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7/26/2019 Cline Louis Ferdinand Ferie Pour Une Autre Fois
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Louis-Ferdinand Cline
Ferie pourune autre fois
Prface indited'Henri Godard
Gallimard
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PRFACE
Cette dition est la premire qui runisse en un seul volume et sous le mme titre, conformment l'inte
tiale de Cline, les deux parties deFerie pour une autre fois. Depuis leur dition originale, respectiv
1952 et 1954, et jusqu' la publication, en 1993, du tome IV desRomans de Cline dans la Bibliothq
Pliade qui les contient, elles avaient t dites part, la seconde, qui plus est, sous le titre deNorm
rs que c'est aux pisodes qu'elle raconte que le titre Ferie pour une autre fois avait t plus spcial
tin. C'tait l un effet de circonstances ditoriales auxquelles Cline s'tait soumis l'poque, en espra
(en vain) viter la seconde partie l'insuccs qui avait frapp la premire deux ans plus tt. cette publi
elonne et ce dcalage des titres, la premire partie avait perdu sa vritable nature de prologue, la se
an qu'elle doit tirer de ce prologue, et cette allure de ferie ambigu imprime par le titre, do
saventures de Normance ne sont qu'un aspect mineur. Cline romancier n'est pas un sprinter, c'est un co
fond. Il a besoin, pour dployer tous ses effets, de plusieurs centaines de pages et des dynamiques qui troudployer. Dsormais transform par la runion des deux parties, et donc la rintgration de la seconde s
e fait pour elle,Ferie pour une autre fois est un livre redcouvrir.
Il peut tre tenu pour une sorte de quintessence de Cline, et cela pour plusieurs raisons, notamment parc
ns sa premire partie, l'criture romanesque se charge, en plus de ses atouts propres, de certains acce
lence polmique qui sont devenus, avec les pamphlets, une part de sa voix la plus personnelle, et dans la se
rce que Cline, entreprenant de raconter une nuit de bombardement, se donne un sujet fait pour lui, po
aginaire autant que pour son style et qu'aussi bien il tait le seul romancier de son poque pouvoiser du domaine de l'exprience celui de la littrature.
Initialement, Cline devait aborder directement le rcit de cette nuit de bombardement, en enchana
isode de la visite de Clmence Arlon qui ouvre le roman et qui, dans ce premier projet, tait men jusqu
me (amie de longue date de Cline, Clmence tait venue de loin solliciter des ddicaces qui ne manque
de prendre dans les jours suivants une valeur dcuple, d'tre parmi les toutes dernires que Cline
ordes avant d'tre excut). Mais Cline a un sens trop alert des relations avec le lecteur pour n
percevoir rapidement que son livre n'a aucune chance d'tre lu, tant donn la rprobation qui pse sur l
fait pas d'abord face cette objection pralable. Il lui faut avant toute chose retrouver le contact a
teur, sous quelque forme que ce soit. D'autres que lui auraient plaid ; ils auraient tent de se justif
ant valoir ce qu'il pouvait avoir de raisons donner, de l'intention pacifiste, selon lui la premire moti
pamphlets, jusqu' sa non-participation aux organes officiels de la collaboration. Mais il ne serait pas ce
s'il se plaait ainsi sur ce terrain fragile de la dfense. Il choisit au contraire de contre-attaquer, en pr
ectement partie son adversaire, c'est--dire son lecteur. Ce lecteur d'aprs guerre, horrifi par les dcou
camps en 1945, et qui associe invitablement Cline sa condamnation, il s'agit de le provoquer,
usser dans ses retranchements, de le faire ragir, de lui donner envie d'injurier tout plutt qu'un ref
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mmunication (de lecture), qui est pour un auteur la seule rupture irrmdiable. Voil donc Cline a
ur pouvoir lui rpondre, se faire agresser par le lecteur manire habile de pouvoir mesurer les coup
, lui n'aura plus se gner, et en effet, avant la fin de ce premier round, il aura attaqu le lecteur de t
s : avant tout dans ses convictions et dans le ton sur lequel il a l'habitude de parler des camps d'extermin
de leurs victimes, mais aussi dans ses rpugnances, par quelques propos scatologiques, et dans ses peurs in
voquant on ne peut plus concrtement la maladie fatale laquelle ce lecteur est, il le sait, lui-mme peu
mis.
Mais, avec le Cline des romans qui reste matre de ses moyens, il n'y a pas de violence sans relch
iodique de la tension. Tout fortissimo, pour prendre sa valeur, doit se dtacher sur des moments de piani
Ferie pour une autre fois I, qui fait au lecteur plus de violences qu'aucun autre texte romanesque de C
aussi celui qui comprend le plus grand nombre de passages d'motion, de l'motion la plus dlicate et l
mmunicative, celle qui embue tout souvenir de notre pass, mme s'il n'est pas attendrissant en lui-mm
ment o il merge de l'oubli ; celle que nous ne pouvons pas ne pas avoir l'vocation, pourvu qu'elle
te, du sort concret d'un dtenu, mme si nous trouvons en raison cette dtention justifie ; celle encore, p
t d'autres, que Cline fait sourdre entre deux clats, de son exprience d'accoucheur et du moment ssance.
Dans tout cela, le fil du rcit de la visite de Clmence Arlon est depuis longtemps perdu. Pour finir,
ra mme plus ce qu'elle tait venue faire chez Cline. Mais entre-temps, un autre des amis-ennemis de ce
ra avantageusement pris sa place. C'est ce Jules qui ressemble Gen Paul, pote et voisin de C
ontmartre, autant qu'un peintre-sculpteur peut ressembler un peintre-dessinateur, et un cul-de-j
elqu'un qui avait perdu une jambe la guerre de 14. La visite de Clmence tait peut-tre intresse
ritable, mais Jules fait pire. Il met Cline dans un tat de double impuissance, en le traitant publiquemoche en prsence d'une foule de curieux qui, la veille de la Libration, n'attendent qu'une occasion d
preuve de leur patriotisme, et en caressant sa femme sous ses yeux, avec l'apparente complicit de celle-ci
dra pas moins de toute une nuit de bombardement sur Paris pour faire provisoirement oublier, sinon
acer, ce double affront.
Des remaniements de l'histoire au fil de ses versions successives, il rsulte dans les premires pages de sa se
rtie un certain flou sur les conditions dans lesquelles Ferdinand se retrouve dans son appartement : nul
e Cline dut s'en accommoder aisment, sinon mme le provoquer dlibrment, tant il convient au rc
commencer, de faits que Cline prtend rapporter en chroniqueur, mais qu'il ne dsire en ralit rien d
e prsenter dans une lumire de fantastique. Ce bombardement ne devait tre l'origine qu'un tem
stoire parmi d'autres. Mais on voit dans les documents de gense Cline lui donner plus d'ampleur c
sion, comme un fragment qu'un photographe ne pourrait s'empcher d'agrandir toujours plus. Il
1954, par faire lui seul la matire de tout un volume. Joyce, dansUlysse, avait racont dix-huit heu
vie de ses personnages. Cline, dansFerie pour une autre fois II, russit cette gageure de consacrer p
ux cent cinquante pages au seul rcit d'une nuit et d'un dbut de matine.
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S'il ne peut ainsi s'en dtacher, c'est qu'il est parfaitement conscient de tenir l un sujet qui lui perm
nner toute sa mesure, c'est--dire sa dmesure. Le souvenir d'un bombardement du printemps de 1944,
r tous ceux auxquels il a assist en Allemagne, de juillet 1944 avril 1945, conserve toute sa prsence d
moire. Il lui fait voir dans l'illumination de ces salves de bombes ou de fuses, dans ces vrombissemen
lulements, ces sirnes, un moment o le dsordre constitutif du monde se manifeste enfin dans tou
pleur, trs exactement cosmique. Les ombres, dirait-on, se projettent du sol vers le ciel ; le soleil semble s
'ouest ; l'asphalte fondu de l'avenue Junot coule comme un fleuve, et de son ct, au loin, la Seine bou
elque ct qu'on le prenne, le monde apparat sens dessus dessous. Il a perdu sa consistance et sa clture,
r en haut du fait d'un trou laiss dans le firmament par le passage d'une canne de Jules, et bant par en b
t d'une fissure du sol et du puits de la cage d'ascenseur qui, par l'intermdiaire des anciennes carrires
Montmartre, communique de toute vidence avec les enfers. Ce n'est rien moins qu'une apocalypse. Du
znith et sur tous les points de la rose des vents, se rvle un monde autre, en chacun de ses aspects inv
ur l'homme : lumire trop vive pour ses rtines, sons trop violents pour ses tympans, sol qui se drobe so
ds, murs qui gondolent quand il veut y prendre appui.
Ce sont tous ces aspects de monde l'envers que Cline n'en finit pas de dcouvrir. Pour le lecteur, au mpremire lecture, cela ne va pas sans quelque impression de pitinement ou de rptition. Il s'aperoi
urtant, s'il y prte assez d'attention, qu'il n'y a jamais de rptition sans variation ou sans introduction
ment nouveau, qu'il prend ds lors d'autant plus de plaisir reprer. Mais il reste vrai queFerie pou
re fois est, surtout dans sa seconde partie, celui de ses romans o Cline exige le plus de son lecteur. En
normit de l'vnement ne l'empchant pas d'tre uniforme, au contraire, la trame proprement romanes
uve aussi amincie que possible, de sorte que ce lecteur de roman, habitu des mouvements et des pri
rouve ici sollicit de porter l'essentiel de son attention sur le dtail du style.S'il le fait, c'est--dire s'il est sensible ce style, son plaisir en est ligne ligne entretenu et aviv. Car
ur une autre fois est un nouveau palier, dcisif, dans le mouvement qui porte la prose de Cline tre to
s elle-mme. Depuis le premier moment deVoyage au bout de la nuit, Cline s'tait patiemment appl
tir du cadre rassurant de la phrase crite franaise ; un un, il avait bris les enchanements de syntaxe
tinuits de sens ; il s'tait exerc, et avait exerc le lecteur, un emploi des mots tel que la pertinence n'
une marge de jeu, contre le souci ordinaire de serrer en chaque point les boulons pour que l'ensemble dev
rfaitement rigide ; il avait tendu substituer ces enchanements et ces pertinences une ordon
uvelle, fonde sur le rythme et sur des associations de sons et de sens moins tributaires de la raison ou q
ent moins exclusivement soumis.Ferie pour une autre fois est le premier roman qui fasse correspond
nde de part en part et radicalement hors de ses gonds ce franais lui-mme dlibrment sorti de ses
bituels pour en retrouver d'autres. Ceux-ci ne sont pas moins solides, mais ils ne se situent pas au mme n
parmi toutes les liaisons que nous sommes capables d'tablir entre des mots, ils ont cess de ne faire appe
es de la grammaire et de la logique. Avec ces personnages dont l'affolement fait plus que jamais des fantoc
vnements qui ne cessent de se rpter, nous avons ici tout loisir de goter dans ses moindres trouvaill
se qui a dsormais atteint toute sa libert et toute sa matrise.
