maître chinois de Qufu(Rediffusion du 19 janvier)
16.15
L’épopée de l’Orient-Express(Rediffusion du 13 janvier)
17.25
Pas d’amour sans mensonges(Rediffusion du 22 janvier)
19.00
TracksMagazine musical
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ARTE ReportageLe cirque des petits pauvres
20.45
FictionMeurtres en sourdineTéléfilm de Christian Görlitz
22.20
La vie en faceGlobalisation : violence ou dialogue ? Documentaire de Patrice Barrat
23.25 (PDC : 23.20)
Profils La revue
John Malkovich Réalisation : Jérôme de Missolz
00.45 (PDC : 00.35)
Le dessous des cartes(Rediffusion du 26 janvier)
00.55 (PDC : 00.45)
Aguirre, la colère de Dieu(Rediffusion du 20 janvier)
02.30
Premiers comiques allemands(Rediffusion du 23 janvier)
30 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r févr ier 2002
19.00TracksMagazine musical(Allemagne, 2002-45mn)WDR
> Live : Bush
Créé à Londres en 1992, en pleine périodeg runge, Bush n’a cessé de pro g re s s e r. Sonp remier album, Sixteen Stone, a été six foisdisque de platine (“Comedown” ou“Glycerine” sont aujourd’hui considéréscomme des hymnes du rock altern a t i f ) .A u j o u rd’hui, après deux autres albums àsuccès et des années de conflits avec leurmaison de disques, le quartette animé parGavin Rossdale sort Golden State, leurmeilleur album, fruit d’une liberté art i s t i q u ere t ro u v é e .
> Backstage : mash-ups
Les m a s h - u p s sont le tout dernier antidotec o n t re l’ennui des boîtes européennes. Larecette (tout à fait illégale) : pre n d re deuxsuper hits, les mélanger soigneusement etles graver sur un vinyle. Kraftwerk et WhitneyHouston, George Michael et Missy Elliot :tout est possible ! Tr a c k s s ’ i m m e rge dansl ’ u n d e rg round londonien et part sur lestraces des mix les plus cradingues.
> Tribal : Film mexicain
Le succès international d’Amours chiennes,d ’ A l e j a n d ro Gonzalez Iñarritu, récompensépar un Oscar, prouve que le cinéma mexi-cain n’est pas mort. Les jeunes réalisateursa t t i rent de nouveau le grand public avecdes films traitant de sujets authentiquementmexicains. La production, qui avait atteintun creux historique en 1998 avec 11 films,est re p a rtie en 2000 avec 35 films. Tr a c k sp a rt sur les traces de la nouvelle vaguemexicaine.Rediffusion le 2 février à 16.40
20.15 ARTE Reportage.
Le cirque des petits pauvresRéalisation : Jean-François Boyer(France, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.
Le “Cirque du Monde” tente de réadapterles enfants des rues de Mexico à la viesociale en leur offrant une formation auxmétiers du cirque.À Mexico, environ 30 000 personnes –enfants, adolescents et adultes – viventdans la rue. La plupart gagnent leur vie envolant ou en dealant. Mais aux feux ro u g e s ,pour distraire les automobilistes, cert a i n sd ’ e n t re eux se font jongleurs, cracheurs defeu, clowns… Fondée par le célèbre Cirq u edu Soleil canadien (qui lui consacre 1 % deses bénéfices depuis 1995), l’org a n i s a t i o n“ C i rque du Monde” a repris l’idée desenfants de la rue et off re à ceux qui le veu-lent de sortir de leur misère. En entrant auc i rque, ils reçoivent une véritable form a t i o net un petit aperçu de ce que peut être unevie “normale”. L’ e x e rcice est difficile pour lesenfants et les jeunes à qui l’on demanded’oublier des années de marginalisation etsouvent de consommation de drogue pour,par exemple, se concentrer sur quatrepetites balles de jongleur. Sans faire demiracles, le cirque empêche au moins beau-coup de ces artistes amateurs de plongerdavantage dans la délinquance et la crimi-nalité. Jean-François Boyer a suivi ce déli-cat travail de réinsertion sociale, entre ro u-lotte et piste aux étoiles.
v e n d re d i 1e r f é v r i e r
Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.
