Post on 25-Mar-2016
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PLUS BMW approuve Vision X3, les structures légères et le meilleur des équipements de mesure récents.
COLLISIONQUEBEC.COM
Les propriétaires de CARSTAR Rawdon abordent leur atelier comme un investment.
CARDINAL COURIERS
Le choix des recycleurs en
matière de livraison.
LE MARKETING
SIMPLEÇa n’a pas
besoin d’être compliqué.
LA RÉVOLUTION DES ROBOTS
Ils sont déjà parmi nous.
CARSTAR et CSN arrivent au Québec.
PRINTEMPS 2013 l 4,95$ l Convention de la poste-publications numéro 40841632 l 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC, J8Z 1V8
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Voyez nous comme une extension de votre atelier. Depuis les revêtements automobiles à tous les matériaux de réparation et fournitures dont vous avez besoin pour un travail bien fait. Ateliers à petit ou gros volume. À base d’eau ou de solvant. Nous proposerons un système de refinition conforme à votre atelier afin d’améliorer votre productivité et votre compétitivité. La peinture, c’est ce que nous fabriquons. C’est nous.
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SOMMAIRE
PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 03
À VOUS LA PAROLE Nous voulons connaître vos commentaires sur tout ce que vous lisez dans Collision Québec. Envoyez vos réactions à editor@collisionrepairmag.com.
17
PLUS BMW approuve Vision X3, les structures légères et le meilleur des équipements de mesure récents.
COLLISIONQUEBEC.COM
Les propriétaires de CARSTAR Rawdon abordent leur atelier comme un investment.
CARDINAL COURIERS
Le choix des recycleurs en
matière de livraison.
LE MARKETING
SIMPLEÇa n’a pas
besoin d’être compliqué.
LA RÉVOLUTION DES ROBOTS
Ils sont déjà parmi nous.
CARSTAR et CSN arrivent au Québec.
PRINTEMPS 2013 l 4,95$ l Convention de la poste-publications numéro 40841632 l 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC, J8Z 1V8
VISIONNOUVELLE
Volume 4 Numéro 1, Printemps 2013
23
VOTRE SOURCE INTERNET La ressource au Canada pour des renseignements sur la carrosserie. De nouveaux articles et des grands titres à tous les jours. Visitez collisionquebec.com.
COUVERTURE
ARTICLES
SECTIONS
NOUVELLES
17 LE MEILLEUR DES DEUX MONDESL’équipe de CARSTAR Rawdon aborde la réparation de la carrosserie d’un pointde vue technique et d’affaires.
34 LE DERNIER MOT par Mélanie GrondinRoborevolution.
20 LA VISION DE BMWLe programme agréé de BMW.
6 NOUVELLESCARSTAR continue sa croissance au Québec; CSN et Carrossier ProColor s’associent; nouvel outil SSQauto; nouveau VP administratif pour NAPA.
23 LA PRÉCISIONLes systèmes de mesure les plus récents et performants.
14 CARDINAL COURIERSLe choix des recycleursen matière de livraison.
26 À LA LÉGÈRELes fabricants utilisent de plus en plus de matériels exotiques pour respecter les normes CAFE.
31 LE MARKETINGDe nouvelles techniques et des méthodes éprouvées pour des résultats positifs.
04 BILLET DU DIRECTEUR par Darryl SimmonsConfidentiel!
31
COUVERTURE : De gauche: Patrick Duplessis, Claude St-Onge et Claude Taylor.Photographie par Peter Ford.
04 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
ÉDITEURDARRYL SIMMONSpublisher@collisionrepairmag.com
RÉDACTEUR EN CHEFMIKE DAVEYeditor@collisionrepairmag.com
RÉDACTRICE DE LANGUE FRANÇAISEMÉLANIE GRONDINmelanie@documensolutions.com
ADJOINT À L’ÉDITEURRYAN POTTSryan@mediamatters.ca
DIRECTRICE ARTISTIQUEDANIELA LUBERTOdaniela@collisionrepairmag.com
RÉDACTEUR ADJOINTANDREW ARDIZZIandrew@mediamatters.ca
TRADUCTEURSMÉLANIE GRONDIN
STAGIAIRESABBY COHOE, CINDY XIN, HAYDEN KENEZ
VP RELATIONS INDUSTRIELLESGLORIA MANN (647) 998-5677advertising@collisionrepairmag.com
ABONNEMENTUn an 24,95 $ / deux ans 35,95 $Collision Québec est une publication bimensuelle de Me-dia Matters Inc., au service des intérêts commerciaux de l’industrie de la carrosserie. Les articles dans Collision Québec ne peuvent être reproduits sous aucune forme sans l’autorisation écrite de l’éditeur. L’éditeur se réserve le droit de refuser toute publicité et décline toute responsabil-ité pour les opinions et déclarations faites par les publici-taires ou les chroniqueurs indépendants. Tout fait, opinion ou déclaration présentés dans cette publication appartient uniquement aux rédacteurs et chroniqueurs et ne peut être d’aucune façon considéré comme étant des déclarations, opinions ou témoignages faits par l’éditeur.
IMPRIMÉ EN BEAUCE, QUÉBEC,PAR SOLISCO IMPRIMEURS, ISSN 1707-6072CONVENTION DE LA POSTE-PUBLICATIONS NUMÉRO 40841632PORT DE RETOUR GARANTI
Envoyez l’avis de changement d’adresse et copies non délivrés à : 186, rue Jean-Proulx, Suite 104, Gatineau, QC J8Z 1V8
AUSUIVANTTout le monde peut tirer profit de nouvelles perspectives.
Je vous remercie sincèrement de lire Collision Québec , mais j’aimerais vous demander une faveur : pouvez-vous vous assurer que d’autres le lisent aussi?
Je ne parle pas de vos clients dans la salle d’attente. J’ai été dans quelques ate-liers où ils avaient encadré un article que nous avions fait sur leur entreprise et j’adore voir ça. Ça me rend fier de voir que ces ateliers veulent montrer à leurs clients qu’ils ont figuré dans nos pages. Cela dit, il s’agit de votre magazine et non celui de vos clients, il n’y a donc pas de raison de le laisser traîner dans votre salle d’attente.
Je suis prêt à gager que d’autres per-sonnes, des personnes œuvrant dans l’industrie, tireraient profit de nos pages. Vous le savez tout aussi bien que moi, mais votre entreprise ne tourne pas au-tour de vous.
Votre équipe complète, des bureaux à la production, a intérêt à ce que l’entreprise continue de croître. Il est donc bien mieux de leur prêter le magazine que de le laisser traîner dans la salle d’attente ou votre bureau.
Trouvez une histoire intéressante et montrez le magazine à quelqu’un d’autre. Il pourrait s’agir de n’importe quoi, de la photo d’une personne que vous con-naissez à un article que vous voulez partager avec certains membres de votre équipe parce que vous pensez qu’ils le trouveront utile.
Notre objectif, à chaque chronique et article, est d’offrir à votre équipe une fenêtre sur les dirigeants de l’industrie et un aperçu sur la manière dont les
Par Darryl Simmons
autres ont réussi. Ça pourrait déclencher quelque chose de bien.
Après que le magazine a fait le tour de l’atelier, continuer à le passer aux au-tres. Par exemple, il y a peut-être quelque chose que vous aimeriez montrer à vos assureurs ou à vos fournisseurs.
N o u s a v o n s b e a u c o u p p l u s d’information qu’avant. Vous pouvez transporter des milliers de livres dans votre poche, et la majeure partie des con-naissances publiques peut être lue à l’aide de votre téléphone. Par conséquent, on semble se noyer dans l’information, car la plupart des renseignements ne nous intéressent pas.
Ce magazine contient de l’information concentrée et filtrée pour vous donner le meilleur. Lorsque nous contemplons un article, nous nous posons une question simple : « Est-ce que ça aiderait les car-rossiers? » Sinon, on ne le publie pas.
Nous croyons que l’information vous aidera. Regardez ce numéro, et je vous garantis que vous y trouverez au moins une chose d’utile, que ce soit au sujet de la production, des bureaux, des fournis-seurs, voire votre vie personnelle et l’équilibre travail/famille.
Après avoir trouvé ce qui peut vous aider, cherchez ce qui pourrait aider votre équipe, vos partenaires. Vous ne le regretterez pas. CQ
TROUVEZ UNE HISTOIRE INTÉRESSANTE ET PRÊTEZ LE MAGAZINE.
magazine
Trainingmatters.caTHE TRAINING PORTAL FOR COLLISION REPAIR
Collision Québec est publié par Media Matters Inc., l’éditeur de :
BILLET DU DIRECTEUR
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les
périodiques du ministère du Patrimoine canadien.
CARSTAR est un fier commanditaire des Alouettes de Montréal.
Bénéficiez du soutien et de l’expertise de notre réseau.En devenant un partenaire franchisé CARSTAR, vous vous joignez à un réseau de plus de 400 centres en Amérique du Nord, et de plus de 170 centres à travers le Canada. Nous sommes d’avis que le nombre fait la force alors que nos partenaires franchisés profitent de nos relations avec les assureurs, de notre expertise en mesure de rendement, de nos activités de positionnement de la marque auprès des consommateurs et de notre appui soutenu en gestion.
La société CARSTAR a récemment été nommée l’une des sociétés les mieux gérées au Canada et, à ce titre, nous cherchons à nous associer aux meilleurs afin de continuer de renforcer notre nombre à travers le pays.
Pour de plus amples renseignements et pour en apprendre davantage, veuillez contacter Yves Robichaud, directeur général régional du Québec, soit par téléphone au (514) 473-7527 ou par courriel à yrobichaud@carstar.ca.
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06 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
NOUVELLES
CARSTAR Canada continue sa croissance au Québec et accueille
cinq nouveaux ateliers à son réseau : CARSTAR St-Élie, à Sher-
brooke; CARSTAR Val-d’Or; CARSTAR Métabetchouan; CARSTAR
Rawdon; et CARSTAR St-Rémi d’Amherst.
Appartenant aux frères Gérard et Paul Roy, qui cumulent
plus de 50 années d’expérience combinée, CARSTAR St-Élie
mérite la réputation établie par le père des frères Roy au sein
du marché sherbrookois.
L’atelier CARSTAR Val-d’Or, quant à lui, appartient à Steve Bou-
lianne. Il se spécialise dans la réparation de nombreux types de
véhicules, notamment les véhicules récréatifs, les motocyclettes,
les motoneiges, etc. CARSTAR Val-d’Or offre aussi des services de
réparation de pare-brise.
CARSTAR Métabetchouan appartient et est opéré par Pierre La-
joie et son épouse Sylvie Gagné. Ouvert depuis 1990, l’atelier a
établi une excellente réputation grâce aux services offerts et à son
implication. Le centre possède un atelier de mécanique complet et
offre un service de remorquage. Membre actif de la communauté,
le centre commandite les Chevaliers de Colomb, le Club Optimiste
et le cercle agricole régional.
À CARSTAR Rawdon, Claude Taylor, qui possède plus de 20 ans
d’expérience au sein de l’industrie de la carrosserie, gère l’atelier.
Claude St-Onge, quant à lui, est responsable de l’administration
financière et technique. Claude Taylor gère les estimations et le
service à la clientèle. CARSTAR Rawdon fut établi en 1991 et a
depuis développé une réputation solide en matière de satisfaction
des clients et de qualité.