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Tout n'est pas fini aprs la dernire bombe. Sans l'avoir d'abord prvu dans ses versions antrieures, q
line en arrive dans son rcit la sirne de fin d'alerte, il prouve le besoin d'en montrer les suites immd
r on ne soumet pas des hommes pareille violence pendant des heures sans induire en eux une vi
alogue. Ce n'est plus une tempte sous un crne, c'est un bombardement enregistr dans le systme ne
ommes et de femmes qui, sitt qu'ils cessent d'tre eux-mmes sous le coup de la violence, ne peuven
trement que de la rpercuter les uns contre les autres par des paroles (des injures) et par des gestes (des baga
dernier tiers de Ferie pour une autre fois II est au bombardement proprement dit un point d'orgu
uel il n'aurait pas sa juste rsonance.
Au-del du moment, la dernire ligne de cette seconde partie, o le rcit ne s'achve pas mais s'interrom
te suspendu, il y avait dans le projet de Cline le rcit de toute la journe suivante, qui tait pour l
nier jour Montmartre. Car, dans son histoire telle qu'il la rinventait pour les besoins du roman, la
pecte de Clmence, les affronts que se permettait Jules, et enfin un bombardement d'une telle intensit a
i par le rveiller de son inconscience et par le dcider partir pour le Danemark, via l'Allemagne. Res
ndre cong la fois de Montmartre et de sa bande. C'est cette journe d'adieux que devait raconte
isime partie, laquelle l'insuccs des deux premires dtourna Cline de donner une forme acheve, maixiste deux rdactions prparatoires, dsormais transcrites et publies (versions antrieures A et B, Append
III au tome IV desRomans dans l'dition de la Pliade ; une transcription partielle de la version B
paravant t publie sous le titreMaudits soupirs pour une autre fois). On y voit Cline dambuler de
utre de ses lieux prfrs de Montmartre, et y rencontrer ses amis les plus proches (proches en tout cas,
and ils ne sont qu' moiti des amis) : Marcel Aym, Max Revol, un peintre d'aquarelles anecdotiques, so
naisseur en illustrations de la Belle poque, et naturellement Jules-Gen Paul, tous amis d'un autre e
rt rcemment, et qu'ils voquent, le chanteur Alfred Pizella. Au moment o s'interrompt celle de ces veest conduite le plus loin, Jules vient de provoquer un scandale homrique au milieu du cimetire
ncent, ombilic du quartier et lieu o ils se sentent tous destins venir un jour dfinitivement (tous y so
t enterrs, sauf Cline).
Plutt que de poursuivre le rcit de ces tribulations qui, mme transposes par l'imaginaire, restaie
maine des vies individuelles, Cline dcida aprs 1954 de tenter de reconqurir un public grce un pe
scandale encore, en voquant son sjour de l'hiver de 1944 Sigmaringen, dernier bastion et symbole
laboration officielle, souvenir nvralgique de la mmoire nationale. Ce futD'un chteau l'autre, et en ef
uveau le succs.
Mais, ce faisant, il n'avait fait que brler une tape et brouiller l'ordre des suivantes. Car sa toute pre
uisse crite en 1946 dans sa cellule de la prison de Copenhague (Romans, t. IV, Appendice I) montre qu
titre deFerie pour une autre fois, il avait mis initialement le rcit transpos de toutes les exprience
ait vcues entre le bombardement d'avril 1944, Paris, et ce moment o il se retrouvait incar
penhague. En d'autres termes, ce roman dont les deux parties sont enfin runies n'en faisait d'abord qu'u
c les trois volumes publis aprs lui,D'un chteau l'autre, Nord etRigodon, l'ensemble tant plac
e qui lui est dsormais rserv. Loin donc d'tre situer part, du fait des particularits de son contenu
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Henri God
nsemble de huit romans, tous lis entre eux par l'unit de la vie qu'ils transposent et qui composent l
manesque de Cline, il est au contraire le porche de toute sa deuxime moiti.
Cline, tandis qu'il y travaillait, pensait ce roman comme un second Voyage au bout de la nu
ture vingt ans aprs tonner le public autant que le roman de 1932, et ouvrant comme lui des voies nou
'il pourrait ensuite explorer. Il n'est pas dit que, son uvre romanesque dsormais considre et apprci
totalit,Ferie pour une autre fois n'y trouve pas cette place qu'il lui avait assigne.
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Ferie pour une autre fois I
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Aux animaux
Aux malades
Aux prisonniers
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L'horreur des ralits !
Tous les lieux, noms, personnages, situations, prsents dans ce roman, sont imaginaires ! Absolu
aginaires ! Aucun rapport avec aucune ralit ! Ce n'est l qu'une Ferie ... et encore !... pour une
s !
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Voici Clmence Arlon. Nous avons le mme ge, peu prs... Quelle drle de visite ! En ce mom
n, ce n'est pas drle... Elle est venue malgr les alertes, les pannes de mtro, les rues barres... et
n !... de Vanves... Clmence vient presque jamais me voir... son mari non plus, Marcel... elle e
nue seule, son fils l'accompagne, Pierre... Elle est assise, l, devant ma table, son fils reste debout, le d
ur. Il prfre me regarder de biais. C'est une visite embarrasse... Elle aussi me regarde de biais, ass
art... ni l'un ni l'autre sont tranquilles, ils ont des penses... ils ont tous des penses les gencontres, les connaissances, ces temps-ci... a va bien faire trois ou quatre mois qu'ils ont des pense
uis plus regard par personne vraiment en face... l'effet des vnements, voil. Les tres se compo
sque tous en mme temps de la mme faon... les mmes tics... Comme les petits canards autour d
re, au Daumesnil, au bois de Boulogne, tous en mme temps, la tte droite !... la tte gauche !
ent dix ! douze... quinze !... pareils ! tous la tte droite ! la seconde ! Clmence Arlon me regar
is... c'est l'poque... Elle aurait dix... douze... quinze fils... qu'ils biaiseraient de la mme faon ! J
endu le notoire vendu tratre flon qu'on va assassiner, demain... aprs-demain... dans huit jours...
cine de biais le tratre... Il ressemble sa mre ce Pierre, au physique et au moral aussi, c'est sr... ma
it mieux que lui de traits, plus fine, rgulire... Je suis athnien, je suis difficile pour le physique
ral mon Dieu je me contente... Eux c'est au moral leur souci, la preuve qu'ils veulent tous me tuer
cialement Clmence ! son fils ! tous !... sous un prtexte, sous un autre, la guerre dans le momen
ches, M. de Brinon... les martyrs du march noir ! la dfense du fort de Montrouge ! Ils ont toujou
textes...
Je disais que Clmence avait t vraiment jolie... de son temps... notre jeunesse !... Le mme je le re
core... il pue la fausset... c'est les mmes instincts que sa mre. Il a pas voulu s'asseoir il est adoss aust gn d'tre l... Il se dandine... une main dans sa poche... Ils ont parl de moi chez eux, table
is, aux voisins... L aussi c'est tout la mme chose, les mmes saloperies, conneries en mme temps
emble... a fait des mois qu'on ressasse partout le pourquoi du comment a sera bon qu'on m'assa
olo ! patriotique !... juste sur la crevaison de mes yeux, l'cartlement, ou l'enterrement, qu'ils ar
se mettre d'accord... C'est le sujet dans les familles, dans les loges et les couloirs du mtro (aler
ors bien sr les Arlon qui me connaissent depuis plus de trente ans ils ont un petit peu dire su
blesses, mes usages, mes dgotations ! Chez eux c'est une permanence ! l-bas Vanves, une Univmes vices ! mes turlupinades, mes dvoyements pas croyables... qu'un seul de mes dbordements m
mille ! dix mille cordes ! Les amis c'est des livres de police vivants... tout chauds, chaleur animal
Le mme l, le sournois il fait son Droit... Il sera peut-tre juge au sige un jour. C'est la premir
il observe un pendu de si prs... un pendu de demain... enfin pendu ?... je sais pas trop... Les radio
ntradictoires... c'est pendu ! c'est dsoss !... cartel ?... En tout cas le chtiment approche... Une que
eures... De Brazzaville, Berne ou Tobolsk, par toutes les fentres du quartier, a se mugit, b
uaque... la micro des vaillants de Londres c'est empal !... New York l'hallali le plus terribl
nstre de Montmartre sera hach !
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Pour a qu'ils sont venus tous les deux... Clmence et son fils... a immine... J'coute pas beauco
ios mais les malades me renseignent... Eux Vanves c'est toute la journe Les ondes qui tuent !
voure ! fentres grandes ouvertes ! et vas-y ! Les Boches sont battus ! Faites vos listes ! Oh, c'e
actres Vanves... et Bezons donc ! ma pratique !... et alors ici sur la Butte ! dans ma maison mm
vous en reparlerai... ils sont donc l pour l'imminence... l'estourbisserie du vieil ami... Clmence
... Le mme il oserait pas me buter, l tout de go ! d'autor et plaff !Peut-tre un petit revolver ?..
pote la poche... J'y crois pas... Il a l'air sournois mais pas fou... Il faut tre fou pour tuer un homm
e, bout portant... a demande un certain dlire... il a pas le dlire... Je le verrais... S'ils taient ve
is ou quatre ils auraient le dlire... Tout seul, il est con, et c'est tout... con !...
L'acn, petit ?
J'y vais au menton l d'un doigt, j'y touche... Je lui vois plein d'acn...
Tu te grattes ?
Quoi ?... Quoi ?... Quoi ?... qu'il tremblote... tout saisi... de rien.
Canard ! Merde !
Je sais ce que je dis ce mme sera tueur qu' quatre ou cinq. Gi ! Pourquoi sont-ils venus alors de siur hriter ? Peut-tre que j'tais tu dj ?... qu'ils pensaient... Pour a qu'ils sont l, godich
pris ?... Clmence c'est peut-tre l'affection ? une vieille tendresse ? me prvenir ? Ella a pas la
endrie... a va pas traner ! Vingt radios par jour me l'annoncent...