Bush
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002 - 31
Téléfilm de Christian Görlitz (Allemagne, 1999-1h35mn) - VFAvec : Hannelore Hoger (Bella Block), Ben Becker (Boris), Stefan Kurt (Annabell),Richard Beek (Dolores), Eva Kryll (Bernadette Stein), Rudolf Kowalski (Simon Abendroth), Volker Lechtenbrink (le ministre régional de l’Intérieur)Photographie : Hans GrimmelmannSon : Benjamin Schubert, Wolfgang ReméMontage : Klaus DudenhöferCoproduction : Objectiv Film Hamburg, ZDF, ARTEZDF(Rediffusion du 28 janvier 2000)
Deux hommes sans histoires ont été assas-sinés. Puis c’est au tour d’un surveillant deparking. Dans les trois aff a i res, il n’y a nitémoins, ni mobile, ni indices. Pour lacélèbre commissaire Bella Block, on ne tuepas sans raison, et il est évident que lest rois meurt res ont été perpétrés par lamême personne. Pour son enquête, elle vare n c o n t rer Dolores, le travesti triste,Annabell, la splendide entraîneuse, Boris,un bien étrange ami des animaux, Adam etses aff a i res louches... La commissaire ,d’habitude plutôt blindée, ira de surprise ensurprise…
L’équipe du film
Le réalisateur Christian Görlitz a été l’assis-tant d’Ottokar Runze et de Hark Bohmavant de passer seul derr i è re la caméra. Ila tourné le Petit Va m p i re ( d i ffusé sur ART Een 1994), qui a reçu le Prix de la meilleuresérie TV pour enfants au Festival deChicago ainsi que le Prix Adolf-Grimme
1994. Pour Chute libre , également diff u s ésur ARTE, il a obtenu le Prix Adolf-Grimmeen 1997. Hannelore Hoger a travaillé surscène avec Peter Zadek et Claus Peymann,à l’écran avec entre autres Alexander Klugeet Volker Schlöndorff. On l’a vue aux côtésde Dennis Hopper et Heino Ferch dans lethriller de Thomas Bohn, Straight Shooter(1999). Elle a interprété à six reprises déjàle rôle de la commissaire Bella Block. BenBecker a déjà fait sensation avec sa nou-velle interprétation de Franz Biberkopf dansBerlin Alexanderplatz. Le Suisse StefanK u rt a reçu à deux reprises le Prix Adolf-Grimme. On a pu le voir sur les écrans fran-çais dans B e resina ou les Derniers Joursde la Suisse de Daniel Schmid (1999,coproduction ARTE, diffusé le 4 août 2001),avec Martin Benrath et Geraldine Chaplin.Il a aussi tourné dans Un amour de gang-ster de Volker Einrauch (une copro d u c t i o nARTE qui sera diffusé le 15 mars 2002).
20.45Meurtres en sourdineH a m b o u rg. Trois meurt res apparemment sans aucun lien entre eux.
Pour élucider le mystère, la commissaire Bella Block va devoir plonger
dans les bas-fonds de la grande ville et les tréfonds de l’âme humaine.
Une atmosphère
inquiétante se met
en place dès les
premières scènes :
tous les repères
se brouillent entre le
masculin et le féminin,
les bourreaux
et les victimes,
les hommes
et les animaux.
La caméra saisit
avec force la fragilité
déconcertante
de l’existence humaine.