Finalement, CARSTAR St-Rémi d’Amherst appartient aux
époux Martin St-Louis et Stéphanie Daviault. CARSTAR St-Rémi
d’Amherst est reconnu par toute la communauté pour son ser-
vice à la clientèle impeccable, son enthousiasme et son intégrité.
Membre de nombreuses associations, le centre commandite une
variété d’activités sociales, notamment le Relais pour la vie de
Mont-Tremblant.
CARSTAR tient à féliciter tous ces nouveaux ateliers.
CARSTAR continue sa croissance au Québec
NAPA CMAX peut répondre à tous vos besoins en peinture, matériel d’atelier, pièces de mécanique et de carrosserie
Tout sous un même toit :
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08 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
NOUVELLES
CSN Collision & Glass s’est associé au réseau basé au Québec
Carrossier ProColor pour créer le plus grand réseau canadien
de carrossiers.
En tant que membre de CSN Collision & Glass, Carrossier ProColor
représentera dorénavant les intérêts de CSN au Québec. La nouvelle
alliance stratégique créera le plus réseau d’ateliers de carrosserie du
Canada, avec plus de 270 ateliers.
Il y a de nombreuses synergies entre les deux groupes, en matière
de géographie, de culture, de valeurs et de vision.
« Géographiquement parlant, nous sommes très bien positionnés
pour répondre aux besoins de nos partenaires en assurance. Non
seulement cette alliance aidera-t-elle à ren-
forcer et à développer CSN et Carrossier
ProColor, mais elle nous permettra aussi de
fournir une solution nationale complète »,
dit Flavio Battilana, chef des opérations de
CSN Collision & Glass. « Avoir un partenaire
au Québec nous permettra de nous concen-
trer sur la pénétration de marchés comme le
nord de l’Ontario, l’Alberta et d’autres coins
du pays. »
Michel Charbonneau di-
rige le réseau Carrossier
ProColor pour Uni-Se-
lect. Il dit que les ateliers
Carrossier ProColor du
Québec continueront à uti-
liser ce nom.
« Notre siège social actuel continuera de gérer la partie Carrosier
ProColor du réseau, tout en travaillant de près avec le siège social
de CSN au niveau canadien », dit-il.
Charbonneau dit aussi que les deux réseaux ont déjà des choses
en commun.
« Le nouveau réseau comprend des ateliers de carrosserie choisis
pour leur haut taux de rendement et leurs standards en matière
d’excellence, ce qui permet une meilleure qualité de service, dit
Charbonneau. La satisfaction des clients et les indices clés de
performance du réseau sont les priorités des deux réseaux. Nous
continuerons d’offrir un service de haute qualité partout au Canada. »
Le partenariat CSN/Carrossier ProColor a créé le plus grand ré-
seau du Canada, mais Battilana dit que la croissance va continuer.
« Notre objectif pour les cinq prochaines années est d’avoir 350
ateliers partout au pays, dit Battilana. Nos études ont démontré
que nous aurions pu nous développer nous-mêmes au Québec,
mais que ça aurait pris beaucoup plus de temps. Mais, ce qui
est plus important que la vitesse sont les nombreux avantages
offerts par ce partenariat en plus de simplement agrandir le
nombre d’ateliers du réseau. »
Un de ces avantages est le fait que
Carrossier ProColor n’est pas seulement
un réseau d’ateliers de carrosserie. C’est
aussi un consortium d’achat sous la
bannière d’Uni-Select.
« Ce partenariat aidera les ateliers de
CSN à augmenter leur pouvoir d’achat,
d i t Charbonneau. I l y a auss i des
avantages stratégiques pour les deux
entreprises. Nous offrons des solutions
nationales aux assureurs ainsi que des
solutions régionales pour ceux qui n’opèrent qu’au Québec.
Ce partenariat nous donne le pouvoir d’un consortium d’achat
et d’un réseau national en un. »
Battilana et Charbonneau indiquent tous les deux que
l’objectif principal du partenariat est de fournir aux assureurs
des normes nationales de rendement.
« CSN et Carrossier ProColor ont toujours eu des objectifs
similaires : développer un réseau durable qui offre des répa-
rations de haute qualité ainsi que des indicateurs clés de
performance, et donne un haut taux de satisfaction, dit Battilana.
Nous apprenons déjà beaucoup l’un de l’autre et nous continu-
erons d’apprendre et de croître au cours des années à venir.»
Pour plus de renseignements sur CSN Collision & Glass,
veuillez visiter csninc.ca.
CSN ET CARROSSIER PROCOLOR S’ASSOCIENT POUR CREÉR LE PLUS GRAND RÉSEAU CANADIEN
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Par Mike Davey
Flavio Battilana.
MichelCharbonneau.
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Lecture
Photo
Envoi
RepairCenterTM FastPhoto est le système de gestion des photos principal des ateliers de carrosserie. Il est conçu pour aider les ateliers à améliorer l’efficacité des opérations, tout en les guidant vers une plus grande rentabilité. Le système aide les ateliers à s’améliorer, à devenir rentables et à grandir tout en fournissant une documentation qui est meilleure, plus rapide et plus exacte, et ce, pour chaque commande de réparation.
RepairCenterTM FastPhoto Manager de Mitchell permet aux ateliers de classer, de redimensionner, d’organiser et de lier des photos aux commandes de réparation et aux estimations de manière automatique, ce qui élimine le processus laborieux de les classer manuellement. Ceci est possible grâce à l’appareil photo numérique FastPhoto de Mitchell spécialement conçu pour permettre aux photographes de documenter une variété d’images et de les transférer sans fil. L’appareil photo est facile à utiliser et permet aux utilisateurs de lire un code à barres, de prendre la photo et de partager les images avec les clients, avec un seul bouton.
Scott Noseworthy de Fix Auto Ottawa Innes utilise le système depuis janvier 2012. Il dit que le système RepairCenterTM FastPhoto a récemment prouvé sa valeur lorsque la région d’Ottawa a affronté une tempête sévère de grêle.
« Nous faisions environ 4 réparations de l’heure, huit heures par jour, dit Noseworthy. Sans le système FastPhoto, nous n’aurions pas pu faire le suivi de tout ça. »
Il s’agit d’un exemple extrême, mais Noseworthy dit que le système RepairCenterTM FastPhoto leur a fait économiser du temps sur chaque réparation.
« C’est au moins dix minutes par réparation, et dans un atelier occupé, chaque minute compte », dit-il.
Le système de gestion de l’application permet aux ateliers de facilement créer un code à barres lisible correspondant à une commande, puis les utilisateurs peuvent prendre autant de photos que nécessaire. Chaque photo apparaît ensuite automatiquement dans la commande de réparation, ce qui facilite le processus et permet aux ateliers d’économiser du temps et des ressources. Il suffit de lire le code à barres et tous les renseignements de la commande apparaissent à l’écran. Un utilisateur peut alors évaluer les dommages de manière efficace et transférer ces photos par l’intermédiaire d’une technologie sans fil sécurisée
De plus, RepairCenterTM FastPhoto est complémenté par RepairCenterTM Mobile, qui aide les ateliers à gérer leur entreprise lorsqu’ils sont loin du bureau.
La clé du véritable pouvoir du RepairCenterTM FastPhoto Manager de Mitchell est que les photos peuvent être documentées et classées sur un serveur central, tandis que de multiples copies sont enregistrées pour les besoins de l’atelier. Ceci permet l’organisation de toutes les images, à toutes les étapes du processus de réparation, ce qui permet aux évaluateurs de visionner toutes les photos facilement, et à n’importe quel moment.
Le but ultime du système est d’aider un atelier non seulement à survivre, mais aussi à grandir et à maximiser son efficacité. RepairCenterTM FastPhoto aide à atteindre cet objectif en utilisant la fine pointe de la technologie afin de permettre aux ateliers de se concentrer sur la réparation et non la documentation. Avec RepairCenterTM FastPhoto Manager, les ateliers peuvent garder un œil sur chaque étape du processus.
CONTRÔLE DOCUMENTAIRE
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Mitchell RepairCenter™
LABOR EFFICIENCY
Labor efficiency percentage is simply sold labor hours divided by the actual hours worked multiplied by 100 (sold hours/worked hours X 100). Labor efficiency is nearly impossible to calculate without some type of “shop clock” that allows technicians to clock in and out of jobs. Knowing your labor efficiency can help you correctly determine your shop’s capacity.
CYCLE TIME
Repair cycle time is commonly expressed as “keys- to-keys” and is one of the top two measurements used by insurance companies to grade their DRP shops. Cycle time can be measured in a variety of ways so it’s vital to understand how your DRP partners are measuring it.
NET PROMOTER SCORE (NPS)
It’s a simple answer to a simple question: “How likely (on a scale of 1-10) are your customers to recommend your shop to a family member or friend?” The actual score is calculated by taking the number of customers who answer 9 or 10 and subtracting the number of customers who answer 1 through 6. Knowing your NPS is a great baseline for measuring and understanding overall customer satisfaction and loyalty.
PROFIT PERCENTAGE BY DEPARTMENT
This is Job Costing 101, but the ability to look at your cost centers and break this data out by insurance carrier or estimator will give you huge insight into the influences affecting your profitability by department.
SHOP CAPACITY
Capacity isn’t just measured by the number of open bays or number of technicians available to do the job, but also depends on other variables—such as parts availability. If you don’t know your shop’s capacity, how can you effectively schedule vehicles?
1
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3
45
Top Ten Numbers that Matter
As the old saying goes: If you can’t measure it—you can’t manage it. Here is a list of the top 10 numbers you should consider measuring, along with a brief definition and why we think they are important to keep tabs on.
FASTPHOTO MANAGER DE MITCHELL SUIT TOUTES LES PHOTOS DE TOUS LES TRAVAUX, TOUTES LES FOIS.
Organiser des commandes de réparation peut être un processus
long et fastidieux. En outre, il ne faut pas oublier la tâche cruciale
qu’est celle de s’assurer que toutes les étapes d’une commande
sont documentées. RepairCenterTM FastPhoto Manager de Mitchell
simplifie ce processus en aidant les ateliers de carrosserie à mieux catégoriser et
classer les images des véhicules et leur commande associée.
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LABOR EFFICIENCY
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CYCLE TIME
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PROFIT PERCENTAGE BY DEPARTMENT
This is Job Costing 101, but the ability to look at your cost centers and break this data out by insurance carrier or estimator will give you huge insight into the influences affecting your profitability by department.
SHOP CAPACITY
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Le code à barres relie automatiquement vos photosà votre commande ou estimation.
10 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
NOUVELLES
NAPA nomme Alain Massé, VP administratif des opérationsAlain Massé a été nommé vice-président administratif des opérations de NAPA après deux
ans de succès à titre de vice-président administratif de la division pièces lourdes. Sylvie
Leduc le remplacera à titre de vice-présidente administrative de la division pièces lourdes.
Mme Leduc s’est jointe à l’équipe d’UAP en octobre 2012.
Pour plus de renseignements sur NAPA, visitez le www.napacanada.com.
SSQauto devient le premier assureur au pays à se doter d’un outil en
ligne qui offre un accès privilégié aux ateliers de carrosserie. Doré-
navant, grâce à l’Atelier en direct, les assurés de SSQauto pourront
constater l’évolution de chacune des étapes de réparation réalisées
sur leur véhicule à la suite d’une réclamation. Dans un monde où
les consommateurs souhaitent un suivi en temps réel, l’entreprise
présente une approche incontournable et novatrice pour ses clients.
