Post on 09-Jun-2015
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Euro158, l’Ordre des Vainqueurs de Malte
[NB : J’ai réalisé ce CR après coup, à partir de très succincts mémos que j’avais réalisé au fil des
saisons. Il se peut donc qu’il y ait des erreurs de timing, n’hésitez pas à me contacter (brice.c@live.fr)
si une correction doit être apportée. Conséquence logique de cet état de fait, ce CR est assez
nombriliste dans le sens où je n’ai pas une assez bonne mémoire pour retranscrire précisément la
situation et la diplomatie des autres protagonistes, mes excuses pour cela]
Arrivée sur la partie, saison 2: La partie a commencé la semaine dernière, je ne me suis pas inscrit, préférant pallier aux probables ONR à l’issue du trimestre inaugural. Et ça n’a pas loupé : 11 places vacantes, plus d’un tiers des concurrents pour le trône qui attendent des remplaçants. Fort heureusement, les Aides de Camp veillent désormais à ce que les fiefs ONR bénéficient d’ordre minimaux (appel de chevaliers et attaque d’une terre limitrophe si possible), ce qui évite un trop grand handicap. Découverte de la carte : Parmi ces régences, l’île de Malte retient mon attention : c’est un challenge sympa que de jouer à partir de cette position, et faire bonne figure revêtirait déjà une certaine forme de victoire personnelle. Pour ajouter encore un peu de piment à l’affaire, l’île de Malte n’a pas été révolté au tour 1, du fait de ses ordres minimaux, alors que tout challenger commençant sur cette île enclavée choisirait à 90% de faire se révolter sa terre de départ pour amener ses chevaliers secondaires directement en Sicile. Du coup, pour le tour 2, je ne peux attaquer qu’une seule terre, et
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donc n’arborer que 3 provinces alors que bien d’autres blasons auront alors le potentiel d’en posséder 5 voire 6.
Préparatifs :
La diplomatie est importante, car je n’ai pas d’alliés, et une position pourrie. Un conflit précoce et ce serait déjà la fin pour moi. Je propose donc une alliance à Steve de Kabylie, qui est parti en Al’Hauts au premier tour : je lui fais croire que j’envoie mon chevalier-seigneur en Tunisie cette saison, et puisque je suis bien moins renommé que lui, cela ne peut que l’inviter au dialogue. Je négocie donc qu’il me laisse Tunisia, Gefara et donc tout le Maghreb Oriental. C’est toujours ça de pris.
Personne en Italie, si ce n’est un régent en Romagna, qui a pris Tuscany au premier tour. Je ne le contacte pas pour l’instant, car sa situation face au régent de Corse n’est pas très confortable. J’espère secrètement que les deux s’entredéchireront et que personne au Nord ne viendra piquer leurs terres. Côté grec, Sir Mikebye était en Morea et vient de prendre Attica, c’est à mes yeux le danger le plus urgent. J’attends mon débarquement en Apulia avant de le contacter, histoire de pouvoir lui mettre la pression.
Prévisions : Malte, Sicily et Apulia à la fin de ce second tour, avec tous mes chevaliers secondaires en Sicile, c’est pas du luxe, mais si la diplomatie tient la route, j’ai déjà une bonne partie de l’Italie et le
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Maghreb Oriental qui me sont promis. Ma RG devrait être correcte puisque la plupart des blasons du continent ont accepté mes propositions d’alliance, d’autant plus que je n’ai encore aucun conflit à l’heure actuelle (enfin un seul, car James a déclaré la guerre au premier tour à la régence de Malte pour lui permettre d’avoir une faible RG lors des combats ultérieurs. La paix est signée dès mon arrivée). Je profite de n’avoir que peu de dépenses pour appeler 3 nouveaux chevaliers.
Bilan saison 2, préparation saison 3:
Découverte de la carte : Pas de surprise. Des favoris se démarquent déjà, avec notamment le
tandem James/Régent de Vermondois (Jemairi) au niveau de la Confédération Germanique et de la
Belgique. Mais avec Lightéa en Angleterre, ça promet. Ma RG est toujours dans le milieu du tableau,
logique.
Préparatifs :
Je continue ma diplomatie au niveau européen afin de grappiller les points que je perds au
niveau de mon déficit de terres, et suis donc un peu contraint de développer un personnage
qui sort du lot : mon Abbé Carl von Clausewitz sera PDG de la Banque de Malte, maître de la
spéculation boursière et protecteur des écus de ses alliés. Le courant passe bien en général.
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Dans la foulée de l’armistice, James me propose une alliance, et je signe par la même
occasion un pacte avec Jemairi. Autant être opportuniste en se calant du côté des plus forts.
Je contacte Sir Mikebye, car Epirus est toujours neutre (il est allé en Thessaly). Je lui propose
qu’il prenne Epirus et qu’il me la vende dans la foulée pour 1000 écus, en échange de quoi il
achèterait ma neutralité. En effet, il s’est rendu félon face à Qin Shi Huangdi, le seul seigneur
présent au niveau du Maghreb Oriental, donc la perspective d’une certaine tranquillité à sa
frontière nord pourrait l’intéresser. Il me répond être d’accord. Par ailleurs, je contacte ce
fameux Qin Shi Huangdi : avec mon attaque en Tunisie, nous serons voisins à l’issue du tour.
Je le rassure sur mes intentions afin qu’il ne mobilise pas trop de forces à notre frontière, et
donne l’ordre de lui déclarer la guerre. J’ordonne aussi une déclaration de guerre au régent de
Romagna sans le contacter au préalable.
Prévisions : J’attaque donc Campania à partir de Calabria pour remonter vers l’Italie du Nord, tout en
achetant Epirus à Sir Mikebye pour verrouiller directement l’accès à l’Italie. Depuis la Sicile, je scinde
mes chevaliers en deux groupes : ceux qui vont rejoindre l’Italie pour aider mon chevalier-seigneur
dans ses conquêtes, et ceux qui vont partir conquérir le Maghreb Oriental en débarquant cette saison
en Tunisia. Seulement 6 terres à l’issue du tour 3 donc.
Bilan saison 3, préparation saison 4:
Découverte de la carte : Arf ! Sir Mikebye ne m’a pas vendu Epirus, mais en plus il l’a vendue à son
allié ottoman, Salah. Personnellement, cette vente n’est pas bloquante, puisque je n’avais même pas
pris la peine d’aller en Apulia afin d’arriver plus rapidement en Italie du nord, mais Mikebye peut
désormais attaquer cette terre sous mon nez puisque je lui avais promis ma neutralité. Cela
m’apprendra à être trop gentil. Du coup, mes chevaliers secondaires de Calabria ne me servent à rien
cette saison, j’ai que 5 terres, et c’est pas maintenant que je vais rattraper mon retard ^^.