Ah, chre Clmence ! Ah, cher Marcel ! Ah, cher petit !... Que de souvenirs !... Est-ce qu'ils iront s
mbe ? L'ide me passe... Peut-tre ?... c'est pas sr... D'abord et d'un ! j'aurai pas de tombe !... je
rtel, jet aux chiens... Ils ont faim les chiens en ce moment... pas que les locataires ! C'est dans tou
omesses des ondes ! quarri le monstre l'heure H ! pas le temps de faire ouf !En somme, ils sont qu'un peu d'avance Clmence et le mme... Ils veulent tre avant tout le m
nt la cohue... Ce serait pas la peine de me connatre, d'tre des familiers depuis 14 ! Le mme du r
l'ombre, il visite les livres, enfin mes sortes d'tagres... a sera ordonn chez Clmence ! P
uquins partout ! Non ! Moi je les range jamais ! Ils viennent en hritiers d'avance... Oh
peccable chez Clmence ! son intrieur ... Oh mais flte la moutarde me monte ! Je suis trop bo
s tout ! Le mme ! La corde ! Brazzaville ! La guillotine ! L'hritage ! Au diable toute cette curiosi
arde Clmence, je la fixe bien... Plus un gramme de joliesse... elle est bouffie, ride, blme... Je vais
e : Titine funeste t'es plus qu'une grosse malsaine salope ! Fous-moi le camp ! Toi, ton mme ! et zou
Ils mritent une brutalit ! Ils sont venus voir un prochain mort, un demain pendu, elle qu'est m
sque dj elle-mme !... d'infiltrations, ratatinage, de mnopauserie pourrie ! Ce fiel ! Les femm
cline la cire, a se gte, fond, coule, boudine, suinte sous soi ! mutines poison, gredinettes, p
romes, bourrelets, prires... C'est horrible la fin des cierges, des dames aussi... La messe est dite... So
rtez ! Pas de quoi sourire !...
Les voil donc l tous les deux... Alors ? Alors ? Ils parlent ? parlent pas ? Qu'est-ce qu'ils veulent
alement ? Oust ! Ils ont pas beaucoup de courage !
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Allez ! Allez !
Je les incite...
Aucune rponse !
C'est pas d'hier qu'on se connat, je veux dire Clmence et moi-mme... a fait trente-deux a
mpte... trente-deux ans a porte au respect... Un immeuble qu'a trente-deux ans c'est quelqu'un
ots fuient, l'ascenseur monte plus, la concierge est vachement grand-mre... Je vous cherche
mparaison... l'usure...
C'est loin le premier jour qu'on s'est vus... J'ai de la mmoire, je grave les choses, je peux rien oub
est pas une preuve d'intelligence... C'est pas se vanter la mmoire... enfin c'est ainsi... Je dis do
e, le mois, mai 15, au Val... l'hpital, le Val-de-Grce... C'est loin le Val !... Je veux pas vous perdre
s souvenirs...
Je retourne au jeune homme l au mur, le dadais ingrat... Je vous le dcris pas profondment, il va
peine... Il se trifouille la poche... c'est pas grave... tous les jeunes gens se trifouillent les poches
olver ? une rection ? Je lui reparlerais bien de son acn... Une petite lotion ?... Bah ! tant pis ! Il
ent plus... Ils sont gaullistes... toute la famille... Bien sr qu'ils le sont ! C'est la mode... La hainde... Y a toujours la haine, la mme haine, mais y a la mode !... Ils sont quatre millions Par
uillent de la mme haine, la haine la mode... C'est pas rien quatre millions de haines !... Le dernier
a Villette tous les coutelas sortent ! Jur ! Garrots, mandrins, principes, Honneur, Patrie ! Je fais par
nd soulvement, mes rognons, ma tte, mon aorte... une paisseur d'un mtre de viande est pro
ce de la Concorde ! L'quarrissage public des tratres ! De l'ouvrage minut, coup sr, autre chose q
sauts de la Marne ! des pataugeries la Verdun ! La cure cent mille contre un ! Absolument f
us risques ! Le rve ralis des dames, des demoiselles et des grandes peausseries ! La Peau, Indionale ! Le Jeu tout dlices ! La chasse la bte billonne, ligote, les proies sur un plat ! Flicit, P
iserie !
Il a peut-tre un browning,le mme l, le sournois ? Qu'est-ce qu'il risquerait ? Rien du tout ! La gl
mdaille ! Bout portant,flof !Bastos au cur ! Il a pas le dlire ! Il est pas six ou sept ensemble ! Il e
ule... Il voudrait bien... Clmence c'est mon local qu'elle guigne, la vue sur Paris, l'ascenseur, le
ut prs... Ils demeurent dans quatre pices eux Vanves... confortable certes mais c'est petit ! Elle r
ma fentre ouverte... puis elle regarde encore les meubles, le plafond, comment elle ferait sau
ison... elle amnagerait...
Toutes les radios sont allchantes que mon logis va tre prendre, 18, rue Gaveneau, Montmart
nnent l'tage, 7e!... mme le palier.
C'est possible, c'est mme probable, ils me passeront par la croise... on me dpcera au trottoir...
C'est Mme Esmeralde, au 15, qui m'a toujours t aimable, amicale, qui m'a fait prvenir par une
nt je peux pas dire le nom encore... Mme Esmeralde fait les ongles, elle a des clientes qui savent t
nsi pour le dbarquement, elles savent l'heure, l'endroit exact... Les radios laissent plus aucun doute.
vards donc ! les cafs, les foules, les trottoirs ! C'est la hurlerie gnrale... les Boches sont foutus ! O
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ssacrer tous les autres ! Les ondes s'en enrouent de Tomsk Sydney, Australie, d'Aberdeen Tchad
va tre une gibelotte comme on a pas vu depuis trois sicles ! la manire que a va saigner, cou
rents, viscres partout ! la gluance, le charnier nazi ! toute la clique ! Dressez vos listes ! Y
barquement dans l'air !
Moi aussi je suis fru pour l'air ! Je me vois ! Je vogue dj ! Y a pas que Mme Esmeralde ! E
sieurs personnes trs bien, m'ont fait plus que des allusions... que je roupillais !... En plus des ra
ente-six langues ! Tout de suite aprs le Dbarquement, l'occiement national total ! toutes les salop
ucherie ! Au moins quinze cadavres par lot ! Peut-tre plus ! un par palier ! C'est l'ordre ! C'est l'av
joie gnrale ! J'ai plus beaucoup d'heures de crdit ! La France peut plus respirer !... trois quatre
on m'pie dur... C'est une queue de curieux ma porte. Toc ! Toc ! Toc !
Ils heurtent.
Bonjour docteur !
Ils me regardent de biais... les plus dcids sont gns, l, au moment... ils sont complices. Ils ont
uchre... Je les fascine d'angle. Les hommes chevrotent, tremblotent, cafouillent, les femmes ban
s ! franchement !... les jeunes pire ! Elles me voient dj au crochet, cartel, mascul. Vite ! elles se disent ! Sa langue ! Ses yeux ! Elles ondulent, elles me viennent sur les genoux, elles m'embr
c une tendresse !... dans la rue mme je suis hl... oh, sournoisement... des connaissances, des gen
parlaient presque plus... faut qu'ils me disent un mot. Je connais leurs regards, leurs certains
il...
a fait longtemps que les Boches flanchent, mais a fait vraiment que trois quatre mois qu'on pe
e vraiment foutus... et a fait trois quatre mois aussi que je tte tellement de nichons qui bandent...
C'est extraordinaire ce qu'on vient me voir !... C'est des toc toc plus finir... Ma porte ! Ma porte suis pas trs accueillant ni mme poli, j'abrge ! j'abrge...
L'essentiel ! vite ! Au revoir ! Salut !
Toc ! Toc !Un autre ! Une autre !
Docteur s'il vous plat !
La tragdie je vais vous dire je devrais dj tre assez loin... en Laponie... au Portugal... ds les prem
tes voyeuses ... les premiers biglouseurs de biais... C'est a les signes essentiels !... L'intrt des tr
oce c'est la mort en vous qu'ils viennent voir... se mettre bien avec la mort, qu'elle leur fasse pas de
x, leur cher eux , le moment venu... leur moment... s'abibocher avec elle !... Risette la mort,
rt, profiter qu'elle est l autour, s'en faire une relation aimable... Ils vous livrent elle entirement
ommandent qu'elle vous agrippe bien, vous lche plus... qu'elle leur tienne compte qu'ils sont cha
ue la mort les aye la bonne ! que a soye pour vous l'chafaud ! Rien que pour vous ! Qu'ils vien
plaudir autour, enthousiastes... Qu'ils sont partisans de votre supplice !... Ah mais une heure de p
! pour eux !... C'est le pacte des Instincts !
Con qui fout pas le camp assez tt ! Toute la morale !
7/26/2019 Cline Louis Ferdinand Ferie Pour Une Autre Fois
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Oh j'tais bien en somme, conscient, mais surmen... Et puis une trs vieille gentillesse qu
meurait... je ne sais pourquoi... Tout a la porte !... pied au cul ! C'et t le respect de moi-m
sez-moi la curiosit ! J'aurais d recevoir personne... Surmen, je le suis depuis 14, j'ai mille raisons
lgracieux, cradot, impossible. Et quand mme j'allais leur ouvrir ! Toc ! Toc !ma porte ! Merde !
d au cul !...
C'et t la sagesse, la seule ! Qu'est-ce qu'ils venaient l tous me relancer ? Pas seulement chez m
spensaire aussi ! Bezons ! Dix, douze, quinze personnes pour me voir... J'avais beau leur dire : Je
! Hop ! quand mme ! ils s'acharnaient ! Voil ce que c'est d'tre proche pendu. a fonce
mer !... Si vous leur causez ils bafouillent... faut tre discret... beaucoup de tact ! ou pas se
percevoir qu'ils vous reniflent... hument le pourri... L, Clmence l c'tait pareil... en plus de la
iti qu'elle voulait me parler... rester coite... dandinante de biais sur la chaise... bredouillante deux m
retaisait... Je marre... Je marrerais...
Allez Clmence ! Allez-y !
Je l'aide ! Je toussote. Si je lui montrais mon oiseau ? que je me dculotte l ? Vloc !a lui dmler
mplexes ? J'y pense... J'y pense... Ah je suis trop reint ! las !... c'est un effort... Ah ! Ah ! qu'elle est tout. La belle histoire ! C'est mon pied au cul qu'elle mrite ! Je manque de violence. Moi qu'
lent nagure... Flte alors mon caractre ce que j'en ai perdu ici et l... Maintenant je suis hsitant
ut... c'est le manque de sommeil sans doute... Drle que Marcel est pas venu, son mari... Il a trou
texte... Y a des concours de lchet dans les mnages...
Moi j'y vais alors ! qu'elle a dit...