« Notre Atelier en direct démontre l’avant-gardisme de notre So-
ciété, qui est toujours à l’affût de méthodes et outils novateurs
afin de propulser la qualité de son service à la clientèle vers de
nouveaux sommets, affirme M. Éric Thériault, vice-président – In-
demnisation chez SSQauto. De plus, nous sommes enthousiastes
à l’idée de collaborer avec notre réseau de partenaires recom-
mandés pour le lancement de cette nouvelle façon de faire. »
Grâce à l’Atelier en direct, l’assuré est informé, par message
texte ou par courriel (selon ses préférences), des mises à jour des
travaux réalisés sur son véhicule. Ainsi, d’un seul clic, l’assuré peut
accéder à son dossier, qui lui présente une foule de renseigne-
ments utiles (étapes de réparation réalisées, délais possibles, date
de livraison de l’automobile, etc.), mais surtout, qui lui permet la
visualisation des photos des réparations, étape par étape.
« Avec cette initiative, notre groupe agit en tant que précurseur
à l’échelle canadienne, souligne M. Gilles Mourette, président-di-
recteur général de SSQauto. L’Atelier en direct cadre parfaitement
avec nos valeurs, notamment en ce qui a trait à l’accessibilité et
à la transparence, autant envers nos assurés qu’envers nos parte-
naires recommandés. »
Les assurés de SSQauto bénéficient des avantages de l’Atelier
en direct sur l’ensemble du territoire québécois, par le biais du
réseau de partenaires recommandés de l’entreprise. Pour de plus
amples renseignements, veuillez consulter le SSQauto.com/Atelie-
rEnDirect où une démonstration est également disponible.
SUIVEZ EN TEMPS RÉEL LES ÉTAPES DE RÉPARATION GRÂCE À SSQAUTO
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Farécla Inc. | 877 (FARECLA) 327 3252 | info@fareclainc.com | www.fareclainc.com
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PEINTURE FRAÎCHE
SECONDES
Un graphique où l'on compare les temps de traitement du Système G3 Ultra de Farécla et d'un de ses principaux compétiteurs
Farécla
Compétiteur Majeur
Fig A:
Ces grandes améliorations en temps de traitement permettent aux ateliers de réparation de carrosseries d'économiser beaucoup d'argent et d'y gagner en productivité.
SEMA Booth #11328
FINITION DE SURFACE DE CLASSE M
ONDIALE
S'utilise SANSEAU
12 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
NOUVELLES
D’après Michel Barrette d’Audatex Canada,
quatre tendances principales auront un im-
pact sur les coûts futurs en matière de
réclamations et de réparation. Barrette a ex-
ploré ces tendances lors de sa présentation
dans le cadre d’AudaVision Québec 2013 qui
a eu lieu à l’Auberge Saint-Antoine, à Québec.
AudaVision est un événement exclusif
pour les joueurs clés de l’industrie des récla-
mations automobiles et une occasion unique
pour les penseurs de discuter de leurs vi-
sions avec des collègues aux vues similaires.
AudaVision Québec 2013 a commencé en
lion avec une introduction et un discours de
bienvenue de la part d’Anthony Giagnacovo,
Directeur général d’Audatex Canada.
« Audatex s’engage à livrer non seulement
de la valeur, mais une valeur quantifiée », a
dit Giagnacovo qui croit avec ferveur aux
avantages de suivre et d’évaluer le rende-
ment sur capital investi (RCI).
Giagnocovo a aussi discuté de la manière
dont Audatex est structurée et comment le
fournisseur utilise cette structure pour dével-
opper des produits. Il a noté que l’une des
forces principales de l’entreprise était sa portée
mondiale jumelée à son dévouement à livrer
des solutions personnalisées au marché local.
Les produits sont développés localement, puis
mis sur le marché mondial. Giagnocovo a in-
diqué que l’économie canadienne en matière
de réclamations automobiles en a déjà tiré profit
et y contribue, grâce au service de remplace-
ment de véhicule
Autosource dével-
oppé au Canada,
lequel va bientôt
être disponible sur
le marché mon-
dial. Giagnacovo
a aussi discuté de
l’engagement inin-
terrompu d’Audatex
envers le marché
canadien, notant que l’équipe d’Audatex
Canada est passée de 17 à 60 employés au
cours de la dernière année. « Il s’agit de Cana-
diens desservant des Canadiens », dit-il.
Cette introduction a été suivie par une
présentation d’Éric Thériault, vice-président
Indemnisation de SSQauto, et Sébastien Roy,
d’Audatex Canada, portant sur l’utilisation
d’AutoWatch par la SSQ afin de rehausser
l’expérience client. Thériault expliqua la déci-
sion de SSQauto d’implémenter AutoWatch,
indiquant que la solution offre à SSQauto un
moyen novateur et facile pour gérer les récla-
mations et le service à la clientèle, ce qui
satisfait les besoins des clients et des ateliers.
Après une courte pause café, les interv-
enants se sont réunis à nouveau pour une
présentation sur le paysage changeant de la
carrosserie, faite par David Richard, prési-
dent de M.E. Richard. Dans sa présentation,
Richard a donné un aperçu de l’historique
des matériaux utilisés, a parlé des matériaux
utilisés de nos jours pour rendre les véhi-
cules sécuritaires ainsi que leur complexité
croissante et a expliqué pourquoi les ateliers
devraient utiliser les logiciels d’Audatex pour
identifier les nouveaux métaux et les maté-
riaux utilisés lors de réparations.
Après le repas du midi, les participants
d’AudaVision ont écouté Michel Barrette
d’Audatex Canada parler des tendances de
l’industrie. Au cours des dernières années,
les revenus de placements étaient presque
nuls, ce qui a entraîné plus de pression au
sein des services de réclamation afin qu’ils
soient plus efficaces. Ceci souligne la néces-
sité d’avoir de la gestion et de la mesure de
données. Plus que jamais, des données sont
disponibles, mais la manière dont elles sont
récupérées et utilisées est clé. Leur utilisation
nécessite la capacité d’explorer les données
et d’évaluer leur importance. Barrette a dis-
cuté de différents moyens qu’Audatex aide
les intervenants à accéder et à utiliser ces
données pour accroître l’efficacité.
Jean-Francois Gargya, d’Audatex Canada,
a suivi et a parlé des avantages de la re-
cherche et achats des pièces en temps réel.
La présentation a surtout mis l’accent sur
l’utilisation de la plateforme d’estimation
d’Audatex et son intégration aux solutions
API afin d’accroître l’efficacité et diminuer les
coûts du processus d’acquisition de pièces
de remplacement.
Gargya a été suivi de Sylvain St-Jean
d’Audatex Canada qui a discuté du nouveau
service de replacement de véhicule : Auto-
source. Le service comprend maintenant un
moyen rapide de traiter les détenteurs de po-
lice d’assurance de remplacement et donne
une valeur de remplacement équitable et ex-
acte. Les consommateurs reçoivent aussi un
rapport simple et facile à lire ainsi qu’un accès
au service d’achat de véhicule en ligne.
Sébastien Roy, d’Audatex Canada, a parlé
de la révision en temps réel de vos indi-
cateurs de performance. Audatex Insight
donne aux gestionnaires de compagnies
d’assurance des renseignements complets
sur le processus de gestion des pertes ainsi
que les tendances en matière de la valeur
marchande des véhicules. La solution en
ligne est conçue pour offrir une plus grande
exactitude en ce qui concerne l’évaluation
des pertes ainsi que l’économie de temps
et d’argent, ce qui engendre un meilleur ser-
vice à la clientèle et de meilleurs résultats
tant pour les assureurs que pour les clients.
La dernière présentation de la journée était un
aperçu de la nouvelle plateforme Audatex conçu
pour la gestion des ateliers, présentée par Jean-
Francois Gargya et Michel Barrette d’Audatex
Canada. De plus, ils ont discuté de la prochaine
génération de plateforme de gestion en matière
de réclamations et de réparation : AudaNet.
L’événement s’est terminé par un cocktail
dînatoire le soir même. Pour plus de rensei-
gnements au sujet d’Audatex, veuillez visiter
le www.audatex.ca.
AUDATEX PRÉSENTE LES TENDANCES DE L’INDUSTRIE À AUDAVISION QUÉBEC
Quelques membres de l’équipe d’Audatex : Fadil Khodabocus, Sylvain St-Jean, Michel Barrette, Anthony Giagnacovo, Sébastien Roy, Jean-Francois Gargya, Michel Caron, Roger Ryckewaert et Mark Fairhurst.
Michel Barrette, Directeur des comptes corporatifs, Audatex Canada.
De gauche : Simon Matte, Président-directeur général, ARPAC et Roger Ryckewaert, Directeur, Service, Audatex Canada. À droite : Jean-Francois Gargya, Ventes exécutives, Audatex Canada et Isabelle Trottier, Développement interentreprises, Belron Canada.
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14 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
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C A R D I N A LC O U R I E R SCette entreprise possède une solution conçue pour expédier les pièces recyclées.
Pour relever de grands défis, il faut un spécialiste. Ceux-ci ont les outils, le talent et les con-naissances que les généralistes n’ont pas dans un domaine
particulier. Par exemple, vous ne voudriez sans doute pas que votre médecin de famille soit le chirurgien responsable de votre opération à cœur ouvert. Quand vient le temps de transporter des pièces d’automobile recyclées, ce spécialiste, c’est Cardinal Couriers Ltd. Les recycleurs par-tout en Ontario et au Québec se fient à Cardinal Couriers pour recevoir leurs pièces à temps, et ce, sans problèmes.
Le service de Cardinal Couriers est différent. Tandis que les autres tentent de livrer le jour suivant, Cardinal Couriers livre de petits colis, de grands colis, des châssis mobiles et des pal-ettes avant 8 h, ce qui permet aux membres de l’OARA et à leurs clients de commencer la journée immédiatement. Ce qui était d’abord un moyen de s’assurer que les fermiers on-tariens ne perdaient pas de temps à attendre des pièces importantes de machinerie a permis à Cardinal Couriers de se positionner et d’offrir les meilleures solutions d’expédition pour les recycleurs d’automobiles.
Les caractéristiques uniques des solu-tions de livraison de Cardinal Couriers vont bien au-delà de la livraison matinale. L’entreprise offre une variété d’options de livraison et de cueillette sans surveillance qui donnent un point de chute/de cueil-lette extrêmement efficace.
Un coffre sans surveillance, un sys-tème d’accès par clé ou d’autres solutions d’entreposage extérieur sont installés chez les clients pour assurer une livraison avant 8 h. Grâce à une option de livraison sans surveillance, Cardinal Couriers peut aussi livrer les samedis sans frais supplémentaires. Cardinal Couriers offre trois dimensions
Par Mike Davey
de coffres qui peuvent contenir jusqu’à 50 kg (110 livres). Pour ceux qui préfèrent un accès par clé ou une autre solution d’entreposage extérieur, Cardinal Couriers peut satisfaire les besoins spécialisés de ses clients. Que les membres attendent un petit colis ou des châssis mobiles, la polyva-lence et la flexibilité de Cardinal permettent d’offrir un service uniforme pour satisfaire les besoins des clients.