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Préparatifs :
Missive à Mikebye pour l’informer qu’il ne survivra pas à cette campagne (ce qui fut chose
faite plus tard dans la partie), et je contacte Qin Shi pour faire la paix, en lui montrant que la
mort de Mikebye m’intéresse grandement. Ce qui me permet de planifier l’attaque de Gefara
sans prévoir trop d’armées. Tiens, Hass Talieb est neutre, et Steve est plus renommé que
moi : hop, un petit chevalier pour chiper cette province sous son nez, ça me fera du bien côté
RG.
Côté italien, je contacte enfin le Régent de Romagna, qui s’est débarrassé du Régent de
Corse mais qui lutte désormais contre Sir Lorhon, un seigneur félon de la région du Tyrol. Je
lui propose mon aide en échange de l’acquisition du Latium et de Spoleto (et de toutes les
terres au sud de celles-ci). À mon grand étonnement, il accepte sans discuter, la situation
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militaire ne doit pas être si bonne que ça contre son ennemi. Je reste en guerre contre lui et
attaque Latium, arguant que je pourrai attaquer Spoleto le tour prochain sans risquer la
félonie, puis signer l’armistice. Je déclare par ailleurs la guerre à son ennemi, officiellement
pour baisser sa RG, ce qui ne m’empêche pas de prévoir participer à sa joute [il veut remonter
à sa renommée suite à sa félonie sur La Valette (Ardanaz)]. Je déplace des chevaliers
secondaires en Campania et déclare la guerre à Mikebye en prévision de son arrivée en
Apulia.
En fin de la semaine, je m’arrange avec le Régent de Vermondois (Jemairi) pour faire un
échange Gefara/Orléans. Cela me permettra d’avancer sur le front du Maghreb Oriental avec
une seule armée (moins de frais). Le seul souci, c’est que je fais ainsi ingérence dans le
conflit qui oppose deux gros tandems : James/Jemairi contre Richard Cœur du Lion/Raymond
des Baléares (Espagnols), alors que j’avais promis à Raymond de ne pas l’embêter dans sa
guerre contre les germano-belges. Mais je n’ai trouvé personne d’autre pour l’échange, alors
tant pis (ceux qui ne me voient que comme un seigneur toujours prêt à trahir seront un peu
étonnés de cet état d’âme, mais il y a bel et bien certaines promesses que je n’aime pas
rompre, surtout lorsqu’elles ne concernent pas directement mes intérêts. Or je n’avais
clairement pas intérêt à faire ingérence dans ce conflit).
Prévisions : 8 terres à la fin de la saison, mais très peu d’armées (je dois avoir 1500h), donc une
bonne gestion financière avec déjà la Sicile qui commence à devenir un centre de recrutement
correct. Grâce à ma diplomatie, je devrais être bien placé après la phase des impositions (d’autant
plus que j’appelle 2 nouveaux chevaliers). Les prochaines saisons du côté de l’Italie du nord vont être
déterminantes : si je n’ai pas d’accès aux Alpes, je risque d’être très limité en terme d’expansion.
Bilan saison 4, préparation saison 5:
Découverte de la carte : Pas mauvaise la saison, j’ai piqué Hass Talieb tout en prenant Gefara, j’ai
pris Latium, mais Mikebye a débarqué en Apulia. En Italie du Nord, Sir Lorhon et le Régent de
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Romagna sont vraiment occupés à se combattre, je suis en guerre avec les deux, nickel. Je finis 3ème
en RG, quelque chose comme ça, avec 8 terres, merci au tournoi de Sir Lorhon que j’ai remporté.
Haut tableau RG
Préparatifs :
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NB : Mise en place des blocs :
Au Maghreb, je n’ai plus qu’à foncer en Tripolitania, Qin Shi ne peut, au mieux, que défendre.
Steve s’énerve contre moi à propos d’Hass Talieb, et réclame que je « quitte le Maghreb ».
Ma réponse officielle est « Oui mais… etc etc », mon sentiment officieux est de me préparer à
la guerre dans la région, mais comme nous sommes encore alliés pour l’instant, je tente un
petit appel aux alliés à son encontre, ça l’obligerait à déclarer quelques guerres, réduisant
donc sa RG.
En Italie, j’attaque Tuscany (régent de Romagna), Spoleto (neutre, peut-être attaquée par Sir
Mikebye) et Apulia avec un petit chevalier, pendant qu’un bon commandant défend
Calabria/Campania.
Théoriquement, je fais donc un +4 terres, ce serait sympa. Je déclare la guerre aux deux
alliés de Mikebye dans la région : Salah et Laurent de Savoie, histoire de pouvoir débarquer
en terre hellène sans risque de félonie la saison prochaine. La joute royale s’annonce
disputée, mon chevalier-seigneur n’est pas si mal placé bien que certains blasons partent
clairement favoris. J’appelle 3 nouveaux chevaliers (c’est le souci avec les positions centrales,
on a rapidement besoin de beaucoup de commandants).
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Prévisions : 12 provinces et 14 chevaliers, je devrais rester au contact des gros favoris si je gère un
peu à la royale. La pacification de l’Italie ne devrait plus tarder, ça me permettrait de me préparer au
combat contre Steve.
Bilan saison 5, préparation saison 6:
Découverte de la carte : Quelle prestation pourrie de mes chevaliers à la royale ! On ne peut pas dire
que la Banque de Malte ait brillé. Pire, c’est Sir Lorhon qui remporte les 15 000 écus, oui oui, celui qui
était félon il y a quelques saisons. Du coup il a deux très bons chevaliers, et pas mal d’écus. Argh, et
Apulia qui n’est pas tombée ! Mon petit chevalier s’y est cassé les dents, il est mort et ses 251h avec
lui… Une résolution à oublier ^^. Ah non, l’attaque en Tripolitania est passée comme dans du beurre,
Spoleto et Tuscany sont passées sous mon contrôle (le Régent de Romagna ne possède plus que
Liguria), et puis mon appel à Steve a marché, pire, Lightéa (Angleterre) lui a aussi fait un appel, si
bien que mon voisin du Maghreb doit déclarer une dizaine de guerres. Sa RG ne s’en remettra jamais,
surtout qu’il vient de perdre pleins de chevaliers et toutes ses armées à cause d’un manque d’écus !