Mais qu'est-ce qu'ils me veulent prcisment ? Marcel, le fils, la famille, ils sont tous d'accord... c'es
mrit !... Gaullistes c'est, tout a ! bien sr !... gaullistes rsistants tonnerre !... Marcel a repris un bbistrot de Juifs, en doublure, plus qu'un bistrot, un dpt !... Il m'a expliqu... Y a deux ans,
lingrad... il est pas revenu me voir depuis... depuis Stalingrad... Maintenant tout devient un peu
puis Stalingrad... C'est pas mchant... Mais comme a se sait dans son quartier il diversifie... il parl
e de moi... Il est bavard il est buveur il est hbleur... Il raconte travers tout Vanves le cochon vend
uis ! Qu'on a t vieux camarades... Mais que depuis mon nazisme ... ah ! si c'estfinish!finibus!
C'tait flatteur avant la guerre... Cline, mon pote !... Maintenant c'est toc ! C'est vrai qu'on est
vieille date... On a t au Val ensemble. Oprs, cits, mdaills, pour des vraies blessures de vraie g
s arrire-pense on peut le dire, pas pour un centime de profit... maintenant les temps sont diffre
ut mme plus venir me regarder... Je peux vous dire ce que je pense !... Sur le cur !... Je suis pas
nfidence prs... La France l, avou simplement, a va de sainte Genevive sur son mont Verdu
s c'est plus que du drle de monde, des personnes plus trs catholiques. Je les regarde l, louch
me, la mre, c'est des saloperies !... c'est des exemples... Avec eux, l, entre mille, j'ai toujou
nreux, amical, sentimental... et ils m'arrivent en fossoyeurs ! Eux et les autres ! Je tiens pas registre d
nts, foutre diantre Dieu c'est impossible ! Tout m'est parti ! d'un bord l'autre, de vive force
uceur... preuve : passe et peau ! Cachot pour finir ! Normal !
7/26/2019 Cline Louis Ferdinand Ferie Pour Une Autre Fois
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Vous avez joui !
C'est possible !
Vous avez raison !
Quel mrite ?
Grand bien leur fasse ! Je rflchis l, c'est le moment, je les regarde. Je vous coupe mon rcit. Le
ont trait pas trs bien. C'tait la cure bordel sang ! a a commenc en 14 ! Tous les prtextes
non d'abord puis aux ragots, la Police ! J'ai voulu leur sauver la glotte, compatriotes ! leurs gu
ectes, leurs curs de merde, leur faire esquiver l'Abattoir... mes livres pour a.
Orgueilleux ! qu'ils renaudent. Crve premier !
Frres de ma chair je vous adore ! Amour de mes veilles, hourra ! J'accule au znith Can ! gicle pan
omphe ! je te vois ! Pro Deo !Casse-moi le crne et largement ! Plus large frre, plus large ! que
re ! Une toile pour toi ? la veux-tu ? cadeau de ma vie ! Puis-je faire mieux ? Veux-tu m'embrasser
donnais un fort marteau l au mme, lui proposais de me fendre la tronche ? moi-mme, l to
te, cans ? Il oserait pas !... Il canerait... D'autres viendront, emporteront d'assaut le lo
liothque... Je rflchis... J'anticipe... Pour que je rclame rien du tout, ils me couperont la langue, veront les yeux pour rire, ils me balanceront par la fentre, et au trottoir... d'autres fignoleront... Je
el la queue d'un cheval, et youp dada ! au grand galop ! l'avenue de l'Opra, la Concorde, co
unehaut ! J'ai appris ce trait de l'Histoire, l'cole du square Louvois, cole communale, vous dir
s du quartier, certificat d'tudes et tout !
a se passera devant une foule immense, toute la ville en fte ! Ah je m'exalte, c'est ma nature..
bandonne pas mon propos ni mes visiteurs, ni vous.
Voil un homme qui draille !Vous me froisseriez... ce serait me juger trs sommairement !... vous allez voir un peu la suite. Que
eprends... Les redressements du compas !...
Ah, vous naviguez en plein rve !
Moi ? Je rve pas ! Je vois l Clmence et son fils, ils reniflent !... ils reniflent ma bibliothque
des, mes curiosits trs vendables... Ils ont dj profit... (Oh rminiscence importante !) d'un
boire auparavant !... de ma dconfiture Rueil ! Quel naufrage encore ! Ah ma clinique ! ma
nique !... Ils se disent : a va recommencer !... Faut y aller avant la foule, la Vente gnrale !... c'es
baine qu'on retrouvera plus ! Ils vont tre dix mille au pillage ! C'est une question d'heures !
Presse-toi Clmence...
Je repense Rueil, l d'y repenser... les beaux arbres... les pniches au long... ma Maison de Repos
up de poisse ! Il finissait sa rhtorique le mme l juste... Il a hrit de tous mes livres le mme... C
alit de ma vie, je peux rien garder jamais, nulle part, un seul livre... Le Destin me fauche tou
oprio allait tout me vendre... je les alerte : amis servez-vous ! Ils emballent ma bibliothque... le m
ture ! la mre les instruments de cuisine ! Marcel, la cave !
7/26/2019 Cline Louis Ferdinand Ferie Pour Une Autre Fois
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Rien m'enivre comme les forts dsastres, je me saoule facilement des malheurs, je les recherch
sitivement, mais ils m'arrivent comme des convives, qu'ont des sortes de droits... Je vous parlais do
eil, du moment o tout naufrageait ! Ah, l'entreprise ! Deux huissiers de Chatou au cul ! J'appe
ours mes braves amis... Je veux dire Arlon, Clmence, le mme... Les cires dj sur mes serrures ! la
endemain ! S'ils se magnent ! Tout pour l'amiti ! Ils foncent... ces agiles ! ils amnent mme une
Nantes, une qu'ils hbergeaient pour deux jours ! ils me carriolent tout mon matriel ! en une nu
che ! de Rueil chez eux ! un charme ! sur les endosses puis voiture bras, l'alle et venue a
mpli trois camions ! En plus de la Bibliothque, et au moins douze casiers de bouteilles, cinq armo
dicaments, un Poupinel, deux autres tuves, vingt-quatre lits complets, la cuisine entire...
J'tais baubi... Il me restait plus au lever du jour que cinquante Revues des Deux Mondes... je veu
es, en bel tat, et une moto avec side-car, et un tensiomtre Pachon et cinq seringues... Pour pa
e je laissais rien... la valeur d'au moins deux quittances. Ah pour une capilotade ! mais ce qui me con
petit peu c'est que Marcel, sa femme et le mme et la tante en avaient sauv ! pas pour moi ! pour
me pas les reliques, personnellement... je crois toujours qu'elles trimbalent une poisse... je voulais re
ro, rattaquer la vie d'un autre sens... plus l'enthousiasme !... Au gros zle ! non ! Et plus toutemplication, toutes ces idalits ! plans sur la comte !... Salle manger, salon, vingt chambres, sta
urgeois, contributions !... flte ! Juste mon stthoscope, un stylo, une table bois blanc... pas de frais !
dcors !
Allez vous fourrer ! Billeveses ! Votre bazar vous retombe ! la vie vous rattrape ! Pas de quartier !
boulez votre toboggan, voguez, ramponnez, drossez ! encore plus bas ! Gnions, loques, bourre
stin c'est du pire en rond, savonneux...
Tomber plus bas qu'en rclusion c'est difficile ! En plus de l'exil !... Gt l'enfant ! Combien qoggan m'a pris ? Cinquante ans d'acharn labeur, d'effroyables surhumains efforts... C'est pas mal
in, si dtest partout, con perclus que c'en est une merveille que je ble encore... Ma pauvre fem
l'autre grabat, ma danseuse, juste opre... Le Moyen ge avait du bon... une petite complainte
iez... maintenant faut crire des gros livres... vous connaissez rue Raumur la cour des Miracles
rs : cinma ! Plus d'aumnes ! Avant l're des Librations un prince vous sortait de cellule d'un mo
l ! Maintenant ! allez voir ! Ah la situation est toque ! Le roi Oluf, l d'o je me ronge, il pourra
sortir d'un mot ! Il se ferait fesser par la foule si il lui venait la moindre fredaine. largissez-m
mme ! on l'assomme.
Je vous l'cris de partout par le fait ! de Montmartre chez moi ! du fond de ma prison baltave !
me temps du bord de la mer, de notre cahute ! Confusion des lieux, des temps ! Merde ! C'est la
us comprenez... Ferie c'est a... l'avenir ! Pass ! Faux ! Vrai ! Fatigue ! Tout de mme je rflchis
ose, c'est que le dernier clebs en rupture l qui vadrouille au ruisseau, fouine, mettons qu'il s'a
am, a moins redouter que mzigue !... hant comme pas chien ! Pas hant par son nom Piram ! c'e
m supportable Piram !... Piram c'est pas une catastrophe !
7/26/2019 Cline Louis Ferdinand Ferie Pour Une Autre Fois
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Mais c'est pas tout mon nom immonde ! Y a la maladie ! y a l'envie ! y a les espions d'un peu part
us verrez au cours des chapitres... si j'ai djou des stratagmes ! si j'ai voyag largement ! On a voya
i et l'Ulysse... Sans incident un peu piquant je pourrais toujours vous tendre mon urne... pas drle
lireriez jamais ! Ah mais m'achetez que clandestin ! Au jour tout est saisi d'avance ! (arrt du 23 f
cent mille dettes encore en retard ! et d'autres jugements et des appels et Super-Cour, etc.! plus la pr
ndignation ! Dgradation ! Tout !... Le toboggan c'est une force qu'une fois aspir par l'abme
nez chaque volte des horions, de ces rues de coups plein la gueule, et plus en plus bas, que vous te
e bouillie et larmes.
Rflchissez ! la centrifugation des haines !
Y a l'abandon, le dernier soupir... Sr ! certainement ! Vous rotez votre me et Salut ! Au
gnonne !
Mais les douleurs sont l, lardantes, rveillent la verve ! chaque tire-bouchon ! Vous enragez ! Vou
v ! Haine ! c'est pas brillant... c'est pas moral... Merde ! Oh, mais dites ! foin de mes scrutat
sations ! Revenons aux faits ! Je vous racontais donc qu'aprs Rueil, la dconfiture, la cloche, les me
. j'avais louvoy ci et l, tt bric et broc, plant ma Science au vent, l'esprit !... Les remplacemenvouements... la ville, en province, aux champs, parcouru bien des sentiers, escalad bien des tages
vent de l'art de gurir, panser, consoler, accoucher, prescrire, peloter aussi... Sus la douleur
crobes ! la fatigue ! la mort ! vingt-cinq formes de dsespoir au moins !... Ah, rsum
bulations ! nfles ! crottes ! bon Dieu ! Petits profits, gros avatars ! Partout mes plumes !...