Les camions sont munis de hayons éléva-teurs et de transpalettes à main pour aider le conducteur à charger et à décharger la cargaison du camion. Cet équipement fait en sorte que Cardinal Couriers est prêt à manipuler les lourds colis que les membres de l’OARA doivent faire livrer ou recevoir.
Claudio Russo de Carcone’s Auto Recy-cling est membre du comité de transport de l’OARA, la partie de l’association re-sponsable de trouver les meilleurs moyens pour leurs membres d’envoyer les pièces à leurs clients. Il note que la livraison mati-nale aide les clients et les recycleurs.
« Je peux commander une pièce de Kingston à 16 h et l’avoir à 8 h le lende-main, dit-il. Ça aide aussi les ateliers. Si un atelier a une voiture sur le monte-charge et ils découvrent qu’ils nécessitent une pièce,
nous pouvons la leur envoyer plus rapidement grâce à Cardinal Couriers. Si la réparation avait été arrêtée pen-dant quelques heures de plus, cela aurait causé des problèmes à l’atelier. Bref, cela aug-mente les ventes. »
De plus, l’OARA, en conjonction avec Cardinal Couriers, gère un Point de Chute utilisé quotidiennement par 30 ou 40 mem-bres de l’association pour déposer ou cueillir des pièces. Situé près de l’aéroport de To-ronto, le Point de Chute aide à déplacer des produits de manière efficace et sécuritaire, et ce, pour un frais mensuel très raisonnable.
« Le Point de Chute est un effort col-laboratif entre Cardinal Couriers et l’OARA », dit Don Fraser de l’AADCO, un membre du comité de transport de l’OARA. « Ils s’améliorent constamment. J’ai étudié d’autres options et d’autres ser-vices de livraison, mais en ce qui concerne l’argent payé et le service fourni, Cardinal Couriers offre la meilleure valeur. CQ
Il y a trois dimensions de coffres. Il s’agit d’une option populaire pour la cueillette et la livraison
matinales sans surveillance.
La lecture et la localisation électroniques permettent d’assurer que la pièce est
livrée à temps.
Adrian Pavone, président de Cardinal Couriers
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PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 17
EN COUVERTURE
meilleur mondes L’équipe de CARSTAR
Rawdon aborde la réparation de la carrosserie d’un point de vue technique et d’affaires.
Par Mike Davey
Les propriétaires de CARSTAR Rawdon. De gauche à droite : Patrick Duplessis, Claude St-Onge et Claude Taylor.
Le
des deux
18 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
EN COUVERTURE
C’était là une partie du raisonnement qui a fait en sorte que Claude Taylor, Patrick Duplessis et Claude St-Onge ont acheté un atelier de carrosserie à Rawdon, situé à environ une heure de Montréal. L’atelier est devenu CARSTAR Rawdon au début de l’année 2013.
L’histoire de Duplessis est commune. Il est technicien d’expérience au sein de l’industrie, et ce depuis près de 20 ans. En fait, il a commencé sa carrière en tant que technicien travaillant à l’atelier dont il est maintenant copropriétaire.
« J’ai commencé en 1991, travaillant pour les trois frères à qui l’atelier appartenait à
l’époque, dit Duplessis. Ils m’ont engagé et m’ont montré le métier. Ils étaient très pas-sionnés de l’industrie, et le sont toujours d’ailleurs. Deux des propriétaires précé-dents travaillent toujours à l’atelier. »
Duplessis travailla ensuite à un autre atelier pendant quelques années avant de revenir là où tout avait commencé.
« En tant qu’un des propriétaires de l’entreprise, je peux vous assurer que nous continuons à faire du travail de qualité supérieure et que tout le travail effectué respecte et dépasse les normes de l’industrie, dit Duplessis. Chaque vé-hicule quittant l’atelier doit respecter nos
standards. Bref, si j’étais le client, serais-je satisfait du travail accompli? Si oui, nous livrons le véhicule. Sinon, nous continuons le processus jusqu’à ce que nous soyons satisfaits. Nous ne voulons revoir nos cli-ents que si un autre accident a eu lieu, et non parce que nous n’avons pas respecté ses standards! »
Après avoir travaillé de nombreuses an-nées pour les autres, Duplessis réalisa que son avenir reposait sur le fait de commencer sa propre entreprise. C’est à ce moment-là que les copropriétaires sont arrivés.
Claude St-Onge s’occupe de la compt-abilité à long terme et des finances de
De nos jours, un nouveau type de propriétaire d’ateliers fait surface. Ils n’ont pas grandi au sein de l’industrie de la carrosserie et ne sont pas nécessairement des techniciens cherchant à devenir propriétaires. Plutôt, ils achètent des ateliers de carrosserie en tant qu’investissement. Cela peut sembler étrange alors que les ateliers de carrosserie dispara-issent par centaines, voire par milliers, mais ils n’achètent pas des ateliers marginaux qui
peinent à joindre les deux bouts. Ils recherchent un atelier solide qui peut survivre à la récession, et certains d’entre eux découvrent qu’un atelier moderne et progressif peut répondre à leur besoin. Si l’atelier n’est pas assez progressif, ils feront les calculs et décideront si l’investissement est une bonne idée.
TAYLOR ET DUPLESSIS
TRAVAILLENT TOUS DEUX
QUOTIDIENNEMENT À L’ATELIER :
TAYLOR S’OCCUPE DES ESTIMATIONS
ET DU SERVICE À LA CLIENTÈLE ET DUPLESSIS GÈRE LE CÔTÉ PRODUCTION.
Stephanie Corbeil peinturant à CARSTAR Rawdon.
EN COUVERTURE
PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 19
l’entreprise, mais il a aussi un autre tra-vail. Des trois propriétaires, il est celui qui met le moins les mains à la pâte de manière quotidienne, mais ce n’est pas parce qu’il a peur de se les salir. Un élec-tricien agréé, il était responsable de la mise à jour électrique lors des rénova-tions récentes de l’atelier.
Claude Taylor, quant à lui, passe ses heures de travail à l’atelier. Tandis que Duplessis gère le côté production, Taylor se spécialise en estimation, en service à la clientèle et en comptabilité courante. Sa vie antérieure lui a permis d’acquérir les habiletés nécessaires à son rôle actuel.
« J’étais gestionnaire chez Bell Canada, m’occupant du recouvrement, dit Taylor. Puis j’ai travaillé pour une agence pendant environ cinq ans, et j’ai géré le service in-formatique de l’entreprise durant les deux dernières années. »
Taylor ne pensait pas changer de car-rière, mais la vie en a voulu autrement. Un jour, le propriétaire de l’entreprise l’emmena à l’écart et lui dit que la restruc-turation éliminait son poste. Une soudaine perte d’emploi a un de deux résultats pos-sibles : soit la personne abandonne ou se bat. Taylor s’est battu.
« Patrick avait déjà travaillé à cet atelier et savait que les propriétaires voulaient vendre. Il m’avait déjà approché, mais ça ne m’intéressait pas à l’époque. Soudain, j’étais intéressé », dit Taylor en rigolant.
Taylor et Duplessis ont rencontré les propriétaires à ce moment-là et ont dis-cuté de la possibilité d’acheter l’atelier. St-Onge s’est vite joint à eux, et les trois amis ne regrettent rien. Comme le dit le dicton : quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.
« Avec le recul, je suis content de ce qui s’est passé, dit Taylor. Avant, je voyageais au centre-ville de Montréal. Maintenant, je suis à cinq minutes du travail. »
L’atelier arborait la bannière Autopro lorsque Taylor, Duplessis et St-Onge l’ont acheté. Depuis, ils se sont joints à l’équipe CARSTAR.
« Je crois qu’ i l s avaient é té ap-prochés par différents réseaux, mais ils ont choisi de se joindre à CARSTAR à la fin de l’année 2012 », dit Yves Robi-chaud, directeur régional, Québec, pour CARSTAR Automotive Canada. « Ils ont beaucoup investi dans de nouveaux équi-pements et des rénovations au cours des deux dernières années. L’équipe de CAR-STAR Rawdon est exactement le type de
propriétaire avec lesquels nous voulons créer des partenariats. »
CARSTAR Rawdon a agrandi son ate-lier de 1 800 pi. ca. à l’automne. L’atelier nécessitait plus d’espace pour que la pro-duction reste à l’affût. L’atelier de peinture a été agrandi et un système d’air d’appoint a été ajouté. L’atelier a aussi ajouté des voitures de service et en possède main-tenant neuf.
Taylor confirme qu’ils ont rencontré de nombreux réseaux avant de se joindre à CARSTAR.
« Ils étaient très flexibles en ce qui a trait à la manière dont nous voulions gérer notre atelier et avec qui nous voulions avoir à faire, tant que nous respectons les processus de CARSTAR et que nous attei-gnons ces objectifs, dit Taylor. Ils offrent beaucoup de soutien. »
Taylor et Duplessis travaillent tous deux quotidiennement à l’atelier : Taylor s’occupe des estimations et du service à la clientèle et Duplessis gère le côté pro-duction. Les affaires étaient du nouveau pour Taylor et sa courbe d’apprentissage était normale.
« Au début, j’avais de la difficulté à évaluer la durée d’une réparation, mais le défi principal était d’apprendre tous les différents systèmes utilisés, explique Taylor. Parce qu’ils sont tous différents, il était très important d’en apprendre toutes les règles. Une des solutions était d’automatiser le plus possible. Ça fait partie du service à la clientèle. Tout ce qui peut nous aider à mieux service le client est bon pour les affaires. »
C’est un point de vue avec lequel Duplessis serait d’accord. Il aborde la répa-ration des véhicules avec la même passion que celle avec laquelle Taylor aborde le service à la clientèle.
« Chaque réclamation est différente, par conséquent chaque nouvelle récla-mation entraîne de nouveaux défis et les résultats sont satisfaisants, dit Duplessis. Bien sûr, ça empêche la routine et chaque jour a différents objectifs et différents défis. Il est vrai que nous utilisons de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux, mais la raison fondamentale de l’industrie de la carrosserie demeure la même : la satisfaction de nos clients. » CQ
Une partie de l’équipe de CARSTAR Rawdon: Claude Taylor, Réjean Tremblay, Stéphanie Corbeil, Patrick Cloutier et Patrick Duplessis.
Patrick Duplessis, en plus d’être copropriétaire, travaille dans l’atelier de production.
Patrick Cloutier sablant l’aileron d’une voiture.
20 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
PLEINS FEUX SUR LES FABRICANTS
La Vision de BMW
Il y a de nombreux signes indi-quant que les fabricants de pièces d’origine multiplieront leurs pro-grammes de réparation agréés au cours des prochaines années. La
complexité croissante des véhicules en est l’une des causes, mais il y a aussi le désir naturel des fabricants d’encourager une fi-délité à la marque en ce qui concerne tous les aspects de l’entretien et de la répara-tion automobile.
BMW a souvent été chef de file en matière de technologie automobile et il va sans dire que l’image de marque de l’entreprise est très forte, tant en matière de visibilité qu’en matière de fidélité des clients. Les innovations technologiques ont un prix. Pour BMW, cela signifie que, dès ses débuts, l’entreprise a dû garder les réparations à l’œil.