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Haut tableau RG
Préparatifs :
En priorité, je négocie avec Sir Lorhon. On s’entend sur une paix, avec un arrangement où il
me vend Romagna pour 500 écu. En échange de quoi je l’aide plus ou moins directement à
combattre le grand favori actuel, qui n’est autre que mon propre allié James, dont le fief
s’étend de la Mer du Nord (Holstein) jusqu’aux Alpes (Savoy). Je m’arrange avec ce même
James pour qu’il me laisse Liguria.
Raymond n’appréciant pas trop ma présence en Orléans, je la fais se révolter, tandis que le
Régent de Vermondois pille aussi Gefara de son côté.
Je prévois d’attaquer Libya et de la vendre directement à James pour ne pas être trop
embêté. Je fais une grosse attaque-défense du côté d’Apulia, ça devrait passer cette fois.
Pour Steve, il ne devrait plus être plus renommé que moi avec ces guerres, donc je demande
au Régent de Vermondois (Jemairi) de m’aider pour lui déclarer la guerre en un tour, et je
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déclare aussi la guerre à Raymond car il possède la Corse et des chevaliers sur les terres de
Steve.
Prévisions : +3 terres -1 révolte +1 achat -1 vente, pour arriver à 13 donc, avec Gefara qui sera
neutre à l’abri. Je devrais posséder toute l’Italie jusqu’à Romagna/Tuscany/Liguria. L’annulation
d’alliance avec Steve va marquer l’ouverture prochaine d’un nouveau front au Maghreb Occidental,
alors que le front Nord-Italien est sur le point de se stabiliser, que le front Sud-Italien s’apprête à
passer en Grèce et que le front au Maghreb Oriental tente de débarquer en Crète.
Bilan saison 6, préparation saison 7:
Découverte de la carte : Steve a vendu Kabylia à Raymond des Baléares, cela me rend la monnaie
de ma pièce pour Orléans, je peux pas dire grand-chose, mais bon, ça me bloque pas du tout puisque
j’avais déjà déclaré la guerre à Raymond. Steve a aussi essayé de me faire un appel aux alliés, mais
pas de chance, nous ne sommes plus alliés ^^. 13 terres, l’objectif a été atteint.
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Haut tableau RG
Préparatifs :
Bon, j’ai quand même pas tellement de bons chevaliers en Tunisie et en Italie. Même pas
tellement de bons chevaliers tout court. Je décide donc d’appeler pas moins de 5 nouveaux
chevaliers.
La diplomatie bat son plein : James est clairement favori, et une coalition s’est formée contre
lui (Anglais+Espagnols+Sir Lorhon), alors j’essaie de m’y incruster. Seul bémol : ma guerre
contre Steve. S’ensuit alors des échanges intéressants avec Steve et surtout Raymond des
Baléares (celui qui sera son protecteur si j’ose dire tout le long de la partie). À la sortie, nous
tombons d’accord sur le fait que Steve et moi ne nous nous attaquons pas, mais que
Raymond révolte Kabylia et Corse (pour qu’elles reviennent ensuite à Steve), tandis que nous
signons tous la paix. Bien entendu, c’est pour mieux lancer mon offensive, direction la
Provence, la Corse, mais aussi la Kabylie et El Golea.
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James me demande de manière urgentissime des soldats pour combattre Sir Lorhon : ce-
dernier prépare en effet une grosse offensive avec son armée, une victoire serait capitale.
J’accepte, et lui transfère 2300 soldats (la moitié du total de mes effectifs à ce moment de la
partie).
Côté oriental, j’attaque enfin Epirus, Silentrequiem, mon seul allié dans les Balkans, m’avait dit
qu’il me la laissait. Plus au sud, j’attaque en Crète : Mikebye va se sentir à l’étroit !
Prévisions : 18 chevaliers et 19 terres, avec le soutien de James contre Raymond des Baléares, ça
devrait être bien. J’espère pouvoir rester dans le wagon de tête côté RG.
Bilan saison 7, préparation saison 8:
Découverte de la carte : Argh ! J’ai foiré deux attaques : Kabylia, où Steve a fait une défense
statique avec 2000h, et Epirus, que Silentrequiem a pris sous mon nez. Le reste nickel. Kabylia est
neutre (Raymond l’a bel et bien pillée), et je suis en paix avec les Espagnols, ce qui me permet de
temporiser du côté de la Provence, pour mieux me concentrer sur Steve. James a tué Lorhon de son
côté.
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Haut tableau RG
Préparatifs :
Encore une saison riche en diplomatie. La mort expresse de Lorhon ne plaît pas à la coalition
de l’Ouest, qui se met à accuser plusieurs seigneurs de trahison. Forcément, de par ma
réputation de traître, ça tombe sur moi en premier. Mais ils m’accusent d’avoir été au courant
des plans de Sir Lorhon, et de les avoir divulgués à James, or Sir Lorhon ne m’a jamais mis
au courant d’un tel plan. Et pour le transfert de soldats, c’est invisible, donc ils ne peuvent rien
prouver. Silentrequiem est accusé à son tour, à tort je pense parce qu’il n’avait pas plus intérêt
que ça à aider James. Ce dernier a simplement bien joué le coup, avec un petit coup de
pouce furtif de ma part.
Côté RP, cet imbroglio a tout de même généré de manière plus ou moins directe pas moins
de 26 articles de gazette (à voir ici) et une discussion initiée par mon PDG sur la place
publique (à voir ici). Cela m’était sorti de la tête, mais j’avais bien craqué sur un article où mon
Abbé Carl von Clausewitz se muait pour quelques instants en Karl Lagerfeld, un trip qui me
fait encore sourire ^^.
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Ensuite, je dois discuter avec Silentrequiem : il a pris Epirus sous mon nez, pas top. Il me
rétorque qu’il ne veut pas me laisser Epirus, pour m’empêcher de contrôler les deux rives de
l’accès entre la Grèce et l’Italie, ni Attica, car c’est une province à 40 000 de population. Je lui
réponds qu’il m’en faudrait bien une des deux, parce que je ne signe pas des alliances pour
qu’on me dise que je n’ai le droit à aucune terre derrière. Après quelques missives, j’obtiens
sa parole qu’il me laissera Morea, Kyklades, Bithnia, et toutes les terres au sud de celles-ci.
Sur le coup (et aujourd’hui encore), je pense que je ne suis pas perdant, et je suis donc moins
pressé dans mes conquêtes au sein de la Mer Égée.