Rediffusion
le 3 février à 00.10
Dans son enquête,
Bella Block croise Boris
(Ben Becker),
un bien étrange ami
des animaux…
32 - A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1e r février 2002
Avec : Matts Karlsson (Banque mondiale), Thomas Dawson (FMI), Mike Moore (OMC), George Soros (Open Society Institute),Bjorn Edlund (ABB), Bernard Cassen etChristophe Aguiton (ATTAC),Walden Bello et Nicola Bullard (Focus),Vittorio Agnoletto (Genoa Social Forum), Njoki Njehu (50 Years is Enough),Candido Grzybowski (Ibase,Forum social mondial), Oded Grajew (Civis, Forum social mondial), Hebe de Bonafini (Mères de la place de Mai),Rick Rowley (Indy Media),Eduardo Galeano (écrivain),Mark Mulloch Brown(PNUD), et puis Berlusconi, Bush, Chirac, Blair…
Documentaire de Patrice Barrat (France, 2001-1h)Enquête : Fulvia Alberti, Gonzalo Arijon, Patrice Barrat, Laurence Jourdan, Pierre PeyrotCoproduction : Article Z, ARTE, SRG SSR IdéeSuisse, en association avec WorldlinkTVARTE / SSR
11 septembre 2001. Après les milliers dem o rts invisibles survenues ce jour-là à NewYork et à Washington, certains parlent d’unec o n f rontation entre le Bien et le Mal, oud’une guerre entre religions. Très vite, on vad i re aussi que cette violence-là, ses causeset ses conséquences, ont à voir avec lamondialisation. Quelques semaines plus tôt,
avec la mort de Carlo Giuliani, un manifes-tant tué par un policier lors d’un sommet àGênes, en Italie, le conflit vit déjà un pre m i e rt o u rnant. Comme si les divergences étaientdéjà à leur comble. Jusqu’alors, la plupartdes re n c o n t res entre partisans et contesta-t a i res de la mondialisation néolibérale sesont soldées par des confrontations ver-bales, comme en témoigne le singulier dia-logue par satellite entre Davos et Port oA l e g re. Désormais, le Nord et le Sud, la“société civile” et les pouvoirs établis s’af-f rontent à la moindre occasion. Au point quetout semble remis en question, jusqu’à lalégitimité des uns et des autres à parler aunom des peuples. La mondialisation peuts’enliser dans davantage de violence ou êtreprise au piège de forces qui la dépassent. Pendant près d’un an, nous avons suivi dif-f é rents acteurs de ce conflit, et contribuép a rfois à ce qu’ils se re n c o n t rent. EntreSeattle et Doha, organismes multilatérauxtels que FMI, Banque mondiale, OMC,Nations unies, ONG, associations, multina-tionales et pouvoirs politiques sont lestémoins de notre enquête… Nous nous pro-posons d’essayer de compre n d re ce qui less é p a re et ce qui pourrait les rappro c h e r …
v e n d redi 1e r f é v r i e r
22.20 Globalisation : violence ou dialogue ?Depuis le 11 septembre, le mouvement contre la mondialisation libérale fait figure
d’accusé. Partisans et adversaires de la globalisation sont-ils condamnés à s’aff ronter ?
Pendant près d’un an, Patrice Barrat a rencontré les principaux acteurs du conflit,
du FMI à AT TAC, de l’OMC au Forum social, en contribuant parfois à leur dialogue.
Hebe de Bonafini,
une des mères
de la place de Mai.
En janvier 2001,
les participants
au forum de Davos
dialoguent par satellite
avec des militants
antimondialisation
à Porto Alegre.
A RTE MAGAZINE n° 5 - 26 janvier > 1 e r février 2002 - 33
23.25 Profils.
La revue
John Malkovich (France, 2001-1h15mn) Réalisation : Jérôme de Missolz Coproduction : ARTE France, Gloria FilmsProductions ARTE FRANCE
À travers le portrait d’une personnalité cul-turelle, cette émission tisse des liens, pro-pose des passages originaux vers d’autrescréateurs et d’autres disciplines. Ce soir,“La revue” accueille John Malkovich. John Malkovich est né en 1953 dans l’Illinois.Passionné de théâtre, il mène de front sesétudes universitaires et la mise en scène. Ildébute au cinéma en 1983 dans True We s tet surtout dans les Saisons du c œ u r, pourlequel il est nominé aux Oscars (meilleursecond rôle masculin). Le grand public led é c o u v re vraiment dans les Liaisons dange-re u s e s de Stephen Frears où il interprète lerôle de Valmont aux côtés de Glenn Close.John Malkovich tient une place à part dansla famille des grands acteurs américains.Cultivé, raffiné, son charisme tient égale-ment à la part sombre, violente, de sa per-sonnalité complexe. Monstre sacré,Malkovich est devenu une sorte de person-nage de fiction comme en témoigne le filmde Spike Jonze, Dans la peau de JohnM a l k o v i c h, où il joue son pro p re rôle.