Il ne s’agit pas seulement d’habiletés techniques. Les bons appareils sont aussi requis et les trouver n’est pas quelque chose que BWM prend à la légère. J’ai récemment visité le siège social de BMW Group Canada pour rencontrer Michel Matte et Chris Castagna afin de dis-cuter du processus rigoureux par lequel l’équipement et les ateliers doivent passer avant de faire partie du programme de réparation de BMW.
Le programme de BMW a commencé à la fin des années 1980, avec l’introduction d’ateliers « GRAV ». GRAV est un acro-nyme allemand. Une traduction libre serait : « avant de voiture en aluminium à poids réduit », en référence aux avants de voitures en aluminium d’abord introduit avec les séries 5 et 6 des BMW.
« Ça date de l’introduction de struc-ture en aluminium, dit Matte. Avant ça, le programme était plus rudimentaire, il
gérait les caractéristiques particulières d’un véhicule précis, comme la Z8,
qui a été le premier véhicule à né-cessiter des soudures au laser. »
Des réparations à une struc-ture en aluminium nécessitent
de l’équipement spécial comme des bancs d’attache et des salles hermé-
tiques consacrées, mais ce n’est qu’une partie de l’histoire.
« Il ne s’agit pas que de contamina-tion croisée de particules d’aluminium, dit Castagna. Une structure d’aluminium ne se comporte pas comme une structure d’acier. On ne peut la tirer, la souder. »
Une statistique indique que le besoin en formation et en appareils appropriés est
Le Vision X3 de Car-O-Liner passe un des tests les plus exigeants de l’industrie.
BMW a désigné le Vision X3 de Car-O-Liner le système de mesure électronique 3D obligatoire pour réparer ses véhicules.
Par Mike Davey
PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 21
PLEINS FEUX SUR LES FABRICANTS
clair. BMW a examiné de nombreux cas où les réparations ont été faites par des ate-liers n’ayant pas la bonne formation et le bon équipement. L’entreprise a découvert que les réparations ont mal été faites dans 100 % des cas.
« Les BMW ont la réputation d’être des voitures très sécuritaires, dit Matte. Dif-férents systèmes jouent un rôle dans la sécurité des passagers et nous voulons qu’ils performent 100 % du temps. »
Essentiellement, tout atelier faisant partie du programme doit pouvoir ré-parer la voiture selon les spécifications du fabricant.
« Tout atelier peut faire en sorte que la voiture ait l’air la même, mais ce qui compte se trouve sous la surface », dit Castagna.
La plupart des ateliers agréés par BMW appartiennent à des concession-naires. Mais, dès ses débuts, BMW a permis aux membres de son réseau de concessionnaires de commanditer des centres d’ateliers indépendants.
« Nos clients veulent que leur véhi-cule soit réparé au sein du même réseau où i ls l’ont acheté. Des partenariats permettent à nos concessionnaires qui n’ont pas leur propre atelier d’offrir ces services », dit Matte.
Être commandité par un concession-naire n’est pas requis pour se joindre au programme de BMW. Plutôt, c’est
un requis pour soumettre sa candida-ture, et ce n’est que la première étape. Le processus de sélection approfondi et complet; il examine tout ce qui a à faire avec l’habileté de l’atelier à retourner les véhicules aux spécifications du fabricant.
« Il doit y avoir une relation d’établie, dit Matte. Après une commandite d’un concessionnaire, c’est notre devoir de dé-couvrir s’ils sont bons. »
Les attentes de BMW sont hautes, et
pas seulement en matière de formation et d’équipement. L’entreprise veut savoir que les ateliers sont viables à long terme.
« Les ateliers que nous accréditons sont généralement d’excellents ateliers, mais
nous voulons savoir s’ils ont la vision nécessaire pour progresser, dit Castagna. C’est une question d’attitude. Un atelier efficace qui a déjà été couronné de succès, mais qui désire toujours croître et pro-gresser, a la bonne attitude. »
L’équipement joue aussi un rôle impor-tant dans le processus de réparation. Non seulement BMW préconise l’utilisation de certains équipements, mais aussi de cer-taines marques. Ce sont des exigences, et non des recommandations. S’assurer que tous les bons appareils sont en place peut être un investissement important, mais ce doit être l’équipement nécessaire à ef-fectuer du bon travail.
Le processus de sélection d’équipement est laborieux. Au siège social de BMW, en Allemagne, il y a un service dévoué à l’examen et au test de tout appareil poten-tiel. Le service de tests travaille avec les concepteurs des appareils, s’assurant ainsi que tous les aspects sont examinés.
BMW a récemment ajouté un nouvel outil à sa liste d’appareils obligatoires, demandant que les ateliers du réseau utilisent un système de mesure électro-nique 3D. Après avoir étudié tous les systèmes de mesure 3D, BMW a choisi Vision X3 de Car-O-Liner. Il est évident que l’équipement doive pouvoir réparer des BMW, mais ce n’est pas tout. D’autres critères doivent être satisfaits avant que l’appareil soit choisi.
« Nous considérons aussi son adapt-abilité dans les ateliers, dit Matte. Il
doit pouvoir travailler sur les autres marques de véhicule aussi. Nous com-prenons qu’un nouvel appareil est un investissement important pour un ate-lier, alors nous essayons de trouver le choix le plus flexible. »
Le X3 de Car-O-Tronic est un véri-table système de mesure 3D muni de nombreuses caractéristiques spéciales, notamment la mesure du haut du châssis de tous les véhicules et le diagnostic des dommages en surface, etc.
Doug Bortz est le gérant national des ventes de Car-O-Liner. Il dit que ce choix démontre la qualité de l’appareil.
« B M W e s t s ouve nt che f d e f i l e en matière de développements tech-nologiques, et nous avons la même attitude, dit Bortz. Nous sommes très heureux que BMW ait choisi Vision X3 pour son programme agréé, car nous croyons qu’il s’agit du système de mesure le plus avancé sur le marché. »
Sam Piercey est copropriétaire de Budds’ Collision Repair Services à Oakville, en Ontario, et chroniqueur pour Collision Québec. Son atelier est affilié à un conces-sionnaire vendant de nombreuses marques de luxe. Il possède un système Vision X3 depuis sa mise en marché.
« C’est sans doute l’un des systèmes les plus exacts, sophistiqués, modernes et conviviaux, dit Piercey. Son écran est
en couleur et il montre les dimensions avant et après. Vous pouvez obtenir des mesures des côtés ainsi que de l’avant et de l’arrière, ce que les autres appareils font avec difficulté. »
Piercey dit que Vision X3 est très exacte et facile à installer.
« C’est dispendieux, mais c’est sans doute l’un des systèmes les plus modernes et de longue durée disponibles, dit Piercey. Car-O-Liner a fait ses devoirs. » CQ
LES RÉPARATIONS
NE DÉPENDENT
PAS SEULEMENT
D’HABILETÉS
TECHNIQUES. LE BON
ÉQUIPEMENT EST
AUSSI NÉCESSAIRE.
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Calgary NordLes jeudi à 9 h 00403-945-5900
EdmontonLes lundis à 9 h 00780-955-4325
HalifaxTous les deux mardisà 11 h 00902-873-3933
HamiltonLes jeudis à 9 h 00905-560-4045
LondonLes mercredis à 9 h 00519-457-6448
MonctonTous les 2 vendredisà 11 h 00506-855-5297
MontréalLes jeudis à 9 h 00450-452-4043
OttawaLes lundis à 9 h 00613-443-3171
QuébecTous les 3 vendredisà 9 h 00418-839-0070
St. John’sTous les deux mardisà 11 h 00902-873-3933
SudburyToutes les 3esmercredisà 12 h 00705-560-2723
Toronto (Oshawa)Les mardis à 9 h 00289-316-0646
VancouverTous les 3es mardisà 10 h 00604-278-6556
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PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 23
PRODUITS
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CAR-O-TRONIC VISION X3Car-O-Liner nomme le Car-O-Tronic Vision X3 le système de mesure le plus avancé actuellement disponible. Le Vision X3 comprend l’application Car-O-Liner’s handEye pour iPhone et iPad, un mesureur qui se met à jour trois par la seconde et qui a accès à la plus grande base de données automobile du monde. Bien que le système utilise une technologie de pointe conçue pour effectuer de mesures précises, Car-O-Liner a mis l’accent sur la création d’un système convivial et intuitif.
Le processus de mesure complet se fait en trois étapes : enregistrement de la commande de travail dans le système; le centrage et la mesure automatiques; l’impression des ré-sultats. Le Vision X3 répond aux deux besoins normalement liés aux systèmes de mesures : être assez technologique-ment avancé pour donner des résultats précis et avoir un logiciel intuitif pour permettre aux carrossiers de faire des affaires efficaces. D’autres car-actéristiques comprennent un abonnement d’un an à la base de données auto-mobile de Car-O-Liner, Car-O-Data, qui Car-O-Liner qualifie de base la plus complète actuelle-ment disponible.
> www.car-o-liner.com
Chief Automotive
INTELL-TAPEL’industrie de la carrosserie a toujours eu de la difficulté à mesurer le haut du châssis. Chief Automotive Technologies espère simplifier cette tâche avec son galon à mesurer nu-mérique Intell i-Tape. I l peut mesurer la distance entre deux points plus rapidement et plus précisément que jamais aupara-vant et peut mesurer des longueurs allant jusqu’à 200 cm et les noter en pouces ou en millimètres. Cet appareil abordable peut aussi envoyer les données par l’entremise d’un réseau sans fil et remplir les champs nécessaires au sein du logiciel Genesis. Le Intelli-Tape comprend un câble en aluminium qui peut s’allonger et s’écourter sans effort, et ce, jusqu’à une longueur de deux mètres. Son boîtier en ABS résistant aux chocs offre la durabilité requise par les ateliers occupés. Les mesures sont faciles à lire grâce à son afficheur à cristaux liq-uides rétroéclairé et l’appareil est facile à utiliser grâce à son clavier doux. Intelli-Tape comprend des fonctionnalités qui as-surent, chaque fois, des mesures précises, exactes et fiables.Intelli-Tram permet au galon de rester en place lors de sont utilisation. Son poids léger et la facilité avec laquelle il peut être manipulé en font l’outil pour l’environnement rude que sont les ateliers.
> www.chiefautomotive.com
Au cours de l’évolution technologique des dernières décennies, les systèmes de mesure s’en sont bien sortis. Alors que les professionnels de la carrosserie devaient jadis y aller « au pif », ils peuvent maintenant tirer profit de mesures extrêmement précises et rapides.
Au cours des pages suivantes, nous avons compilé quelques-uns des systèmes à la fine pointe de la technologie actuellement sur le marché, lesquels ont uni technologie intuitive et interfaces conviviales pour aider les carrossiers à effectuer les mesures les plus exactes possible et, par conséquent, les meilleures réparations possible. Les systèmes de mesure électroniques semblent attirer beaucoup d’attention, avec des contrôles informatisés et des mesures au laser, mais il ne faut pas oublier les systèmes mécaniques qui ont aussi continué à évoluer. Ils sont plus costaux et plus précis qu’avant et les prix peuvent attirer l’œil des ateliers moins nantis.
Comme toujours, veuillez faire vos propres recherches avant d’acheter un produit. La présence d’un produit dans cette section ne constitue pas la promotion de celui-ci par le magazine Collision Québec ou son équipe.
DES SYSTÈMES DE MESURE
Qu’ils soient mécaniques ou électroniques, ils doivent être précis.