Vis-à-vis de Raymond et de Steve, c’est parti pour une phase de guerre, mais je regrette
vraiment mon échec en Kabylie : en mettant un peu plus de soldats, j’aurais rapidement
menacé le cœur des terres de Steve en élargissant son front. Tandis que là, ma province-clé
de Tunisie est exposée, heureusement que mon appel de chevaliers a été favorable dans la
région. Je rappelle encore 2 nouveaux généraux pour compléter. Le souci, c’est que je ne
peux pas attaquer Kabylia cette saison : elle est neutre, et Raymond pourrait donc l’attaquer,
en m’y rendant félon. Je me contente donc d’attaquer Sardinia, ce devrait être une formalité,
mais aussi Al’Hauts depuis El Golea, car de bons chevaliers de Steve sont en Adrar, de sorte
que je devrais perdre El Golea. Un petit chevalier s’occupe de reprendre Gefara, qui avait été
laissée neutre par Jemairi il y deux saisons, tandis qu’à l’Est je défends Crète tout en prenant
Kyklades, de quoi couper en deux Sir Mikebye (son ancien allié Salah a rapidement été ONR,
donc Mikebye lui a déclaré la guerre pour récupérer ses provinces ottomanes). James s’est
retrouvé avec un chevalier correct appelé en Libya : comme je manque un peu de main
d’œuvre dans le coin, je lui propose qu’il lance l’attaque d’Addifah (neutre) et qu’il me revende
Libya. Il pourra ensuite déplacer son chevalier dans les îles de la Mer Égée pour m’aider. Côté
chevaliers, j’ai du retard en terme de qualité, donc on planifie une petite joute croisée avec
Silentrequiem.
Prévisions : +3 terres, pour arriver à 20 provinces, et 20 chevaliers au total. Raymond devrait me re-
déclarer la guerre pour mettre en danger mon front en Provence, où il me massacrerait : je n’ai
aucune terre de levée dans le coin, et mes chevaliers (dont mon chevalier-seigneur) sont clairement
inférieurs aux siens. Mais d’un autre côté, sa neutralité est utile à Steve puisque ses chevaliers
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couvrent certaines provinces du Maghreb. Je récupère Libya et cède Crète à James pour continuer sa
couverture.
Bilan saison 8, préparation saison 9:
Découverte de la carte : Raymond n’a pas attaqué Kabylia, elle est restée neutre. Mais je me suis
tellement persuadé la semaine dernière qu’il l’attaquerait que je n’ai même pas pris la peine d’y
déplacer mes chevaliers de Tunisie. Et je suis resté neutre avec Raymond, résultat : deuxième saison
où je ne peux pas menacer les terres du littoral maghrébin ! C’est à se frapper la tête contre le mur ^^.
En plus l’attaque en Al’Hauts a lamentablement échouée (j’y perds 300h) car Steve y avait en fait un
bon chevalier. Pour me remonter le moral, mes autres projets ont abouti, et Raymond a dû oublier
d’attaquer Kabylia, car il avait donné l’ordre de la vendre à l’un de ses alliés, alors qu’il ne la possédait
pas. Content de ne pas être le seul à faire des bêtises ^^. 19 terres donc.
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Préparatifs : J’appelle encore 2 nouveaux chevaliers, parce que ça va pas tarder à s’exciter au nord. Je ferais mieux de jouter, mais je n’ai vu qu’après coup que j’aurais pu économiser pas ma de frais en soignant plutôt la renommée de mes chevaliers existants plutôt que d’essayer d’en appeler de meilleurs. Il n’empêche que nous renouvelons tout de même nos joutes croisées avec Silentrequiem. Sa position dans les Balkans (il contrôle de Slovenia à Dobruja) fait qu’il me protège de toute menace venant de l’Est. James me protège encore un peu au Nord, mais il abandonne clairement l’idée de conserver son fief inviolé, et se concentre nettement sur les Anglais, au grand dam de ma Banque qui voit donc Raymond grappiller plusieurs provinces pour peu d’efforts. Sur mes frontières Ouest, il va falloir mettre du mouvement : je déclare la guerre à Raymond et à Richard (le voisin espagnol de Raymond), en espérant pouvoir progresser au Maghreb dans les saisons à venir. En attendant, Steve peut m’attaquer avec ses chevaliers qui se sont déplacés sur la terre neutre de Kabylia : je ne peux pas défendre Sardinia donc je l’impose fortement, histoire de laisser très peu d’écus à Steve. Je défends Tunisia avec 6000h environ. Depuis Hass Talieb, je lance 3000h à l’assaut d’El Golea, en pensant que Steve foncera en Hass Talieb avec ses forces, et que je pourrai passer dans son dos avec mon armée et 3 chevaliers : je n’aurais ensuite plus qu’à grappiller son fief de l’intérieur pour baisser encore sa RG et l’obliger à piller ses provinces. Prévoyant de voir arriver ses armées aux portes de Tunisia, j’y construit une enceinte fortifiée pour 5000 écus, où attendra l’un de mes meilleurs chevaliers, à portée de la Sicile, où je lève quasiment à coef maximal. Dans les îles hellènes, Mikebye semble s’être retranché derrière sa forteresse en Attica avec tous ses soldats. Tant mieux, ça rend mes conquêtes tranquilles, et Silentrequiem est obligé de temporiser un peu. Depuis Kyklades, je me dirige donc vers Lydia, histoire de poser le pied en Turquie. Je prends Rhodes par la même occasion. Ce trimestre, je n’oublie pas de déplacer (enfin) un chevalier en Kabylia. James me vend Tyrol contre 2000 écus. Je propose à Silentrequiem de lui vendre l’un de mes terres du Maghreb que je pourrais être amené à conserver : El Golea, Hass Talieb ou Al’Hauts, et ce pour 1 écu sans contrepartie.
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Prévisions : +3 terres, pour arriver à 22, et 22 chevaliers. Il va falloir que je suive de près les gestes de James, car même s’il peut désormais compter sur le soutien de La Valette (Ardanaz), je doute qu’il compte tenir ses terres du côté des Alpes : Raymond pourrait facilement s’y engouffrer et menacer de nombreuses terres italiennes jusqu’alors bien au chaud.