Une seule cration promettante, on peut dire, qu'aurait dtrn les Bourboule, Nris, les Caut
me Enghien, son lac, ses sulfures ! Vous voyez d'ici : Sannois, un Arium pour l'asthme ! le Mont
omnibus ! la station royale des Petites-Bourses ! la porte de Paris et retour ! J'avais tous les cataelles conomiquement faibles pour moi ! qui m'affluaient ds le printemps ! dis-je le printe
utes saisons ! Ah l'endroit rv ! Vous voyez un peu les carrires au-dessus d'Argenteuil, ces crevass
le, scheresse naturelle ! blanches d'argent flanc de sommet face au sud ! Quittant leur usine
mptoir, ils venaient passer deux heures chez moi... ils perdaient pas une minute ! Tout de suite la
urelle, l'immobilit en hamacs... l'air chaud des sables, c'est tout le secret ! Vous trouverez p
hmatique dans le Sahara ! Aspirez l'air des sables torrides ! Foutre du Mont-Dore ! Pour les personn
u aises j'avais une maison et des lits, le Sana de nuit ! toutes fentres ouvertes, face au sud ! Tou
ud !
Pour une fois c'tait raisonnable. L'exploitation s'avrait saine. La Fortune m'avait un sourire... Et
e priode de pluies ! Trombes et retrombes ! Le sable entran en bas aux berges ! Des torren
mmets de Sannois ! Une anne averseuse unique ! Une fois par sicle ! Les rives de la Seine arraches
ndations en juillet ! Trois catarrheux qui veulent quand mme, qui veulent leur cure absolument, r
mi-cte d'Argenteuil, enliss dans les boues, les pltres ! Pas un qui arrive aux hamacs ! Une acha
ntemprie ! rarissime ! J'attendais un an je reboumais... C'est pas le Dluge tous les ts ! J'aurais eu
le francs devant moi le Mont-Dore existerait plus ! Argenteuil-Sannois, Reine des Bronches
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ution circum-urbaine . Il fallait attendre !... Jamais, jamais, j'ai pu attendre ! c'est de l'a
ttendre ! La Station de l'lite et du Peuple . L'homme qui peut attendre a du Dieu. Il a du temp
balance... Vous avez pas de Temps, vous valsez ! Combien de Temps que vous avez ? Pour dire vrai
exact il aurait fallu tenir trois ans... Deux ts de suite furent hivernaux... je vous parle pas de mes
tatives mdico-sociales... Y en eut de drles... des beaucoup moins...
Oh mais je digresse pas du tout ! ne croyez pas que je blavouille !... C'est Clmence qui me fait md
prcisment prsente... je veux que vous compreniez la personne... nos genres de relations.
Forcment, l, au fil des choses, je deviens un petit peu personnel... pour ainsi dire presque int
rdonnez-moi ! Je vais peut-tre vous froisser, je connais pas votre profession, votre got, vos petits
re rang... c'est des univers diffrents les rangs, les natures, les sants et les fortunes donc ! et les ge
folies cosmiques l-dessus ! Les rages populaires !... Je sais pas si vous ftes sur les listes... Je conna
repedigree.De quel ct que vous tiez ?... Une fesse sur tel billot ? Tel autre ? la tte sous la poten
? On a tout vu ! Si vous ftes tiquet, pingl, tendu, horreur d'univers, vache maudite, ogre, m
fide frappe, Gestapou, Landruste, boyautin qu'empche toute l'honneur de dormir ? le Pays, l'Arm
lette, les plus beaux quartiers jusqu'aux Puces, au nord le Mdrano, le Barbs (et la rue Trudainions sud jusqu' Antibes, La Ciotat ? vous allez peut-tre me comprendre... voyez d'ici !
En bref, le tratre de pire flau qu'aurait croqu Petiot au sel, vendu les Invalides au poids, la L
onneur Abetz, cd l'toile pour un garage, l'Inconnu vingt marks, la ligne Maginot, un baiser !
us crierez pas : au fol ! affranchman ! Ouais ! Si vous etes l'hallali au trouf, les dames, les demo
euses, les vieux amis la mousse au coin, ncromans, dfouisseurs dj reniflant votre carne, vou
mprendriez ! voulant tout tout de suite ! le gland, les couilles, votre ultime jus, frmissant, ah
ttente de votre dpeage, tenant plus sous leurs airs convenables... Anticipant, gars de commentz vous tordre, dgueuler votre foie !... plein de tics leur passant... l'escompte des sursauts que
ez !... vos glaires, vos tripes plein le trottoir... nous y sommes ? Vous me comprenez ? Comment
gique ! bouillant ! divin ! et je parle des messieurs encore ! et les dames donc et la jeunesse !
J'en ai connu au moins douze, des vierges merveilleuses et muscles, et des apollons de lyce qui vou
avoir l'extase, que je leur fasse toutes les privauts, la veille qu'on m'assasse ! J'en aurais trouv plu
le si j'avais pass une annonce... ainsi va le monde, ses hurrahs. On a un Colise chez soi, on est m
est modeste, on dit : J'ai qu'un petit logement... Dix millions d'affams qui vous hument trave
rs ! Ah, traqu, a suppose des choses !
Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! mais elles existent. L'esprit mal tourn vous avez ! vicieux ! cochon !
Dans le moment, pas ! En tout cas !
Amoureuses, voyeuses, discuteuses, curieuses, religieuses, j'aime pas les visites ! Jamais piffr en v
ors juste ! dites ! Plutt vingt consultations qu'une visite sentimentale... La haine que j'ai du babo
rtout cette convoitise en plus pour mon sanfrusquin !...
Je vous oubliais ! Je vous ai omis les bruits de scne ! Le canon au loin ! La tambourinade... C'tai
t depuis quinze jours... J'ai vu moi voyageur d'Afrique des repas d'hommes avec tam-tam ! Tou
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us oubliais le canon au loin, la banlieue ouest-sud ! Oh je suis povote c'est entendu ! J'a
miniscences bruyantes et puis l'agacement, la fatigue et mes bourdonnements personnels... mais q
me tout tait pas songe !... Je savais par Pamela ma bonne les prparatifs de l'lot... mme de to
tte... la faon qu'on m'accommoderait... et puis les cercueils, les faire-part ? Je les rvais pas !
ondamnations mort solennelles, et jamais signes ? Des personnes se sont vantes, plus tard, qu
avaient cherch, dans ma cave !... C'est pas vrai du tout ! Peut-tre d'autres ! Tous les lches
manesques et romantiques, ils s'inventent des vies reculons, pleines d'clat, Campadors d'escalier
me leur vient, tous risques teints, les dagues aux Puces ! J'avais pas tellement peur pour moi, ne c
! j'tais conscient de l'horreur des choses, de la fatalit voyoue, d'une mchancet pire que 14... a
rs ? lucide ? que les horizons taient tocs, le ciel aussi, et les gens, et les corridors... et ces portes q
ermaient juste... tout tait traquenard... Oh, certainement depuis 14, il faut avouer il faut conven
mmes de ma classe, c'est du rab !... c'est de l'arrogance de pas tre morts... bien sr que c'est quivoq
Eh l-bas ! psst ! psst ! l'oubli ! tricheur !
On se trouve relanc... Entendu ! Salut !
Mais Arlette tait pas de 14 ! Elle avait pas de raisons de mourir ! Elle avait pas de compte d'outre-rsignais pas pour elle... absolument innocente, ils l'ventreraient par boucherie. Elle tait mign
st tout... C'est grave d'tre mignonne... Et puis ma mre presque aveugle, ils iraient la torturer
muser. Y avait une cole Toulouse de tortures d'gs ... qu'elle m'accuse de je ne sais pas quoi
ient terribles sur les mres. Et puis Bbert, autre innocent, mon chat... Vous direz un chat c'es
au ! Pas du tout ! Un chat c'est l'ensorcellement mme, le tact en ondes... c'est tout en brrt , brr
oles... Bbert en brrt il causait, positivement. Il vous rpondait aux questions... Maintenant il
rrt pour lui seul... il rpond plus aux questions... il monologue sur lui-mme... comme moi-mmabruti comme moi-mme... Y en avait qu'un autre sur la Butte presque aussi distingu que Bbert, l
mpime, Marc Empime : Alphonse.
Alphonse, lui o il bluffait c'tait au saut, l'ouverture !... Plof !...le bec de cane ! il sortait ! mais
nnant que Bbert en comprhension... en vritable langage brrt brrt ... en beaut non plu
ustaches !... J'tais fier... Bbert son extraordinaire c'tait la promenade, la balade, sa faon de
vre... mais pas pendant le jour, seulement le soir, et condition qu'on lui cause... a va, Bbert
rrt !... Ah, il en voulait !... Place Blanche, la Trinit, une fois les Boulevards... mais depuis au m
is... quatre mois on sortait plus le soir... depuis les attentats... on sortait plus aprs 6 heures...
plaisait Bbert ! Il miaulait dur !... plein le couloir... Il s'en foutait des raisons... Il tait vadrouille
t... mais jamais tout seul solitaire !... avec nous... avec nous seulement... et en paroles tous les dix m
gt mtres... brrt brrt ... une fois presque jusque l'toile... Il avait peur que des motos... Si y en
e dans la rue, mme loin, il me jaillissait dessus pleines griffes, il me sautait comme aprs un arbre.
ies excursions souvent, les Quais, jusque chez Mah, c'est rare pour un chat les Quais... Ils aiment
ne... Empime je vais y revenir, vous m'avez compris, c'est Marc Empime l'crivain, le p
Alphonse... Il demeurait deux rues plus bas que nous... Je vais vous parler de Marc Empime... encor
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ite acrostiche ! Je vais pas vous garer pourtant ! Ah ! un ami ! et magnifique !... que je vous fixe au
ses gots... Que vous erreriez pas !... Je connais personne comparable Marc dans les lettres de ce te
un qui y aille au buvard dans toute la plumasserie franaise ! Pas un seul rival ! Prose, drame, v
!... Pzun ! pour ce que je sache ! et des cinquante dernires annes ! vous dire si sa lyre m'me
tille le songe comme une fe... y a Maupassant et puis lui-mme. Autour ? avant ? encontre ? parm
zarones !... C'est donc trs juste qu'il se dorlote, bobiche, gtelotte, se refuse rien, chasses, yachts, ca
e jalouse un peu... pas pour ses chteaux, pour sa maladie !... Il est bien plus malade que moi et il pr
mme un Homre ! Moi mes maux de tte, mes insomnies me sonnent, annihilent, lui moins il dor
hef-d'uvre ! On est Sisyphes tous ! entendu ! et maudits remonteurs du roc ! Moi il me redboule
le Roc ! pataqus, et Parquet ! Lui tout crevard il passe les cimes ! et la z'une ! il envoye son r
nith ! comme il veut ! Ces ovations des horizons ! L'Olympique du Roc ! Il fait mille soirs l'Am
rcment ! des reprises n'en plus finir ! des Klondykes sur le cinma, en librairie il croule tou
verait quinze plafonds d'impts avec un quart de demi-roman tellement tout est happ aux presses
nts ! deux cent mille... quatre cents ! C'est simple ! ses rares , ses Japons , la foule les dpce la S
ngouement ! Ils se tirent aux enchres ! On cite les coffres qui en reclent ! l'Aga en voudrait il peuth je m'amuse ! Vanitatas ! Invidivia !Javalousie ! comme Jules ? Oh maldonne totale ! mon ambition
aux Arts ! ma vocation c'est la mdecine !... mais je russissais pas beaucoup... et la mdecine
nts !... Le roman est venu... J'ai continu, alas ! alas ! tout petits bnfices d'abord et puis meno
hots ! haines ! n'crivez jamais !