L’obsession du corps
Ê t re comédien, c’est travailler sur le corpset sa posture, le mettre en scène, le trans-f o rmer jusqu’à l’exagérer ou le re n d re tota-
lement absent. Comme obsédée par lecorps, La Revue John Malkovich t r a v e r s ed i ff é rents terr i t o i res. Celui de la danse avecXavier Leroy e t ses troublantes contorsionsqui allient l’humour froid de Keaton et la sen-sualité du cirque ; celui des arts plastiquesavec Gilles Barbier dont l’œuvre burlesqueet grave est obsédée par la fuite deso rganes et les rébellions physiologiques,par le clonage, par la re p roduction ; celuide la perf o rmance avec Vanessa Beecroft ;celui de la photographie avec A n d r e a s
M a g d a n z qui a réalisé un re p o rtage sur unbunker souterrain de Berlin tenu secret etcomme hanté par l’absence des corps quiauraient dû l’habiter ; celui, enfin, de lavidéo avec Chris Cunningham et notam-ment ses clips pour Aphex Tw i n où, par lebiais du morphing, l’artiste est transform éen de pulpeuses pin-ups ou en une multitu-de d’enfants ayant tous son visage. Le toutponctué par des extraits d’œuvres vidéo –g o re et envoûtantes ! – du grand art i s t eaméricain Paul McCarthy et de Mike Kelley.
John Malkovich existe, Jérôme de Missolz l’a rencontré.
Andreas Magdanz,
explorateur
d’un bunker vide.
Xavier Leroy
et ses troublantes
contorsions.
Du 7 au 10 février 2002,
ARTE et La Ferme
du Buisson présentent
le Festival
“Temps d’images…
pour quelles histoires ?”,
une rencontre inédite
entre les arts de la scène
et de l’image.
A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22
D i recteur du développement
et de la coord i n a t i o n
H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02
P resse et relations publiques
Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45
Relations grand public et marketing
Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43
M u l t i m é d i a
A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61
A RT E DEUTSCHLAND TV
Téléphone (49) 7221/93690
Communication et marketing
Thomas P. S c h m i d
RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57
Communication
Marianne De Muylder
A RTE MAGAZINE
Publication d’ARTE France
ISSN 1168-6707
Rédacteur en chef
Silvain Gire 01 55 00 70 54
s - g i re @ p a r i s . a rt e . f r
Chef d’édition
Olivier Apprill 01 55 00 70 58
o - a p p r i l l @ p a r i s . a rt e . f r
S e c r é t a i re de rédaction
Nicolas Bertrand 01 55 00 70 56
n - b e rt r a n d @ p a r i s . a rt e . f r
Maquettiste
F l o rence Ti s s i e r 01 55 00 70 55
f - t i s s i e r @ p a r i s . a rt e . f r
Scanneriste
A rmelle Ritter 01 55 00 70 57
a - r i t t e r @ p a r i s . a rt e . f r
C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,
Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,
Josie Mély, Barbara Levendangeur,
C l a i re Sauvaire, Emma Colonna
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction
des photos sans autorisation est interd i t e .