Bilan saison 9, préparation saison 10:
Découverte de la carte : Ouille, Steve a défendu El Golea avec toutes ses forces. Bye bye mes 3000 soldats et mon bon chevalier… Steve n’a perdu que 250h dans l’histoire, mais n’a pas pris la peine d’attaquer Hass Talieb, c’est toujours ça. Il a envoyé un chevalier au casse-pipe, avec 23 soldats contre la Tunisie : il s’est fait tué par mes paysans, sans doute un problème dans ses transferts. Par contre, il a envoyé pas moins de 3500h reprendre la Sardaigne. Silentrequiem a finalement acheté Brabant à James, terre qu’il va perdre rapidement puisque les Anglais avaient anticipé la transaction. Et du coup, je ne suis pas protégé en Hass Talieb. À l’Est, Mikebye a fait sortir une petite armée de sa forteresse pour reprendre Kyklades, ça m’arrange pas trop, surtout que James lui a déclaré la guerre, donc la Crète est exposée, et je n’ai aucun chevalier correct en couverture. Je comptabilise 20 provinces.
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Haut tableau RG
Préparatifs :
Mon premier réflexe est d’appeler 2 ou 3 chevaliers, en croisant les doigts pour qu’un correct
arrive en couverture de Crète. Mais je dois lever plus de 5000 soldats en Romagna pour
défendre la Corse et anéantir rapidement l’incursion de Steve, donc ce sera pour plus tard. Je
monte aussi une petite armée pour reprendre la Sardaigne, tandis qu’une grosse armée au
départ de Tunisia (6500h) s’occupe de prendre Kabylia (enfin !). Je n’ai ni les moyens ni la
volonté de défendre Hass Talieb, et laisse mon meilleur chevalier derrière les fortifications de
Tunisia. Près de Raymond, je défends Provence en statique, priant pour qu’il soupçonne la
présence d’une forteresse (qui n’existe pas) afin qu’il ne s’engage pas aveuglément sur mes
terres.
Dans les îles, j’ordonne à mon bon chevalier de Lydia de rebrousser chemin pour reprendre
Kyklades, tandis que deux petits chevaliers sont dotés de soldats pour reprendre Crète et
Lydia au cas où elles seraient attaquées par Mikebye.
Prévisions : Côté terres, je devrais m’en sortir avec un +3, en visant les 23 possessions. J’espère
faire bonne impression à cette seconde joute royale, même si mes chevaliers sont clairement pourris
par rapport à ceux de James, Raymond, Steve…
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Bilan saison 10, préparation saison 11:
Découverte de la carte : Ah bah ça n’a pas loupé, mes chevaliers n’ont pas été plus brillants à cette
joute royale qu’au cours de la cinquième saison… Pire, c’est Steve qui a gagné, donc 15 000 écus et
2 chevaliers d’un très bon niveau (250-300 de reno). En Tunisie, mon meilleur chevalier est à 200.
Mes combats en Corse et Sardaigne ont été couronnés de succès, et je perds logiquement Hass
Talieb. Raymond n’a pas attaqué Provence, il est prudent, ça m’arrange. Mais bon, il est en train de
me contourner par le Nord, c’est pas forcément mieux. Dans les îles grecques, oh les bourdes… Mes
deux petits chevaliers ont été défaits lors des attaques de Lydia et de Crète, deux possessions
désormais aux mains de Sir Mikebye… Mon chevalier en Kyklades se retrouve un peu esseulé… Et le
pire, c’est que Silentrequiem a pris Attica, donc les chevaliers de Mikebye se retrouvent téléportés
dans les îles grecques et ottomanes.
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Haut tableau RG
Préparatifs :
Bon déjà, faut que je règle mes soucis du côté des îles grecques. Une garnison en Libya me
coûte cher, mais au moins je suis sûr que Mikebye ne vienne pas m’embêter au Maghreb
Oriental, où j’ai zéro chevalier. Je dois aussi lever des troupes pour mon chevalier isolé en
Kyklades, à coefficient pourri. Ajoutez à cela un renforcement de mon armée de Tunisie et
l’appel de 5 chevaliers, principalement pour tenter de regarnir mes rangs à l’Est, et vous
comprendrez que ma RG va souffrir. Raymond va prendre le large, l’avantageant de manière
non-négligeable dans nos possibles combats.
Voilà une saison très défensive pour moi : j’ordonne simplement de reprendre Lydia depuis
Kyklades, et tout le reste n’est que de la défense statique (Tunisia, Provence) ou de l’abandon
pur et simple de position (Kabylia), faute de pouvoir alimenter tous mes fronts. Je fais une
petite joute chez moi, et mes chevaliers partent jouter une nouvelle fois chez Silentrequiem.
Histoire de réduire mon front à l’Ouest, je vends Kabylia (et Sardinia le cas échéant) à
Silentrequiem. Cela devrait obliger Steve à se concentrer sur la Tunisie, où je l’attends de pied
ferme. James m’informe qu’il peut reprendre Crète avec le chevalier qu’il avait appelé il y a
plusieurs saisons dans la région : nickel, je lui rachète la terre immédiatement pour 2000 écus,
amortissant ainsi ses frais de levée d’armée.
Prévisions : Avec un peu de chance, je devrais faire un +1 donc, pour arriver à 22 terres. Je rame
pour décoller du seuil d’une vingtaine de provinces, c’est fou ! Steve pourrait venir se casser les dents
sur ma forteresse de Tunisia dès ce trimestre, ce serait cool.
Bilan saison 11, préparation saison 12:
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Découverte de la carte : Gros vide au Nord-Est, Silentrequiem vient de tuer Pentos de Kur, qui avait
envoyé combattre son chevalier-seigneur un peu en mode touriste. Bien que tout le mérite revienne à
mon allié, les terres de son ennemi défunt vont revenir à La Valette et à Anderson Prust, car Pentos
utilisait leurs terres comme « couverture » pour attaquer Silentrequiem. La Valette devient clairement
favori, surtout depuis que je galère avec mes bourdes, ça devrait décoincer les négociations avec mes
ennemis de l’Ouest. Sir Mikebye survit en me prenant Rhodes, mais c’est clairement sa dernière
saison.