Encore au dbut, tout dbut, je fredonnais... je me disais a sera de l'Oprette !... J'aurais eu telle
ins d'ennuis !... mais par timidit sans doute, le manque de relations j'en suis demeur au librett
s de rudesse en rudesse voil trois mille portes qui tournent prose !... et de prose en prose, plus tute noire ! roman ! Vous voyez cette dgringolade ! Alas, vous connaissez la suite ! De mal l'aise e
pire, de jurons en tonnerre de Dieu, c'est tourn l'Infamie finale, martyre, grossirets !... Don
estion que j'gale Marc ! Scandaleux drle vomi ? Et puis ? pendu ? alors ?
C'est joliment naturel qu'Ade Marc de Marc il jaille, lui ! triomphe en tout ! Il aurait des muse
des dessous-de-plat musique en or, je trouverais naturel ! Je suis comprhensif.
Je me suis souvent entendu dire :
Vous tes qu'une pelure ! Vous savez pas faire une vraie uvre, une pice de thtre, un sonnet !
Merde ! Merde ! C'est vrai !
Regardez Marc !
Des mots pour m'aigrir ! Des fiels ! Je fais la part ! Mais quand mme... oh ! l ! le Roc me retombe
!... je l'envoye pas aux toiles comme Marc... tout me redboule, m'crabouille ! Ces avalanches
cation est de mdecine ! je suis dou de travers ! mme mon infirmit me nuit... m'anantit... M
ouche direct aux Muses, malade ou pas... il aurait des Golcondes chez lui, des chies de trsors
apelle o viendraient les adorateurs exprs ber, s'agenouiller, que a serait poil et puis c'est tout ! Y a
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clanculs par le monde qui triomphent, installent, encombrent la Gloire, les planches, le Dictionnai
ets de ministres, et mme les Prisons ! qu'au moins un soye adul juste ! Znith tout lui !
Lui sa maladie le fait uvrer... moi la mienne m'anantit... je reste l tout blet... ressasseur... Reg
te page !... lui c'est de la souffrance aiguillon moi c'est de la douleur raplapla... En croix je me v
ais fastidieux, au poteau aussi, il me viendrait que des grossirets pitres, pas une sublime apostroph
ais du martyr qu'on sifflerait ! Tenez, par exemple, pour ce livre c'est rare que a tourne pas en ves
astreux ! Jamais vous le paierez le prix qu'il faut, les corrections, la dactylo, l'imprimerie, les tim
ureux si la guerre survient pas, si on me camoufle pas tout aux presses ! (Ah dites, cette manie ! q
s !) Et tout le mal qu'on va vous en dire ! C'est effrayant ce que j'ai d'ennemis et outrageants qui p
s ! Ils en sont comme bout de crachats, vous le savez ! mais je vais les prvenir un fort coup ! Q
me ! l'agonique mchant ! Le loup crve sans hurler, pas moi !
Corniauds vous avez tout gaff ! vous avez pas traqu le vrai monstre ! le Cline, bouzeux ! il s'en
me que vous seriez plus hanteurs tracassiers, assoiffs, mille fois, que toute l'espce d'Afrique, d
acals, Amrique runis, condors et dragons, il s'en gode ! C'est le docteur Destouches qu'est sens
us y auriez effleur le Diplme, c'tait du finish et la mort ! Mais l de cette tracasserie d'oeuserie d'hallali de fantme, dpcerie de Lune m'outragerai-je ? Que je vous fouetterais tout a pl
e a poulope encore plus oultre ! plus nombre ! ahane au spectre ! pisse, sue du sang, plus braill
ate la charge de pas moi ! la Lune ! hyneuse ! Que a soye encore plus fumant, rlant, en
umez ! Ventremer ! Le cor ! Au cor ! que je vous en sonne ! et de la trompette ! et l'olifant !
C'est beau la charge au fantme, vous voir, c'est nanan, c'est le vice, je vous rattraperai au charn
us dpouillerai de vos peaux fumantes ! Voil du spectacle Odon ! du Grand-Guignol ! Casino ?
aillot ! Encore que je prfre l'Oprette ! Normalement je suis gai et mutin, verveux, allgre, Veigle ! Et puis un faible pour les danseuses ! oh trs peu du pendu pour moi ! balanant raide ! Les fi
e j'aime voir danser, bien roses, tout vigueur, prestesse, musique ! ces quilibres ! farfadettes ! M
sses, sourires, dardant vie ! que le souffle vous coupe ! Joye et joye ! Chierie du cor ! du fond des boi
ombins ! papiers gras ! hiboux !
Mais vous finirez au cachot !
Bon, bon, a va ! merci cochon ! pas d'adage !
Ah ! Oh ! lecteur, ma rvrence ! pardonnez ce moment d'haut Art, ces pendus, ces fortes tristesses
it libertinage aussi... Je vous garais pas du tout !... vous tes l avec moi, l-haut, au septime, vue s
dins... ma table... Clmence... ma petite histoire... son fils... mon pillage qui venait... Je rflchi
eure double Z , oh, pas imaginaire du tout ! toutes les radios en beuglaient... double Z, double Z
n bout du monde l'autre bout... Ces certitudes ! pas des riens ! de ces dpeages de vendus !
omis ! des amonts de cadavres place du Trne, places de la Rvolte et Bastille ! que a serait la fte la
ple, la plus victorieuse, flamboyeuse, qu'on aura vue ! et dfils, et carmagnoles, de la Concorde N
me, depuis le couronnement de Louis XVI ! Qu'on morderait comment le Peuple s'appelle
ngeurs et la Patrie ! Des Bals populaires de deux semaines plein les chausses et sur les toits ! Un b
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durerait dix ans ! Un brasero de viandes de vendus d'une pyramide haute comme l'toile ! Y a
sonner d'attente ! a palpitait en tous tages, tous les mtros, toutes les loges.
Pour a qu'ils taient l les deux, Clmence et son fils ! Ils venaient au frisson gnral.
Et le gazogne ?
Je romps la gne. Je me gratte pas.
Il a unAusweiss,Marcel ?
Oui, elle soupire.
Pourquoi il est pas venu avec ?
J'aime toucher l'endroit exquis, c'est mdical... oh mais c'tait peut-tre pas si simple ! Fallait peu
bord qu'on me ratate ? Le mme l ? ou un autre ?... Bout portant ! Missionn assassin le mme-ci
ot ! plot... Enfin zut, ils dcarraient pas ! Meurtriers ou non ! mais j'imaginais peut-tre ? Roman
arcel tait rest chez lui... et alors ? Et ses affaires ? ses reprsentations ? ses wagons foudres ? de p
s rares... d'autres chats fouetter ! les passations de fonds de commerce ? des taintouins atroces ! cass
folie ! Graisser les Allemands, les Juifs, les Franais du Nord, du Midi, Vichy, le littoral, les ports, p
ajestic ! et la Cour des Comptes de Bruxelles ! de quoi abandonner l'Europe ! Ah, excd ! il me l'hunt Stalingrad... au temps encore des confidences... alors moi mon capharnam ! mes prten
ressantes !
Tout de mme elle tait l sa femme...
Vas-y ! va le voir ! tu lui demanderas !
Quoi ?
Ah, bibibibibici ! the question! Une ordonnance ? un baiser ? un petit service ?
Oh que c'est flin, froce, susceptible, les femmes d'amis ! Vous avez jamais rien vu tant que vousmais rien refus une femme d'ami ! Parce qu'il vous vaudrait mieux alors comme rputation d'tre
s et trois Barbe-Bleue ! Escroc sans auto ! marchal vaincu ! ftide des pieds, des crocs, d'haleine ! Je
dis !
Ah, refuser un petit service une femme d'ami ! le petit service !... vous me donnerez des nouv
este, les Furies, c'est rire ! Une dame trois mois c'est quelqu'un !... Vous avez pas connu l'An
nt qu'on vous aye bien regard, tois, dgueulasse sous-chien lche ! Maldiction ! Vous bramerez le
vos jours !
Vous rendez pas le petit service ?
Les rinyes sur vous, canaille ! qu'elles vous dchirent ! Mdecin ? Pour quoi faire ? Ah ! Ah !
utrage en transe ! comme charlatan ! jocrisse ! tratre ! pas imaginable elle vous trouve ! dcouvre
mmes, au fond, rflchir, je veux dire en jeunesse, c'est deux espces, celles qui meurent d'avo
fants, celles qui meurent qu'on leur fasse passer... Vous chappez pas... Cependant l avec Clm
tait drle... ils avaient d'autres mdecins amis... Et puis, tout de mme, elle serait venue seule... et pu
gles ?... ses rgles un peu ?... J'omettais l'ge... notre ge ! grossesse ? grossesse ? grand-mre pl
che ! comme moi ! les ans !... les mois de nourrice !... pas d'avortement ?... alors quoi ? juste la visi
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z ! en l'air ! Oh, mais peut-tre l'affection ? J'y songeais plus ! L'amiti ultime ?... que je restais l,
niaud, que les prils m'environnaient, que je voyais pouic ? le somnambule !... qu'elle vena
oposer un dpart ? une filire pour le Portugal ?... un sauve-qui-peut du Paraguay ?... les Pays-Bas
adeloupe ?... Encore en cellule aujourd'hui je me demande ?... les vnements ont pass... pass
onsidre... Qu'est-ce qu'elle venait branler au fond ? Choisir dans mes meubles ?... le Marcel serait
c !... un camion ils m'emportaient tout !... La rptition de Rueil !... La vie c'est des rptitions, jusq
rt... Elle nous ramne les gens les mmes, leurs doubles s'ils sont plus, les mmes gestes, les m
elures... on loupe son entre, sa sortie, et votre poisse commence ! fours ! sifflets !... Vous avez q
ce jouer ! Une seule !