PRODUITS
24 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
Le Tru-Point Sonic 360 est un système de mesure électron-ique qui utilise l’ultrason pour améliorer le rendement avec rapidité et exactitude. Le Sonic 360 vous permet d’obtenir des mesures exactes chaque fois, dès la première fois. De plus, il peut enregistrer et suivre 12 mesures simultanément, ce qui vous permet d’économiser temps et argent. Il com-prend aussi un « Aperçu des points d’attache » qui permet aux techniciens de voir les points d’attache du véhicule à l’aide de la fonction « loupe » du logiciel. Les techniciens peuvent agrandir un point précis pour une plus grande précision vi-suelle, ce qui leur permet de prendre des décisions éclairées et exactes tout au long du processus de réparation. Le Sonic
360 comprend aussi trois différents affichages de la mesure qui vous donne des ré-su l ta ts en temps rée l , et plus de la possibilité d’enregistrer les données et de créer des rapports personnalisés. Le Sonic 360 est convivial. Il est le poste de travail à guichet unique dont tous les ate-liers ont besoin.
> www.staraliner.com
Steck Manufacturing
MEASURE ‘N STICK
Dent Fix
DF-3 TRAM GAUGE
On vous pardonne de penser qu’il s’agit d’un vulgaire galon à mesurer. C’est vrai que ça ressemble drôlement à ce que vous trouveriez parmi les outils d’un charpentier et dans les boîtes à outils de tous les foyers canadiens. Mais cette apparence cache un outil conçu spécialement pour les carrossiers.
Steck dit que son Measure ‘N Stick donne aux techniciens la chance de travailler de manière autonome, grâce à son système de mesure mains libres. L’entreprise dit qu’il est parfait en cas de situation difficile lorsqu’un technicien doit travailler seul ou désire une mesure continue lors d’une réparation. Le Measure ‘N Stick de Steck utilise quatre aimants de chaque côté du galon à mesurer, ce qui lui permet de rester en place contre des sur-faces métalliques comme le châssis, tandis que son extrémité unique peut être accrochée sur de petites zones. L’extrémité arrière ajustable du galon vous permet de mesurer d’un trou à l’autre avec fa-cilité tandis que la glissière arrière peut être avoir trois positions différentes. Le Measure ‘N Stick a 16 pieds de long. Les mesures sont en centimètres ou en pouces.
> www.steckmfg.com
CEG offre une gamme complète de piges de contrôle mécaniques, notamment la DF-3, fabriquée par Dent Fix. Il s’agit d’une pige de contrôle solide conçue pour un atelier avec de nombreux employés. CEG dit que cette légère pige d’aluminium demeure rigide lorsqu’elle est complètement allongée. La conception téle-scopique permet à une seule personne d’opérer la pige. Pour utiliser la DF-3 Tram Gauge, le technicien doit simplement étendre la pige autant que nécessaire. La mesure est instan-tanément affichée de manière continue. L’écran est grand, ce qui permet aux techniciens de facilement lire les mesures précises. La DF-3 permet des mesures en pouces et en cen-timètres. La DF-3 Tram Gauge peut prendre des mesures de point à point de 3 à 10,5 pieds. L’unité est complète, mais des sec-tions peuvent être ajoutées. La DF-3 Tram Gauge comprend deux pointeurs à puce, deux pointeurs à angle droit, deux pointeurs de 350 mm, deux cônes pour les plus grandes ouvertures et un sac en nylon pour la pige et les poin-teurs. Des données sur des véhicules, datant des 10 dernières années, sont disponibles pour environ 1000 $.
> www.cegroup.com
Kansas Jack
TRU-POINT SONIC 360
Wedge Clamp
PIVOT MEASURING SYSTEMWedge Clamp dit que son Pivot Measuring System a été soigneusement conçu pour offrir un rendement maximal dans la restau-ration de la symétrie d’un véhicule. Une partie de sa force se trouve dans son action pivotante, ce qui signifie que moins de
pièces sont requises pour atteindre tout point à vérifier, que ce soit pour évaluer les dommages ou pour avoir des cibles exactes lors d’une réparation. Le bras du dessus peut être pivoté et al-longé pour mesurer tous les points essentiels du haut du châssis et le système peut mesurer la longueur, la hauteur et la largeur du bas du châssis à parti de la même installation. Le système fonc-tionne avec toutes les spécifications de mesure 3D standards. Le système peut être installé sur un véhicule de deux manières. Pour ceux qui possèdent déjà un Wedge Clamp, le système peut être installé directement sur le système d’ancrage de Wedge Clamp. Wedge Clamp offre aussi la trousse d’installation Pivot Quick Mount Kit qui vous permet d’installer le système de manière in-dépendante ou avec un autre système d’ancrage.
> www.wedgeclamp.com
PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 25
PRODUITS
Le NAJA de Celette a deux versions, le 3004 et le 3005. Les deux versions comprennent un chariot d’entreposage, mais le 3005 offre aussi un endroit pour placer un ordinateur portatif. Le système communique par Bluetooth de l’ordinateur à la tête glissante, et Celette indique que le logiciel est convivial.
Celette dit que le NAJA ne donne pas de mauvaises mesures, car le système utilise différentes couleurs pour in-diquer au technicien la condition de la lecture. Lorsque vous voyez du vert, vous savez qu’elle est bonne; lorsqu’elle est
rouge, la lecture est mauvaise. L’entreprise dit que le système est
extrêmement exact et fiable et re-specte les normes NF X06044 EUROPE-USA.
Des rapports de mesure peuvent être enregistrés et imprimés et une barre de calibration est incluse, ce qui aide au processus ISO. Les données sur les véhicules sont fournies avec le système NAJA, dont des données comparatives et point à point.
> www.celette-na.com
Celette
NAJATouch est un système de mesure électronique universel fabriqué par l’entreprise italienne Spanesi. Spanesi dit que le système Touch offre un positionnement rapide de l’équipement, sans que des ad-aptateurs soient nécessaires, et l’entreprise dit que les répa-rations peuvent être effectuées à partir de n’importe quel banc de re-dressement. Une base de données est disponible, comprenant tous les points importants du châssis et de la suspension. Le système permet aussi aux utilisateurs de créer une base de données personnalisée. Le système Touch offre une visualisation en temps réel pendant la réparation. Le système Touch fournit aussi une impression du processus de réparation facile à com-prendre. Des options sont disponibles pour les motocyclettes et le réglage du parallélisme des roues. La base de données contient aussi des dimensions du haut du châssis. Le système Touch s’adapte à tout banc de redressement ou mesure di-rectement de son cabinet module.
> www.spanesi.com
Spanesi
TOUCH
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Unrecycleurdepiècesd’automobileslocales
26 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
DONNÉES TECHNIQUES
L É G È R E SVoulant respecter les normes CAFE, les fabricants d’automobiles
utilisent de plus en plus des matériaux exotiques. Par Andrew Ardizzi
En ce qui concerne l’économie de carburant , l ’e f f icac ité e s t d e v e n u e u n p o i n t d’intérêt politique au sein de l’industrie automobile,
surtout à cause de l’initiative gouverne-mentale américaine Corporate Average Fuel Economy (CAFE).
Le plan du gouvernement cherche à forcer les fabricants à doubler l’économie de carburant dans tous leurs véhicules pour atteindre 54,5 milles au gallon d’ici 2025. Ce faisant, l’augmentation de l’économie de carburant entraînerait la réduction de notre dépendance au pétrole — baissant la consommation d’environ 12 milliards de barils — tout en permettant aux consommateurs d’économiser 8000 $ tout au long de la vie du véhicule et en diminuant les gaz à effet de serre.
L’industrie automobile, par contre, se demande comment elle va y arriver.
En octobre 2012, lors du Interna-tional Autobody Congress and Exposition (NACE), le directeur technique de I-CAR, Jason Bartanen, et le gérant d’appui à l’industrie de I-CAR, Steven Marks, expli-quent ce que les fabricants font pour que leurs voitures soient plus économes; sur-tout, comment ils utilisent des matériaux plus légers pour compenser tous les gad-gets que les consommateurs aiment bien, et comment les carrossiers doivent se pré-parer à faire face à ces changements.
MM. Bartanen et Marks donnèrent une présentation intitulée « Lightweight Vehicle Structures » (Des structures légères de vé-hicule) et notèrent qu’un des défis auxquels les fabricants font face est le poids total des voitures, lequel est composé de la structure,
du moteur et du châssis, ainsi que des ac-cessoires supplémentaires.
« Tout le monde veut 500 hp, tout le monde veut pouvoir aller de 0 à 60 mi/h en deux secondes, ils veulent 80 milles au gallon et des téléviseurs pour leurs enfants, dit Bar-tanen. Il y a beaucoup d’enjeux conflictuels. Nous rendons les véhicules plus silencieux et confortables, mais ça signifie plus de poids. »
Bartanen dit que chaque composante supplémentaire ajoute au poids, car elles sont toutes attachées à un ordinateur qui est lié à un capteur qui est aussi lié à des systèmes de sortie. Tous ces ajouts qui font fonctionner ces accessoires ralentissent le véhicule et l’alourdissent. Ils mentionnent d’autres défis comme la demande croissante d’accroître l’accélération de ces voitures de plus en plus lourdes, tout en améliorant les caractéristiques supplémentaires comme le
Les Ford Taurus de 2000 et de 2012 ont un style similaire, mais un poids extrêmement
différent. Le modèle de 2000 pèse 3 300 livres, tandis que le modèle de 2012 pèse
un énorme 4 015 livres. L’augmentation du nombre, du type et de la puissance de divers systèmes à bord a aidé à augmenter le poids
moyen au cours de la dernière décennie.
D E S S T R U C T U R E S
PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 27
DONNÉES TECHNIQUES
système anti-renversement.« Nous devons mettre plus de renforce-
ments dans le véhicule, dit-il. Tout le monde veut un véhicule cinq étoiles en matière de sécurité avec mille sacs gon-flables pour protéger leur famille, et tout ça ajoute du poids. »
Bien que la création d’une structure « coffre-fort » soit essentielle à la protection des passagers, ces moyens de protection en-trent aussi en conflit avec les échéances de la CAFE, lesquelles s’approchent. Un des premiers jalons est environ 36 milles au gallon, une augmentation du jalon de 2010 qui était d’environ 25 milles au gallon.
« Les fabricants de véhicules doivent essayer d’alléger la structure autant que possible pour réduire le poids », dit-il, in-diquant que c’était actuellement difficile à accomplir avec certains modèles comme les Taurus et les Accord. Bartanen dit que les deux véhicules ont augmenté leur poids du modèle 2000 au modèle 2012, ajoutant que les ingénieurs travaillant sur l’amélioration de l’économie d’essence font du bon travail malgré le fait que les voitures sont alourdies par les systèmes électroniques, de confort et de sécurité.
Bartanen dit que les fabricants doi-vent commencer à compenser le poids des nouveaux véhicules afin de respecter les normes CAFE et que nous verrons de grandes avancées, car des matériaux plus légers, comme l’optique des fibres, seront utilisés pour diminuer le poids du harnais à fil. Et pendant que les structures évoluent pour respecter la CAFE, l’industrie de la carrosserie sera affectée par ces change-
ments et devra s’adapter tout comme les fabricants et leurs ingénieurs.