Haut tableau RG
Préparatifs :
À force d’échanges longs et dynamiques, je convaincs Raymond (et Lightéa) de nous
entendre au moins de manière tacite afin que La Valette ne chipe pas le trône pendant que
nous nous entre-déchirons. Ce fut moins une quand même, car Raymond m’a transmis son
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
accord définitif le dimanche en fin d’après-midi, et la réso a été lancée le dimanche en début
de soirée. Notre accord consistait notamment à ne pas nous attaquer mutuellement (statu
quo). Cela tombe bien, je n’avais pas les moyens financiers et militaires de songer à une
grosse offensive contre ses positions de toute manière ^^. Raymond et Lightéa me disent
toutefois qu’un accord sera difficile à trouver avec Steve, or si je dois continuer à combattre
Steve, je pourrai difficilement aider Lightéa et Raymond à guerroyer contre La Valette. Mais
j’ai ma petite idée pour forcer un peu la main à Steve…
Mes frais militaires annexes se limitent donc à quelques levées dans les îles, pour me
permettre de conserver des terres et de priver Mikebye des siennes (attaque de Bithnia et de
Morea), de sorte que je dégage des écus pour lever 5000h supplémentaires en Sicile : mon
bon chevalier de Tunisia va tenter le bluff de sortir de sa forteresse avec tous ses soldats
(12 800h) et aller combattre le chevalier-seigneur de Steve dans l’oued d’Hass Talieb, alors
que celui-ci a 100 points de renommée de plus que mon général. C’est du quitte ou double,
mais bon, si je devais rater ce trône, autant que je ne puisse pas nourrir de regrets.
La Valette me propose une joute croisée, mes chevaliers vont pouvoir s’entrainer un peu et
mon chevalier-seigneur pourrait s’améliorer, c’est nickel.
Prévisions : Une attaque décisive en Hass Talieb. Si je la rate, ou si Steve attaque Tunisia, c’est le
cœur de mon fief qui est exposé, avec très peu de chevaliers en couverture. Mais si je réussis, Steve
devrait pouvoir accepter la voie de la négociation, et je pourrais passer à 24 terres.
Bilan saison 12, préparation saison 13:
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Découverte de la carte : Victoire en Hass Talieb ! Clairement, Steve ne s’attendait pas à ce que je
change de stratégie, et j’ai donc rencontré 7000h en face de mes 12 800 soldats. Heureusement qu’ils
n’étaient pas plus nombreux, puisque la qualité du chevalier-seigneur de Steve m’a fait perdre 4900h,
tandis qu’il perdait de son côté 5600 soldats. Je compense à l’occasion mon différentiel de niveau,
puisque mon chevalier y gagne 80 points de renommée, et Steve en perd 29. À l’Est, James a attaqué
Rhodes sans me prévenir. Il possède quand même Addifah et Rhodes, alors que si je regarde le
déroulement de la campagne, il ne m’a pas tellement aidé, et mon coup de pouce contre Sir Lorhon
n’a jamais été suivi d’une réelle volonté de combattre Raymond efficacement. Raymond et moi avons
respecté notre première saison sous le signe d’un accord de non-agression. Mes chevaliers n’ont, une
fois n’est pas coutume, pas brillé lors de la joute chez La Valette, mais mon tournoi m’a rapporté une
vingtaine de points de reno.
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Tableau RG (tous les seigneurs vivants)
Préparatifs :
Je contacte James pour lui demander de me céder Rhodes ou Addifah, au choix. Il est en exil
en Angleterre, et sa puissance militaire condensée sur une ou deux provinces rend sa survie
quasiment acquise jusqu’à la fin de la campagne. Avec ses nombreux chevaliers, il suffirait
que Lightéa et le Régent d’Ulster n’aient pas assez d’armées et de chevaliers pour que James
réitère sa manœuvre d’Euro157 : s’infiltrer dans le fief ennemi et y exploser en réalisant des
attaques multiples. Je doute qu’il ait à ce point besoin de deux terres. Mais il refuse. Je pense
qu’il est reconnaissant de l’aide de La Valette (qui n’a pas faire grand-chose d’autre que de
s’étendre sur les anciennes terres de James pour l’instant…), alors il ne veut pas trop
favoriser un possible couronnement de mon blason. Ni une ni deux, j’ordonne l’annulation de
mon alliance avec James : s’il ne veut pas me rendre mes terres, j’irai les chercher moi-
même. J’en profite pour demander à Silentrequiem de déplacer les chevaliers qu’il a mis à
mes frontières (se méfierait-il de moi ?) vers Kyklades et Bithnia, afin qu’ils arrivent le plus tôt
possible près de Rhodes, histoire qu’ils fassent couverture vis-à-vis de James (et aussi,
avouons-le, afin que Silentrequiem n’ait pas de chevaliers stationnés sur ses propres terres
frontalières) .
Je contacte bien évidemment Steve, en lui montrant que mon accord avec Raymond
fonctionne bien. Sa défaite en Hass Talieb l’amène sans doute à examiner ma proposition
avec une plus grande attention, et accepte de négocier. L’accord est trouvé en milieu de
semaine : il récupère Kabylia cette saison (toujours sous le contrôle de Silentrequiem
actuellement) et m’achètera Hass Talieb la saison suivante pour 1 écu. Dans l’histoire, je
recule certes théoriquement jusqu’en Tunisia/Sardinia, mais ne plus avoir à combattre ses
chevaliers surpuissants me permet d’économiser les dernières dizaines de milliers d’écus qui
restent encore dans les coffres de mes provinces. Ma Banque n’était franchement pas si loin
de la faillite.
Avec Raymond, place à la seconde phase de notre accord : je lui vends Provence, en
échange de quoi je peux attaquer Lombardy. Là encore, cet accord me sauve la vie :
Raymond aurait pu déferler sur toutes mes terres italiennes, et s’emparer notamment de
Romagna dont la population est supérieur à 40 000 âmes. Au lieu de ça, ses armées font
demi-tour vers La Valette (en reprenant tout de même mon acquisition de Tyrol au passage),
et mes terres d’Italie sont à nouveau sécurisées.
Je planifie un échange Dobruja contre Libya avec Silentrequiem : cela isole Addifah en cas de
conflit avec James, et couvre une partie du front de mon allié en cas de conflit avec Anderson
Prust. Le camp de l’Ouest m’invite à deux joutes (Raymond et Richard), je dispache mes
chevaliers entre les deux, et je les invite à une joute chez moi dans le même temps.
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Prévisions : Je devrais redescendre à 23 terres, mais l’absence de combats contre Steve et
Raymond me permet de gonfler le bonheur de mes terres, histoire de recoller à La Valette et à
Raymond au-dessus du seuil des 1000 points.