L, il serait venu en camion, il m'aurait sauv des objets, Marcel... Maintenant c'est finish je retro
s rien... Et puisque je suis saisi vie mon avenir est plus que prvu !... Eux, c'tait des voleurs am
e ! vite ! Marcel ! au camion !... Il me resterait peut-tre un lit quelque part... on se rend compte
d... Ah, choisir ses assassins !... Les Dieux vous prsentent une douceur, vous comprenez pas ?
fers ! patate !... Elle se prsentait en chance Clmence... elle m'aurait srement gard le portrait d
re... je l'ai plus.Tenez, puisque je vous cache rien, chez moi rue Gaveneau septime , quinze quipes se sont succ
valisage en mettons... seize mois !... vous pensez ! Ce Vacuumclining ! Pas une lame de pa
nquille !... mes trsors enfouis ! Ils ont crev les banquettes, dsoss les meubles, tout dcarpill, dis
carpettes, rideaux ! rage ! et rage ! dviss les chiots !... J'ai l'air fin moi l, mditant... Et pas de sem
ne me ramne des avanies !... Je compte plus les vacheries de Justice... J'ai eu cinq ou six non-l
ss comme ftus... Votre prison compte ! Elle compte plus ! Je connais au moins cinq
gues qui se seraient pendus pour moins beaucoup que ce que j'ai subi comme promesses, avanies, dets, crachats... Ils m'crouent, je stagne, purule, ple... Ils m'extirpent, renfournent !... au trou !
ntends les chos du Palais... La Cour Solennelle Runie... C'est du Bibici plus garce ! Saisi d
e tout le cochon ! pour l'ternit ! privation sans limites, carcan, pilori, ordure nationale ! Sa m
itaire aux Puces ! Qu'on lui rerouvre toutes ses blessures ! Ah, mutil ! ah ! soixante-quinze ! ah,
nt ! Roulez tambours !... Qu'on le relacre, rcorche vif ! larde ! piments ! Yo ! Yo ! Yo ! Yes !dix
ur cent !
a vous parat pas pensif ? Je vous rnumre... Ils me laissent pas un rchaud gaz ! o j'irai faire bo
s seringues ? je pense ma pratique...
Et votre Diplme ?
Ils me l'ont laiss les sclrats ! Ils me l'taient je vous parlerais plus... Je serais l'action l'heure act
grand Soulvement !... vous voyez pas les Ombres d'Honneur ? L'Arme franaise, la grande, la gar
14 !... Ils m'infligeaient le final affront je retournais l'Europe la charge ! Je culbutais les fiotes ! le
nral ma voix ! les Steppes ! Moscou la main ! et prservant tout ! clochetons ! Kremlin ! le r
lant rien ! juste au pompon ! la tactique ! le cur ! l'uniforme ! vous auriez vu ce travail s'ils m'av
iss mon Diplme ! Ils peuvent un peu bnir le Ciel ! Ils me rejetaient dans le camp extrmiste !
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Chacun ses alas sans doute... Y a des Destins, y a des toucheurs, y a des branleurs, des branleurs, y
on-lieu !... Tenez, par exemple, Denol, ils l'ont abattu et voil !... Moi, j'ai abattu rien du tout, j'
Non-lieu !... Ram ! Stam ! Gram ! Oh, j'ai ma petite ide bien sr, ferme et sincre... c'est ma
e qu'on tuerait si l'on pouvait !... mais ni moi ni l'ide, madame !
Oh, mais vivre c'est pas tout fredaine ! Je vous entends ! Subsister ? Prosprer ? Tenir ? Eh bien
achterez Lison trois, quatre Feries et ce sera, deux fois plus espigle que je survive et que vou
yiez ! Mais oui ! vlo ! mon vieux re-vlo ! ma villa ! tout ! Oh ! la drlerie est partout ! Je suis atteint,
physique, mais je quitterai la plaisanterie qu'aprs la carcasse ! l'ultime souffle ! la preuve l en hui
lueur, suintant du croupion, des aisselles, des coudes aussi, saignant des yeux, du plus humide de ma
lotant ! vous m'entenderiez ! le Merle !... Cabotin stoque ? soit ! alors ? Je serai jamais le perscut
sasseur chienlit !
Oh mais pas que la pellagre au trouf ! l'Article 75 et le Parquet ! quatre mandats annuls, relanc
tan Serge d'Hortensia, l'Assesseur ngre de l'Ambassade, reprsentant l'union des Ci
lomatiques, politiques, coloniaux, et ectoplasmiques, qui m'injurie au jour levant ! c'est pas l'obs
e nul tre mme de haut moral serait tourn chagrin fou grossier grelottant cheveux blancs ? Il m'arube Hortensia ! Il m'merge au vasistas, il me nargue... ces grimaces, vous le verreriez ! en noir sur b
us qu'avez pas la plaisanterie, vous crieriez : mort plutt ! et il m'merge juste au petit jour... au mo
l'autre ct hurle justement moins... o la relve des matons prend le jus... o je pourrais tre un
i... J'ai des visions ?... j'ai l'oue fantasque ? c'est manire de rire ! pas plus ! J'ai le rire nature
mbellie dans la vacherie... c'est pas tout le monde...! Vous achetez donc Ferie3 francs ! Metton
ncs ! trois francs d'avant la Grande Guerre ! autant dire cadeau ! Moi au cadeau alors j'en suis ! v
ne petite concession l'autre ! Oh pas que je vous aime ! vous m'avez fait beaucoup trop de maonie en flonie, lchet moutonne ! vous pouvez crever ! je dirai : Corens les voici ! de tout cur
fin la librairie compte ! Vous achetez Ferie! Le texte vous vexe ? a vous regarde ! C'est de moi q
c'est moi le squelette crotes, lichens ! Le marrant le sort o je suis chu ! en cinquante ans de l
oce, inventions, conscience et honneur, hroque, moi mdaill avant Ptain, piloris par des pill
trag par des galopiauds, des Bruges Bayonne l'chalote ! maillots-cacas ! Ah !
Laissons ces petitesses !...
Le grave c'est mes yeux...
Je peine pour crire, j'carquille...
Il faisait plus noir dans les mines !
Votre mchancet est trs au fait ! Ces murs dcoulent, j'ponge les flaques... de quatre pattes,
ve vraiment mal...
Ah, la rclusion !... il se plaint ! on l'aurait eu villa Sad !
Vous y tiez vous villa Sad ? de quel ct ? C'est indiscret ?
Et Luppenthal alors dites voir ?
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Je vous excde. C'est pas fini la bisbille ! Fer pour fer ! Allez-y ! Coquille ! et toute la lame, et fe
us ! poitrail ! o que vous tiez en aot 14 ?... je redemande ! pas dans les Flandres ?... ni Charler
ut savoir qui que vous en veult ! o que vous envoyez vos chines ! Vous tes commentateur-ven
bli ? patent ? grossi ? six cartes des diffrents Partis ? Au micro, vengeur ! Au micro ! tous les ven
nt en ondes ! en plis ! mise en plis ! replis ! frisettes ! fossettes ! mis ! Personne pour arrter les tanks
te offensive volcanique ! cettefuria cantoplein les airs ! tonnerre milliards kilocycles ! dluges blab
Folie, cohue, les mmes en Grve l'quarrissage national ! l'arrachage des yeux de vaincus ! Les g
asmes des Prudents ! l'Arme Sade en piquenic d'Histoire ! l'glise que a va s'difier dans mettons
nze... vingt ans ! Petiot pape ! L'Europe-la-Goulue !
Et le saint Martin, vous le comptez plus ? le saint des Gaules ?... pas le Boulevard ! ni la porte Put
n ! le saint ! vous en ferez rien ? Repaganiss sans idoles ! que c'est amer ! Fabriquer des rires sur les
, gardez tout ! Pourtant Ferie? ma bicyclette ?... Ah, vous auriez autrement ri, god, l, net fol ! et
ls m'avaient tran place Blanche, dispos vous voyez la grille, en sorte de chapelets de mes viscr
ntelle d'organes... les petits... les gros... vivisect l'aiguille devant le Restaurant Duququet ! Qu
auraient retenti des hauts d'Enghien Port-Royal !... au moins cinq millions de personnemouvaient prenaient l'amour, des psychanalyss dbouts, frigides au coco, kola, Mayol, mar
noirs, crotons ! tout ! Des dsesprs finis !... Je bienfaisais cinq cent mille mnages ! Oh, que j'ai d
seulement autour, l, la Butte, les glacis, Caulaincourt... Custine... Dufayel !... mais la Grande Ba
a proche ! J'ai encore des ressentiments, des gens qui m'crivent de fureur ! T'es foutu le camp ! v
ard ! gono !
Je les ai frustrs de mon pal et scalp ! Ils pardonneront pas !
Les martyres, les Golgothas, c'est des flicits, des Ciels ! Jamais les bonheurs de familles saccadent mreignent l'me, les fesses, les ttons, et que je te les remords ! remche les doigts de pied, comme a
boucheries de martyrs ! et plus a saigne ! foutre ! ruisselle ! le knout l-dessus ! et flac !etplof !plu
x anges ! plus c'est panou !
Programme, chrie ?
Ah jouisserie non ! la folichonnerie totale ! Ah cocotte ! Ah m'aime-moi ! m'aime ! Ah, prends
ut ! m'enmour ! enmour ! en ! en ! en ! t'en as quatre ! dix ! vingt ! cent ! grosses ! Ah ! Oh ! Hu ! en ! t
Pensez d'Enghien Marcadet ! les bastions ! Pantin ! le Saint-Michel !... et encore d'autres !... les
charrettes ! dfilant... les tombereaux de victimes ouvertes ! viscres chauds !... Plus innocentes pl
hume plus c'est bonheur ! Faut carteler les Jasus ! Plus ils dchirent l'air de leurs cris, plus Juliette h
gue, gode, Romo pousse ! Ces galops de caresses ptries fesses ! charge ! Ah ! mamour ! d'am
mour ! ton cur ! feu ! crise ! jus ! Cieux ! ah ! ah ! reste ! fonds ! fonds ! Diable ! chichis !
Oh, mais ce drle nous outrepasse !
N'en parlons plus ! mais le fait est tout de mme certain, la promesse signe, notarie, fut radiodi
deux cent trente postes ! mes burnes passes l'heure XU au cou du plus vengeur fureur purateur
rte d'Alfort au pont de Flandre !... Secteur est : Les Carrires-Goutte-d'Or ! Jugez l'tendue ! ces rs
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h, mais ces temps sont termins ! ces ftes des cadavres aux gouts ! Je ratiocine ! Ces Saint-Barthlem
pouce, sans carillons, paters, trompettes !
Maintenant faut un autre genre de rire... les lecteurs dsopiler c'est des sauts aux hippopotames
re, Gugusse ! tellement d'assassins partout que pourvu que c'est pas eux ils billent !... Ils verraient
umesnil combl des corps de la veille, des cent guillotines de Partis, ils diraient : a pue ! Pas plus ! d
al !... alors pensez acheter mes livres !... moi et mes miteux avatars... fables, bien entendu... et qu'il
nnent le bide de secousses, d'incoercible crise, hilares, chiant partout, pissant, pouvant plus, trav
ons, les gares, sous les regards du Percepteur. Ah, dites, gajure qu'on vous enferme ! Que vous conv
exemple, hihahaniez des mes saillies, plein les Tuileries !... que vous tourniez obscne public ! qu'on
te vous demande de quoi ?