© Couvert u re : Corbis Sygma
D i recteur de la publication : Jérôme Clément
E x e m p l a i re n° 5, vendredi 4 janvier 2002
I m p ression STIPA, Montre u i l
A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00
S e rvice de pre s s e
Fax 01 55 00 73 52
D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières
m d - b o u s s i e re s @ p a r i s . a rt e . f rLilian Gay (secrétariat) 01 55 00 70 35
P u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59
o - o l i v i @ p a r i s . a rt e . f rFrançoise Lecarpentier 01 55 00 71 28( p a rtenariats) f-lecarpentier@paris.art e . f r
S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41
c - c h e v a l i e r @ p a r i s . a rt e . f rNadia Refsi (assistante) 01 55 00 70 23
n - re f s i @ p a r i s . a rt e . f r
S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45
f - c h a m p s @ p a r i s . a rt e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44
c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r
C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47
a - b u i c h e @ p a r i s . a rt e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )
m - b a n g e rt @ p a r i s . a rt e . f r
Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42(En remplacement de Françoise Landesque)
g - m a u b a n @ p a r i s . a rt e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43
r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25
d - v a n b e u s e k o m @ p a r i s . a rt e . f r
F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46
v - d o re @ p a r i s . a rt e . f r
F l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48f - b o u c h e @ p a r i s . a rt e . f r
F o rum, Le dessous des cart e sIsabelle Courty 01 55 00 72 90
i - c o u rt y @ p a r i s . a rt e . f r
A RTE Info, Reportage, Reportage GEOCéline Chevalier 01 55 00 70 41
Fichier pre s s eRima Matta 01 55 00 70 37
r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f r
S e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50
e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f rOlivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f rGeneviève Duigou 01 55 00 70 53( a s s i s t a n t e ) g - d u i g o u @ p a r i s . a rt e . f r
A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83
h - s o u k @ p a r i s . a rt e . f r
S e rvice téléspectateurs
03 88 14 22 55
Minitel
3615 ARTE (1,29 F/mn)
I n t e rnet
w w w. a rt e - t v. c o m
w w w. a rt e p ro . c o m
> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e
des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m
La semaine prochaine (6)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 2 février
19.00 Le forum des Européens
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.10 Météo
20.15 Un job sanglant, documentaire
20.45 L’aventure humaine :
Dans le sillage d’Ulysse
21.45 Metropolis
22.40 Fiction : Inca de Oro
00.15 La lucarne : Rock contre la montre
01.20 Le fils préféré (r)
Dimanche 3 février
19.00 Maestro
20.25 ARTE Info / Météo
20.45 Thema : Drôles de malades,
avec le film Raccrochez,
c’est une erreur d’Anatole Litvak
00.10 Meurtres en sourdine (r)
01.45 Metropolis (r)
Lundi 4 février
19.00 Le magazine de l’environnement
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Le reportage GEO
20.45 Cinéma : La maison du docteur
Edwards d’Alfred Hitchkock
22.30 Grand format :
Nos amis de la banque
23.55 Court-circuit (le magazine)
01.00 Le fleuve d’or (r)
02.40 Chasse gardée (r)
Mardi 5 février
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Le reportage GEO
20.45 Thema : Peur sur la ville
23.00 Music Planet 2Nite :
Erik Truffaz et Tété
00.00 La nuit s’anime,
magazine de l’animation
00.25 Bob et Margaret
00.50 Roméo (r)
02.20 Le reportage GEO (r)
Mercredi 6 février
19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Le reportage GEO
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Japon : les années rouges
21.40 Musica : Hors les murs
22.40 Ciné-découverte :
Les portes fermées, film d’Atef Hetata
00.30 Salomon et la reine de Saba (r)
Jeudi 7 février
19.00 Voyages, voyages : Bénarès
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Le reportage GEO
20.45 Première séance :
Qui plume la Lune ?,
de Christine Carrière
22.20 Comedia : Hamlet de Shakespeare,
mis en scène par Peter Brook
00.25 La maison du docteur Edwards (r)
02.15 Le mariage de Fanny (r)
02.35 The Heart of the World (r)
Vendredi 8 février
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 ARTE Reportage
20.45 Fiction : Autrement
22.20 La vie en face :
Parcours homosexuels
23.15 Profils : Brook par Brook
00.25 Sur les traces de la reine de Saba (r)
02.10 Aéropostale (r)
Peur sur la villePrécarité, chômage,
inégalités sociales
engendrent une
délinquance qui alimente
le sentiment d’insécurité.
En Europe, certains
quartiers sont désormais
considérés comme
des zones de non-droit.
Comment assurer le droit
à la sécurité sans pour
autant devenir un État
policier ou laisser
se développer des milices
et l’autoprotection ?
Enquêtes dans “Thema”,
mardi 5 février à 20.45.
5
ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22
ARTE France8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland(Allemagne)
Schützenstraße 176530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92
28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse(Suisse)
Giacomettistrasse 3case postale 26
3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801
NPS (Pays-Bas)
Postbus 290001202MA Hilversum
Tél. 00 31 35 677 93 33www.arte-tv.com