Bilan saison 13, préparation saison 14:
Découverte de la carte : La Valette et moi sommes tous les deux à 24 terres, et il est plus renommé
que moi à raison de 50 points seulement. J’ai plus de terres que prévu car Raymond n’a pas acheté
Provence, repoussant son acquisition au tour prochain. Mon gros boost en RG s’explique par le gros
bonheur de Lydia (94, avec une population qui a dépassé la barre des 30 000) mais aussi et surtout
par l’excellente progression de mes chevaliers aux joutes de Raymond et de Richard, où je suis passé
avec mon chevalier-seigneur et deux de mes chevaliers secondaires de 200 points environ à plus de
300 (enfin une prestation correcte lors d’un tournoi !!). Pour la première fois de la campagne, la qualité
et la quantité de mes chevaliers en Italie du Nord me permettrait objectivement de tenir tête à
Raymond en cas de gros combat, bien que je sois encore et toujours bien inférieur en terme de
ressources financières. Au Maghreb, Steve a pris Kabylia avec un chevalier de reno 140 et seulement
500 soldats, mais il n’a pas signé la paix.
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Tableau RG (tous les seigneurs vivants)
Préparatifs :
Tout d’abord, je contacte Steve, parce que même si son arrivée en Kabylia n’est pas très
menaçante, il peut clairement attaquer Tunisia ou Sardinia alors que nous avions négocié la
paix. On dit souvent que je ne respecte pas mes accords, mais la plupart du temps, je ne suis
pas le premier à faire défaut sur mes engagements ;). Dans sa réponse, il m’assure n’avoir
pris qu’une précaution « au cas où », et qu’il signera la paix cette saison tout en m’achetant
Hass Talieb 1 écu.
Pour Raymond, je m’enquiert de l’absence d’achat de Provence, et lui propose d’emblée de
rattraper le coup afin que cet ajournement ne décale pas toute notre entente territoriale : je le
laisse attaquer Provence, je lui vends Liguria 1 écu, et en échange il me vend Savoy 1 écu.
Entre lui et Steve, ça me fait déjà -2 terres théoriquement à la fin de la saison.
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
À l’Est, j’ai bien échangé Dobruja contre Libya, Anderson Prust s’inquiète un peu par mail,
surtout qu’il voit mon chevalier 200 arriver en Thrace. J’essaie d’apaiser un peu ses craintes,
sans aller faire du zèle inutile : Silentrequiem semble très motivé pour partir au combat cette
saison. James refuse toujours de me vendre Rhodes ou Addifah, alors qu’il vient de grappiller
plus de la moitié de la Grande-Bretagne, tout en signant la paix avec le Régent d’Ulster. Ce-
dernier vient d’ailleurs de se rendre félon en tentant de déclarer la guerre en un tour à Lightéa,
qui se retrouve chassée des îles.
Dans un premier temps, puisque je suis en pleines révisions, je ne me pose pas trop de
questions : je valide les accords qui ont été passés avec les seigneurs de l’Ouest, je continue
d’amener mes chevaliers vers La Valette et aux frontières d’Anderson Prust. Le trône me
paraît plus que compromis, car si La Valette n’est pas couronné (ce qui n’est pas évident
puisqu’une simple félonie sur Prust pourrait lui donner pas mal de terres, et que même à la
régulière sa défaite n’est pas assurée), ce sera Raymond qui pourra prendre un maximum de
terres sous son nez, alors que je risquerai fortement d’être enfermé entre Silentrequiem et lui,
qui plus est avec peu de chevaliers à disposition.
Du coup, je commence à cogiter et à regarder la carte et la diplomatie de plus près : j’ai quand
même un très bon placement de chevaliers vis-à-vis des frontières ennemies à l’Ouest : bons
chevaliers en Hass Talieb, à portée de Kabylia, en Provence et en Ligurie (chevaliers
invisibles) et à portée de Savoy/Switzerland/Tyrol/Carinthia. Mais en plus, ma neutralité vis-à-
vis de James et son alliance avec mon propre allié et voisin Silentrequiem me permet
d’espérer un petit retournement.
Le souci, c’est que si je romps mon accord avec Steve et Raymond, ils vont me le faire payer
cher avec pas mal d’armées derrière. Et Dieu sait qu’ils ont plus de potentiel financier que
moi… Pareil pour Silentrequiem, qui n’est même pas encore en guerre contre Anderson Prust
et qui a quelques bons chevaliers sur ou près de mes terres, et qui seraient donc rapatriés à
mes frontières en cas d’annulation d’alliance voire de guerre en un tour. En clair, je n’ai
clairement pas de pronostics favorables en cas de conflit conventionnel avec n’importe quel
voisin.
Donc je n’ai pas le choix, je vais tester une manœuvre que je n’ai pas eu souvent l’occasion
de mettre à l’épreuve mais qui, justement, devrait me permettre d’utiliser l’effet de surprise,
malgré les soupçons légitimes de tous les seigneurs quant à une possible trahison de ma part.
Je passe alors mes ordres, en prenant bien soin de tout revérifier : une erreur de gestion ou
dans l’enchainement, voire quelques échecs dans mes attaques, et je pourrais échouer au
pied du trône, m’exposant ensuite à la vengeance ennemie, d’autant plus que je serai double-
félon. J’assure quand même un peu mes arrières en m’assurant que Steve ainsi que
Raymond me proposent la paix à l’issue de la phase diplomatique : si je rate mon hold-up, je
ne serai en guerre qu’avec James (peu important) et Silentrequiem.
En gros, le plan consiste à attaquer les positions de Raymond et de Steve, qui ne devraient
pas trop s’attendre à des offensives massives, puis à me rendre félon sur James (ce qui me
rend immédiatement neutre vis-à-vis de Silentrequiem) en Rhodes, tout en essayant de m’en
emparer au passage, puis à me rendre félon sur Silentrequiem à ses frontières mais aussi au
cœur de son fief puisque j’ai deux chevaliers qui sont positionnés sur ses terres (cela est
possible car les rapatriements de chevaliers ne se font qu’en fin de tour, donc malgré ma
neutralité avec Silentrequiem, mes chevaliers sont toujours sur ses terres au moment de
l’attaque).
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Dans le détail, voilà la liste chronologique des attaques :
Carinthia, dont j’ai négocié avec Raymond l’attaque pour pouvoir me rapprocher de La
Valette . Probabilité de succès : 90%
Switzerland, hors de portée du front avec La Valette, peu de risques d’y trouver une armée
statique. Probabilité de succès : 80%
Savoy, dont j’ai négocié l’attaque en échange de la vente de Liguria. Probabilité de succès :
95%
Languedoc, qui est attaquée à partir d’une terre que Raymond croit démilitarisée,
totalement à l’intérieur de son fief. Probabilité de succès : 90%
Kabylia, où Steve ne devrait pas avoir des milliers de soldats. Probabilité de succès : 70%
El Golea, où est peut-être stationné son chevalier-seigneur, invisible depuis sa retraite d’Hass
Talieb. Il lui restait à peine 2000h, mais j’imagine qu’il peut quand même se renforcer un peu,
au cas où, j’y envoie donc 3000 courageux soldats. Probabilité de succès : 80%
Al’Hauts, une attaque totalement annexe avec 300h et un chev à 140 de reno, au cas où
Steve aurait transféré l’armée qui y résidait auparavant. Probabilité de succès : 5%
Rhodes, terre appartenant à James, avec qui je suis neutre. Je me rends donc félon, et cela
annule mon alliance avec SilentRequiem qui est aussi allié à James. Ce-dernier possède
néanmoins un chevalier 244 en Rhodes, avec sans doute environ 500h, alors avec mon
chevalier 38 ça risque d’être folklorique. Je tente quand même le coup, avec 3100h.