« Tout ceci aura un effet sur l’industrie de la carrosserie, dit-il. La manière d’analyser les dommages, ce que nous pouvons faire ou non à ces véhicules va changer de plus en plus avec le temps. »
Bartanen cite la nouvelle Honda Accord en exemple, une voiture qui contient de l’acier plus fort que celui de ses prédécesseurs. Le métal, dont l’épaisseur est réduite, est utilisé en conjonction avec de l’aluminium, du mag-nésium et d’autres pièces composites afin d’alléger la structure physique des véhicules, car ils ne peuvent alléger d’autres éléments. Par conséquent, nous verrons l’utilisation d’aciers plus forts sur de nouvelles voitures afin d’alléger le poids total qui compte pour 35 pour cent de la masse totale d’un véhi-cule. On se tourne de plus en plus vers des aciers de haute qualité, délaissant les aciers de moins bonne qualité.
Bartanen dit que les voitures comme la nouvelle Honda Accord, dont le corps contient de l’acier 1500 MPa, affectera directement l’industrie de la carrosserie.
« Ça va nous affecter, du processus d’analyse des dommages aux processus de retrait et d’installation des pièces. Dans tous les cas, nous devrons savoir ce que les fabri-cants disent au sujet de ces processus, dit-il. Les renseignements portant sur la répara-tion des véhicules vont être aussi critiques qu’avant et y avoir accès sera certainement très important afin de faire une réparation complète et sécuritaire. »
Marks cite la nouvelle structure de la Cadillac ATS en exemple. L’utilisation de tôle biphasée pour le bas du châssis de l’ATS diffère de la pratique normale vou-lant que cette tôle soit utilisée pour la structure latérale du véhicule.
« Il y a de nombreuses caractéristiques différentes et tellement de technologie dans cette voiture. Ils ont fait tout leur possible pour qu’elle soit plus légère », dit Marks.
Marks dit que GM a réduit autant de poids total qu’ils pouvaient en ce qui con-cerne la structure : ils ont perforé des trous où ils le pouvaient afin de réduire le poids et ils ont utilisé de l’acier plus fort pour le rendre plus mince. Marks indique aussi que la suspension de l’ATS est en alu-minium et qu’elle est assemblée par rivets à l’acier avant de la structure du véhicule.
« La force de cette voiture est phénomé-nale, dit-il. Dans le cas de la suspension en aluminium, les techniciens devront as-sembler le nouvel aluminium à la structure d’acier à l’aide de rivets. Il y a une procédure précise à suivre maintenant. »
« Il y aura de plus en plus de ces mé-langes de matériaux, explique Marks. Ils vont utiliser tout ce qui fonctionne aussi bien, tout ce qu’ils peuvent utiliser pour répondre aux besoins de la pièce. »
Par contre, en ce qui concerne les retouches apportées au design du véhicule, tout cela dépend de la manière dont les réparateurs feront face au châssis plus léger de l’ère post-CAFE. Marks croit que plus les entreprises utilisent des structures d’aluminium et de matériaux composites, les carrossiers devront s’assurer de bien connaître les matériaux dont
Des pièces d’auto en magnésium
sont moulées et non forgées ou extrudées. Les
structures de magnésium ne
sont généralement pas réparables.
Photos gracieuseté de I-CAR.
Enlever des points de soudage d’AHSS peut être tout un défi. L’acier plus dur rend le perçage plus difficile, et les techniciens doivent éviter que les trous soient réutilisés et soudés. Photos gracieuseté de I-CAR.
28 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
DONNÉES TECHNIQUES
ils ont besoin et avec lesquels ils travaillent. Surtout en ce qui concerne l’aluminium.
« L’utilisation d’aluminium va certaine-ment continuer à croître, dit Bartanen. Alcoa a récemment agrandi l’un de ces établissements au Iowa pour la somme de 600 millions de dollars. J’ai l’impression qu’ils ne le font pas pour le simple plaisir. Je présume qu’ils ont une bonne raison de faire ce type d’investissement; qu’ils ont reçu des commandes pour des pièces en aluminium de la part de fabricants d’automobiles. »
Bartanen cite le Range Rover 2013 en exemple pour démontrer ce qu’un véhicule auparavant entièrement fabriqué en acier pèse maintenant 700 livres de moins grâce
à l’utilisation d’aluminium. Ce sera quelque chose que l’industrie verra de plus en plus souvent à l’avenir, et ce, d’un plus grand nombre de fabricants automobile. Plusieurs exemples comprennent déjà la Corvette ZO6, ZR1 et C7 Stingray, la nouvelle Jaguar XJ, la McClaren AMGSLS et l’Audi A8.
L’intégration d’aluminium dans la fab-rication de nouveaux véhicules pour respecter les normes CAFE fera apparaître de nouvelles structures hybrides comme la nouvelle Porsche 911 dont l’intérieur en aluminium est attaché à une structure externe en acier. Elle fera aussi en sorte que l’accès aux instructions et aux rensei-gnements concernant la réparation d’un véhicule soit nécessaire.
« Le culbuteur et les panneaux latéraux de la 911 seront en acier, ce qui risque d’en dé-boussoler quelques-uns. Vous y collerez un aimant et vous vous direz “Ah, c’est une voi-ture en acier.” Mais, non. À partir du joint de soudure en allant vers l’intérieur, tout est en aluminium, dit Marks. C’est comme si sa structure est en aluminium, mais les pan-neaux du corps externe auquel il est attaché par des rivets sont en acier. »
Marks dit que les deux matériaux sont reliés au joint de soudure à l’aide de rivets,
tandis que, comme le note Bartanen, la section avant du véhicule utilise un joint adhésif, ce qui fait en sorte qu’il est ex-trêmement important de savoir à quoi on a affaire en tant que technicien. Marks croit que ces nouvelles voitures sont hy-brides de toutes les manières imaginables : les métaux, les méthodes et les techniques d’assemblage ainsi que les batteries.
Alors que l’utilisation d’aluminium rendra les voitures plus légères à la longue, elle contient tout de même des risques. Une des problématiques liées à l’utilisation de l’aluminium est la possibilité d’avoir de la corrosion galvanique là où l’aluminium et l’acier entrent en contact, et Marks dit que les carrossiers devront y prendre garde.
« Assurez-vous de faire attention à la corrosion galvanique où il y a des boulons d’acier ou encore là où l’aluminium est at-taché à l’acier, dit-il. Assurez-vous d’utiliser de la protection contre la corrosion entre des matériaux différents. »
La protection contre la corrosion est vi-tale pour assurer la durabilité et l’intégrité de la structure de la voiture, tandis que certaines techniques de soudure érodent le revêtement du fabricant. Il a aussi noté les problèmes potentiels liés aux ateliers mé-langeant les matériaux. Bien que certains les entreposent séparément, cette pratique n’est pas encore courante.
Quant aux carrossiers qui croient que ce changement ne les affectera pas, Bartanen dit que les ateliers doivent comprendre que c’est la direction vers laquelle l’industrie se dirige.
« Au cours des prochaines années, il y aura un grand volume de véhicules en alu-minium et vous devrez savoir comment les réparer », dit-il.
Entre autres, les carrossiers doivent se familiariser avec la soudure au laser et à la manière d’enlever cette soudure, le soudage par points, la protection contre la corro-sion, le brasage MIG et toutes les différentes techniques de rivetage, de boulonnage et
d’adhésion afin de réparer les véhicules mod-ernes en aluminium et en acier avec succès.
En plus d’utiliser de l’aluminium pour fab-riquer des pièces, les fabricants utilisent de plus en plus la fibre de carbone. Bartanen dit que la fibre de carbone deviendra aussi importante au cours des prochaines années et sera utilisée pour faire des composantes complètes à l’intérieur faites d’une seule pièce ou des pièces extérieures comme les parechocs et les capots.
« La Corvette utilise de la fibre de carbone sur le parechoc et le capot, dit Bartanen. Je crois qu’on va commencer à en voir de plus en plus. Les pièces peinturées comme le parechoc de la Corvette, le capot et le parechoc de la Viper qui sortiront bientôt;
ils seront plus facilement réparables. Il y aura des renseignements sur la manière de bien évaluer les dommages. »
Bartanen cite la nouvelle Lamborghini Ad-ventador en exemple, laquelle est faite d’une structure sans soudures. Il s’agit d’une seule pièce qui requiert des réparations avec de la fibre de carbone si elle est endommagée. Le problème avec l’utilisation de la fibre de car-bone, par contre, est que la fabrication d’un véhicule avec ce matériel est coûteuse. Quant aux carrossiers, cela signifiera avoir les bons outils, une formation spécifique pour savoir comment reconnaître les dommages à la structure, en plus d’avoir les renseignements des fabricants sur les résines, etc.
Plus ces véhicules légers deviendront communs, plus les techniciens devront ap-prendre les différentes méthodes pour réparer les véhicules. C’est une ère nouvelle pour les carrossiers, tandis que l’industrie se tourne vers l’économie d’essence, ce qui en-traîne la manière dont ces véhicules sont fabriqués. Ils nécessiteront tous les ren-seignements nécessaires pour terminer les réparations avec succès, ce que Bartanen et Marks considèrent comme étant essentiel tout au long du cheminement des fabricants vers les normes CAFE. CQ
Il y a trois modes de fabrication de pièces structurales en aluminium : le moulage, l’ extrusion et le forgeage. Photos gracieuseté de I-CAR.
Une différence écologique et garantie.
info@arpac.orgPour information : Simon Matte, p.-d.g.
514 972-3590
www.arpac.org/arpac.comm
Bourses d’études ARPAC.COMMAu cours de 2013, Arpac.comm procédera chaque mois au tirage de deux bourses d’études d’une série de 24 qui seront tirées au hasard parmi les utilisateurs du site Internet Arpac.comm de recherches et de ventes de pièces usagées de véhicules. Chacune de ces bourses incluent 3 cours I-CAR au choix du gagnant.Les nouveaux utilisateurs d'Arpac.comm peuvent obtenir gratuitement un code d'accès et un mot de passe en s'inscrivant à l'adresse www.arpac.org/arpac.comm. Nous invitons tous les carrossiers, évaluateurs, estimateurs et experts en sinistres à s'inscrire
Québec.La liste et le calendrier des cours I-CAR disponibles au Québec sont accessibles sur le site I-CAR www.i-car.ca
Avril 2013 Juin 2013 Juillet 2013 Août 2013 Septembre2013 Octobre 2013 Novembre2013 Décembre 2013Mai 2013
Janvier2013 Mars 2013Février 2013
Bourse d'études février 2013 M. Martin Roy
CarrXpert L’Assomption
Bourse d'études février 2013M. Michel Lavoie
Fix Auto St-Raymond
Bourses d'étude mars 2013M. Dib Al Hindi
Pro-Collision Gatineau
Bourse d'études janvier 2013M. Martin Gingras
Carrosserie Lévis
Bourse d'études janvier 2013 M. Michel Lajoie
Carrosserie Lajoie, à Sorel-Tracy
Bourse d'étude mars 2013M. Charles Saillant
Ste-Foy Toyota
Sur la route. Km 24
Inscrivez-vous sur Arpac.comm et la prochaine photo sera peut-être la vôtre !
Êtes-vous inscrit à notre journée réseautage du 3 mai prochain ?
PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 31
TENDANCES
Utilisez des techniques éprouvées pour réussir.