Probabilité de succès : 70%
Attica, du coup, je suis neutre avec SilentRequiem, donc je peux attaquer à ses frontières. La
résistance devrait avoisiner le zéro, et c’est bien sur ses terres que j’espère faire la différence
pour atteindre le seuil de victoire. Probabilité de succès : 90%
Epirus, idem. Probabilité de succès : 95%
Verona, idem. Probabilité de succès 95%
Macédoine, au cœur du fief de SilentRequiem, ça ne devrait pas poser de problème.
Probabilité de succès : 95%
Thessaly, idem, mais j’attaque avec un chevalier 18 de reno, donc j’ai pas intérêt à
rencontrer ne serait-ce qu’une petite garnison professionnelle. Probabilité de succès : 80%
Ajoutez à cela que la seule terre censée être attaquée à mes frontières est la Provence, en
accord avec Raymond. Je doute qu’il y envoie beaucoup d’hommes alors que La Valette le
chatouille sérieusement à ses frontières Nord-Est : je place donc une garnison de 1000h.
Probabilité de ne pas perdre cette province : 70%
Sans oublier le grand classique, la proposition d’échange de terres avec un allié (ici le Régent
d’Ulster) qui me permet d’avoir une terre en plus (Northumbria) sans lui en céder en retour
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Prévisions : Pas moins de 13 attaques et une défense statique, plus l’achat, sans vendre Liguria ni
Hass Talieb, donc je pourrais passer de 24 à 35 voire 37 terres ! Assez large pour espérer la victoire,
mais avec ma double-félonie, il ne faut pas que La Valette dépasse aussi le seuil des 31 terres de son
côté…
J’ai voué une partie de ma diplomatie à convaincre James que la partie devrait durer encore un peu
(afin que La Valette ne se sente pas pressé par le temps) et à encourager Lightéa pour qu’elle
mobilise quelques forces contre La Valette, puisqu’elle souhaitait se concentrer exclusivement sur
James et le Régent d’Ulster. Par ailleurs, Raymond me contacte quelques jours avant la clôture des
ordres et m’informe qu’un « mouchard » l’a mis en garde contre mes velléités de trahison à son égard.
Je fais alors mon possible pour endormir ses craintes à court terme.
En attendant la résolution, je n’ai plus qu’à croiser les doigts…et accessoirement à réviser ^^.
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Bilan saison 14, couronnement:
La réso m’a semblé durer une éternité ! Mais finalement le verdict tombe : couronné avec 34 terres
(seulement !). Bon ça fait moche d’être tombé très bas en RG (de 1300 à 750), mais j’ai l’intime
conviction que je n’aurais pu agir autrement si je voulais le trône.
La carte est visible en ligne ici
Tableau final RG (tous les seigneurs survivants)
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
J’ai raté mon attaque sur Al’Hauts, logique, mais aussi ma défense de Provence (Raymond avait
assuré le coup), mon attaque en Switzerland (j’ai rencontré une grosse armée de réserve, mais
qu’est-ce qu’elle foutait là ? ^^) et mon attaque en Carinthia (Silentrequiem l’a attaquée avant moi
sans même m’en parler).
Pour ma cinquième couronne sur la scène européenne, me voilà décoré de l’Ordre des Vainqueurs de
Malte par Athys de Saint-Aignan, rejoignant ainsi le cercle très fermé de Rois issus de cette île
enclavée. Malte repasse sous domination normande 920 ans après Roger de Hauteville :o).
Bilan campagne :
Partie très sympa donc, et même sans couronne j’aurais été comblé. Militairement j’étais dans une
situation pourrie, avec très peu de ressources financières, donc c’est un miracle que je m’en sois bien
sorti face à Raymond et Steve. La coopération avec Silentrequiem a été fructueuse, avec notamment
pas mal de joutes croisées et même un échange de terres l’avant-dernière saison. J’ai un peu
appréhendé ma trahison à son égard pour la quête de la victoire, mais ce sentiment s’est rapidement
dissipé lorsque je me suis rendu compte que l’idée de jouer cavalier seul avait germé dans son esprit :
attaque de Tyrol et Carinthia sans entente préalable, et missive à Raymond pour le tenir au courant de
mes plans ! James et Lightéa nous ont offert un spectacle impressionnant au Nord, avec James qui
est passé par tous les stades : favori, survivant avec une seule terre, puis finalement maître de la
moitié des îles anglo-saxonnes, voire de leur totalité si la partie avait continué.
Je me rends compte en lisant mon précédent compte-rendu (Euro157) que la conclusion reste
sensiblement la même :
« Je reste donc fidèle aux fondements de mon personnage (quelques trahisons) tout en introduisant
une part d’honnêteté et de fidélité (relative) via la notion d’intérêt personnel, et prêchant la parole du
principe d’ « ennemis transitoires » : un ennemi « mortel » ne sert qu’au RP et à figer la diplomatie.
Récit de campagne, Europe, Abbé Carl von Clausewitz / Bricec An 158
Mais en tant que compétiteur, il peut être intéressant d’adapter ses ennemis selon la situation, et de
toujours leur proposer une porte de secours si cela peut servir ses intérêts (et accessoirement les
leurs, sinon je ne vois pas pourquoi ils accepteraient ^^). Bref, un grand merci à tous donc, et
notamment à tous ceux avec qui j’ai pu échanger, comploter, planifier, négocier, ainsi qu’à ceux qui
ont le temps et la volonté de réaliser un compte-rendu de cette même campagne : nul doute que des
éclairages différents permettront d’embrasser une vue globale des évènements. A la prochaine ! :) »
NB : Merci à Raymond des Baléares (Raymond de Tripoli) et à James pour leurs Comptes-Rendus et
pour les cartes qu’ils ont partagé