Le marketing moderne est un cheval de Troie. Avec toutes sortes de différentes armes cachées sous le mot général de « marketing », l’objectif est toujours le même : pénétrer les défenses des consomma-teurs et les convaincre de votre supériorité.
De nos jours, le marketing est un mélange d’Internet, de plans d’affaires, d’images de marque, de recherche, de publicité, de stratégies et de définition de vos services. Le développement de votre propre plan de marketing est un moyen efficace de contrôler votre avenir et d’améliorer les résultats que vous obtenez actuellement. Mieux encore, cette stratégie peut être utilisée que vous travailliez dans un environnement d’assurance publique ou privée.
L’industrie canadienne de la carrosserie est un réseau complexe d’organisations, d’entreprises individuelles et d’employés travaillant dans tous les coins du pays. Comme pour de nombreuses autres industries, l’industrie de la carrosserie subit une période de changements importants causée par la consolidation, les avancées technologiques, le déplacement démographique et un marché changeant.
La consolidation des ateliers de l’industrie, des points de distribution et des assureurs est un facteur significatif changeant la manière et l’endroit où les af-faires sont négociées. Des propriétaires de voiture de plus en plus sophistiqués et éclairés causent aussi ce changement. Au final, pour croître au sein d’un
Le marketing
pour lesnuls
Image de marque
Internet
Plans d’affaires
Recherche
Stratégies
Publicité
Incitatifs
Définir votre service
Par Michael Pistol
32 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
TENDANCES
keting en fournissant une stratégie commune et claire. Un plan bien rédigé entraînera une meil-leure exécution et vous aidera à démarquer votre entreprise au sein d’un marché hautement concur-rentiel; faites croître vos recettes au sein des zones ciblées que vous avez choisies et maximisez votre rendement du capital investi lié au marketing.
Image de marqueLorsque vous tenez compte des technologies au-tomobiles continuellement croissantes, le fait est que les véhicules durent plus longtemps et ne
se détériorent pas comme avant. Une image de marque pourrait démarquer votre entreprise de vos concurrents. Mais soyez très vigilants : tout signe de prétention ou tout mensonge sont ex-trêmement dangereux pour votre entreprise.
RechercheRéalisez que la source de revenu en carros-serie comprend des variables personnalisables pour presque tous les travaux et que le visage d e l ’ i n d u s t r i e c h a n g e c o n t i n u e l l e m e n t . L’établissement d’un plan de recherche est cri-tique pour les ateliers qui veulent améliorer leur rendement d’affaires. Il permet aux pro-priétaires/gérants de connaître leur diagnostic d’affaires en temps réel, plutôt que des jours ou des semaines plus tard. Ceci permet aux gestionnaires de prendre les bonnes décisions lorsqu’el les peuvent toujours faire une dif-férence. C’est l’idéal pour les ateliers dont les ventes stagnent ou déclinent ou dont le rende-ment du capital investi est pauvre par rapport au budget de marketing. Il est aussi crucial que les propriétaires existants qui recherchent un plan d’action exécutable pour améliorer ou reconcen-trer leurs affaires globales.
marché calme ou lent, vous devez attirer les clients qui auraient normalement été chez votre concur-rent. On ne peut nier la croissance de réseaux, de bannières, de franchises et d’opérations multi-ate-liers dans l’industrie, et leur impact est immense.
Certains éléments d’un plan de ventes/marketing général qui, s’ils sont déployés seuls, peuvent améliorer les résultats. Par contre, la plupart des ateliers sont des entreprises trop petites pour tirer profit de quelques méthodes de marketing seulement. Environ 75 pour cent ont cinq employés ou moins et ont un volume de vente annuel de 400 000 $ ou moins.
De plus, l’âge croissant des employés signifie moins d’expositions aux techniques de marketing modernes. L’âge moyen des employés est de 39 ans et plus de 65 pour cent des employés ont plus de 35 ans.
InternetEn matière de publicité numérique, le Canada est le chef de file mondial. Depuis mars 2011, plus de 79,2 pour cent de la population canadienne était « con-nectée ». La technologie comme les réseaux sociaux et les téléphones cellulaires de base y contribue. Des études démontrent que Facebook a environ18 mil-lion d’utilisateurs; et Twitter, 5 millions au Canada.
Plans d’affairesLes plans d’affaires sont les feuilles de route vers le succès de n’importe quelle entreprise. Ils enlèvent une grande partie des incertitudes liées au mar-
AU FINAL, POUR CROÎTRE AU SEIN
D’UN MARCHÉ CALME OU LENT, VOUS DEVEZ ATTIRER LES CLIENTS
QUI AURAIENT NORMALEMENT
ÉTÉ CHEZ VOTRE CONCURRENT.
Comme pour le célèbre cheval de Troie, le marketing moderne comprend bien plus que ce que l’on voit à la surface.
PHOT
OS G
RACI
EUSE
TÉ D
E ©
TROJ
AN H
ORSE
, IST
AMBU
L M
USEU
M O
F AR
CHAE
OLOG
Y BY
DER
OR A
VI.
PRINTEMPS 2013 COLLISION QUÉBEC 33
TENDANCES
PublicitéN’ayez pas peur d’être traditionnels! Les Pages jaunes, les journaux locaux, des bannières publicitaires dans votre atelier et des offres promo-tionnelles sont tous de bons moyens de promouvoir votre entreprise. Des publicités télévisées sont ef-ficaces, même si elles sont un peu dispendieuses pour l’atelier moyen.
Ne sous-estimez jamais les techniques publicitaires traditionnelles ou le pouvoir de l’autopromotion.
StratégiesUne stratégie communément utilisée est celle des primes pour recommandations. En même temps, ça peut causer quelques problèmes : qui devrait tirer profit du rabais? Le client existant qui a fait la recommandation ou le client qui a été recommandé?
Généralement, il va à celui qui a fait la recom-mandation, mais assurez-vous que ce soit affiché sur votre site Web!
IncitatifsLe remboursement des frais de remorquage est sans doute un excellent incitatif, selon la province. Mais, une fois de plus, assurez-vous de l’indiquer sur votre site Web! N’oubliez pas que l’argent a un grand poids…
Définir votre serviceC’est sans doute la chose la plus importante à faire pour créer un plan d’affaires cohérent. Votre campagne de marketing complète devrait se baser sur ce que vous offrez et ce que vous faites le mieux. Commencez par définir vos ser-vices par rapport à vos concurrents. Identifiez vos forces, ce qui aidera votre campagne. Encore une fois, assurez-vous que c’est clairement dit sur votre site Web et d’autres produits de publicité.
Le marketing peut être très complexe, sur-tout si vous le faites seul. Il sera donc préférable d’établir vos priorités. La première priorité se-rait de définir votre service. Vos forces devraient être la pierre angulaire de votre campagne de marketing. Votre prochaine priorité devrait être l’image de marque, la publicité et les stratégies. Finalement, bien que nous n’en ayons pas parlé en détail ici, n’oubliez pas la publicité en ligne, car il s’agit d’un moyen efficace de rendre votre atelier visible.
La création de votre propre plan de mar-keting peut être positive ou non; tout dépend de la manière dont vous tirez votre épingle du jeu. Mais avoir en place une stratégie complète qui utilise quelques-unes des méthodes mentionnées ici vous aidera à vivre une expérience positive plus souvent. CQ
Faits & chiffres
Il manquede jeunes dans
l’industrie. L’âge moyen des employés
de l’industrie etde 39 ans.
Environ75 % des ateliers
canadiens ont cinq employés ou moins
et un volume de ventes annuel de
400 000 $ oumoins.
Près de 80 % de la population canadienne utilise régulièrement
l’Internet.
34 COLLISION QUÉBEC COLLISIONQUEBEC.COM
ARTICLES DE FOND
ROBOTRÉVOLUTIONLes véhicules autonomes sont presque parmi nous.
Les voitures autonomes font partie de notre conscience depuis de nombreuses années, car les gens aiment imaginer des choses qu’ils ne peuvent construire, comme un
réacteur dorsal qui n’utilise pas toute son essence en 60 secondes ou un téléphone intelligent qui ne colle pas aux mains. Du moins, je présume que c’est la raison pour laquelle les gens les ont toujours en main.
Le véhicule autonome est un peu dif-férent. La première représentation d’une voiture autonome date de 1939, à la foire « Futurama » de l’Exposition universelle, commanditée par General Motors. Dans ce cas, il s’agissait d’une voiture électrique
propulsée par des circuits installés dans la rue et contrôlés par ondes radio. L’on présume que des êtres humains devaient tout de même prendre de nombreuses dé-cisions à partir d’une centrale puisque les ordinateurs en étaient à leurs premiers pas. Sinon, la technologie permettait depuis 1939 de créer des voitures auto-nomes. Alors, pourquoi n’en avons-nous toujours pas?
C’est une question d’infrastructure; ou plutôt, du manque d’infrastructure néces-saire à la propulsion et au contrôle des véhicules. La plupart des idées ne se sont ja-mais rendues bien loin, car, sans exception, elles nécessitaient une forme quelconque d’infrastructure que nous n’avions tout simplement pas. Un système proposait l’installation sur l’autoroute d’une cheville magnétique à tous les mètres. Même si la cheville ne coûtait que 1 $ à produire et à installer, ça coûterait tout de même 1000 $ pour un seul kilomètre, d’une seule voie, d’une seule autoroute. Ça coûterait les yeux de la tête refaire les autoroutes canadiennes!
Les véhicules autonomes que l’ont voit ces jours-ci n’ont pas ces limites. La voiture
de Google a montré de quoi elle était ca-pable au cours de la dernière année, et d’autres modèles de Continental et de Audi arriveront bientôt.
Même si les véhicules ne sont pas com-plètement autonomes, des avancées en matière de capteurs et de contrôles font en sorte que les robots conduisent. Au cours des derniers mois, plusieurs fabri-cants d’automobiles ont lancé des systèmes pour éviter les collisions, lesquels font bien plus qu’émettre un signal sonore. Si le con-ducteur ignore ce signal, ou ne réagit pas assez vite, la voiture freinera toute seule, ou prendra le volant, pour éviter une col-lision. On sait que les gens peuvent ignorer
un signal d’avertissement s’ils sont fatigués ou distraits. Les ordinateurs, quant à eux, ne sont jamais fatigués ou distraits.
Alors, qu’est-ce que ça signifie pour l’industrie? Au fur et à mesure que ces sys-tèmes deviennent communs, nous verrons moins de collisions, et celles qui auront lieu seront moins sévères, car ces systèmes aideront à modérer les collisions qu’ils ne sauront éviter.
Qu’y ferons-nous? On ne peut pas arrêter le progrès. Nous ne pouvons jamais remettre le génie technologique dans sa bouteille. Ce que nous pouvons faire est diversifier les services autant que possible. En théorie, ceci vous permettra d’attirer le type de clients au-quel les carrossiers n’ont jamais vraiment eu accès : la clientèle acquise. Offrez-leur tout plein d’autres services et développez ces liens. Lorsque leur voiture autonome détra-quera, ils iront tout de suite vous voir. CQ
Par Mélanie Grondin
LE DERNIER MOT
Mélanie Grondin est la rédactrice de Collision Québec. Elle est aussi propriétaire des Solutions Documens. melanie@documensolutions.com
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DES AVANCÉES ... FONT EN SORTEQUE LES ROBOTS CONDUISENT.