C'est Fe!... Fe!... Fe!...
Vous vous affaliez mort de rire crevant sur mon uvre !
a passe au Reuter... C'est la rue des foules ! les libraires au sac !...
Donnez-en m'en ! encore ! encore ! tout pour Fe! Fe! fille ! vaches ! ponts d'or ! Ah ce crdit
mprime en chiott ! en lafuma ! en japon-riz ! L'abondance m'afflue ! ma fiert revmour-propre... un ministre arrive ma porte je lui botte la lune pftac !La Belle poque ! Si je
hte mon vlo ! Considrez ! et deux villas Saint-Malo ! Et allez donc ! et deux bonnes pour ouv
rtes ! Un gros Pachon pour les tensions ! quatorze thermomtres tuis d'or ! vingt-cinq messes p
ur moi seul ! pour moi tout seul ! pour mon me et les accidents ! l'glise o le Ciel, la pluie, p
us, le soleil moins, Dieu pas du tout, entrent, entrent pas ! Chierie pirates ! une seule messe pou
assins ! une pas du tout pour le mme Nartre ! Cent pour les animaux perdus, autant pour les homm
son, trente-six pour la tante Amlie et M. Verdot mon ami, et d'autres encore, srieuses et moelets, les noms ? vous voudriez ? Non !
Je me vante ! je m'enivre de mes propres penses ! Je bats les nuages ! Moi le buveur d'eau, je m'oub
us oublie ! et mon rcit ! et l'pisode ! le mme chez moi, l, boutons, sa mre ! Marcel ! Non
arcel !... Leurs faons biaises... je vous finis rien... en plan, lecteur ! Lecteur ! chez moi ! rue Gaven
... j'allais vous conter notre exode !... notre fuite enfin... Il a fallu... trois mois avant tous les autres
mbalage ! Winfling-Oder... Blaringhem... Neurupin... Rostock...
Il ose se plaindre ! l'hont drle ! L'a escroqu l'Europe entire !... (Qu'est-ce que vous ferez v
r des tanks... Ivan aux Tuileries ?) J'tais attendu place du Pal, je veux dire la Blanche... aussi la Pig
Monceau !... ces parterres d'experts ! haletants !... l'animal qui fuit les Arnes, qu'est-ce que a m
uive les pics, tridents, voyeurs, Carmens, Joss, Alcades runis ? a mrite mme plus la sciure, le to
rque, tripes partout ! La preuve l'abandon o je gis, dpiaut, suinte en l'ombre... qu'on me laisse...
Si y avait pas l'Hortensia, l'Assesseur de l'Ambassade pour me monter au soupirail, tout noir, tout m
petit matin, pour m'injurier encore et plus... ces grimaces ! ces menaces ! je dirais : l'oubli m'a tout
e l'Abme ! Oh mais l'Hortensia remerge ! l'entend pas de ci !
Je suis Louis XV ! Je suis Louis XV maraud !
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Comme a qu'il m'apostrophe d'en l'air !
Viens m'embrasser ! Viens m'embrasser !
Grasse et rauque sa voix ! commune, je dirais ! pour Louis XV n'est-ce pas !... pour Louis XV !...
Je suis la France ! Je suis les Colonies !
Si j'avais pas l'Hortensia je dirais que tout le monde m'abandonne... Y a le gardien un peu aussi...
signe qu'il va me fusiller, mais il me le fait dix fois par jour !... un tic con...
Oh mais je connais les distances ! Vous avez les droits du plus fort, lecteur vengeur ! Vous dites
aud nous induit ! Je vais vous montrer mon derrire ! Je vous ai prtendu : je suinte !... Vous av
illeurs yeux que moi ! mme l en l'ombre vous devez voir !... le rouge vif c'est la pellagre... c
te de frange ce jaune gris : le lichen ! Oh l'affection est peu commune !... ruption torpide papuleu
remonte de Blaringhem. L-bas j'en avais au moins quinze... seize cas ! des gales !... au moins m
il du derrire occup ! et les coudes donc ! et la nuque !
Eh bien, dites donc alors Augsbourg ! c'tait pas des plaques papuleuses ! c'tait l'charperie to
utes les peaux pour lampions d'A. A.! Abat-jour et reliures roustes, mirlitons, Walkyries, sabbats d'O
fours gaz !Je dclare que j'y suis pour rien ! ni de mon derrire, ni d'Augsbourg ! J'ai pas dclar la guerr
clar rien du tout, sauf Vive la France et Courbevoie ! bas l'Abattoir !
Engag volontaire deux fois, mutil soixante-quinze pour cent, j'avais rien jur Ptain, ni
oltniz, ni au Pape ! Ni l'autre l l'Hortensia qui me hante du soupirail... ni au dingue d'en face...
Yep yep du 73 ! Putain qu'on l'gorge !... Vous tes pavillon K ou non ?... Condamns mort
it !
Ils les tuent pas tous ! je vous apprendrai qu' fond de fosse, vous qui voulez rire, le corps est pris isi, je veux dire les membres, le tronc, le derme, et les yeux hlas ! mais le cur alors l, pardon ! d'
cur ! le cur 14 !
O vous tiez vous en 14 ? Je me donne peut-tre bien du mal ?... vous tiez pas... ou sous d'
s ! d'autres sentiments, d'autres Lgendes... Vieillard haineux, suinteux, ruant, je vais pas beaucoup
rer ! mes paupires, tiens je vous les laisse ! elles saignent, elles collent... je les carquille... faire cade
yeux c'est la mode...
Eh bien, et Cassel donc ! fragile !
Pervenche, vous y tiez pas non plus ! Parlez des tortures personne ! Attendez votre mignon
ur ! l'poque est gnreuse en rien, sauf en tals, brleries, penderies, c'est rare que vous trouvere
elque chose !... attendez au moins les menottes !... Prcipitation gche tout !... Cherchez pas anti
us aurez pas au garrot les mmes penses que ce moment ! Oh tout du tout ! Youyouye Gertrude !
Mais il nous esbroufe ce pristi ! Mordieu, il nous fouaille ! caustique le sclrat ! Son caveau
rire ! Ses songes ! Mais qu'on l'extrade ! youst ! dchique ! crible ! ple ! deux poteaux ! Zoust !
teaux, seize !
Programme, chrie ?
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Je vous entends.
Et le camp de Satory frtillon ? Et Cadoudal ? et la Roquette ? et le Gambetta dans sa nacelle ? et
rnhardt d'une seule jambe ? c'tait pas des sursauts sublimes ? des exaltations doubleuses d'
ntupleuses de ferveur Patrie ? Vous en auriez un reflet d'atome, la milliardime miette que tout
v ! de Quimper l'Odet au Behring ! l'ultime aloute pou d'le, l-bas dans la mer, goutte de t
ois continents c'est bien simple ! le cur c'est tout ! Je vous l'ai dit !
Vous rvoquerez a ?... douteriez ?
Il nous galge...
J'voque Gambetta, la Roquette, j'voque Landru, j'voque Ptain-vivant-de-Verdun, le Petio
andeurs Fontenoy, la Marne, les fastes de Rambouillet, le prsident Galoubet emmenant Hi
euner avec Gallieni en taxi, plus Lartron ! sa femme l'le d'Yeu ! Odes partout !
En voil de l'anarchie mentale !
J'ai pas de rang tenir ! J'ai pas de sphrique, j'ai pas les nuages ! personne m'ovationnera m'lev
saign pour mon tendard ! le plus glorieux ! 7. D. I.! Ils l'ont rentr aux Invalides, en loques, co
i, ils m'ont arrach ma mdaille, ils m'ont laiss que la balle en tte et le bourdon... Perovationnera m'levant... Et terre en creuse tranche, j'ai mme pas de fourneau pour frire les igu
amandres calomniantes mille langues ! J'ai pas de guillotine non plus !... j'ai le cul qui colle... je
retiens de mes petites hantises... les journes encore a irait... c'est le fond des socits humain
ourmes, les cellules, les menottes... faut connatre !... les hpitaux, les maladies, je suis au couran
erre aussi... avant de cramser faut tout savoir !... pas un regret !... Ah cet amour-propre qu'on emp
ticle, en exaltation ! Vercingtorix ! Ptain ! Voltaire ! Blanqui ! Oscar Wilde ! Lecoin ! Jaurs ! Th
Braguet ! Franois Ier
! Sacco ! c'est des prdcesseurs un peu ! et d'autres ! et Latude ! Qui qu'a pas ule c'est du chochotte drle... c'est que du venteux bibelot petit tre... Grogneugneu ! qu'il fait...
... et qu'il veut rien apprendre loustic ! Causer, mentir, sa machine !... pour a que le monde re
n...
Je vous disais : le jour a irait... mais la nuit ! Les hurleurs de nuit a c'est des effronts outrant
ries de gele ! Si ils rpercutent ! pensez ! une prison c'est creux ! vous entenderiez ces chos ! en plu
losses du dehors ! Ah ! le Chnier, sa Captive! s'il entendait la mienne en face ! la 92 ! elle y cou
peu les vers ! Yeop ! Yeop ! qu'elle s'gorge... voyez Muses !... et ouah ouah ! les dogues ! A
oute la nuit... Vers 16 heures les hurlements calment... quatre clochettes... la soupe... le guichet... le
re, il m'emporte mes feuilles, tablettes, crayon, tout ! il reboucle crr ! crr! crac! vous diriez qu'il re
ncennes !... trois monts Saint-Michel ! un Creusot de serrures !... par le judas il me traite de tout... c
onne nuit en baltave... que je suis dgueulasse ! que je pue !... Oh, pour les idiomes trangers
tonation qui compte !... l'homme un moment de la misre il s'en fout de comprendre... tout y
cur, droit ! nature !... injures, mensonges, gentillesses... le sens animal... le flan des mots tombe...
Je vous dis 4 heures c'est fini... la nuit, la vraie vient... Il me reste un peu de rouge dans l'il et p
s et puis noir... Je me fais choir du tabouret... s'il me colle au cul je verse avec... Faut que je verse bi
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paillasse ! une couverture ! a va ! J'attends... C'est le noir des songes... on est povote ! la griserie
uleur ? Je jouirais pas ? Merde ! moi, le dou ? Oh ! mais je porte plainte quand mme ! J'en ai mar
mandats moi seul ! dgueulasse pour dgueulasse j'en connais d'autres ! des foultitudes encore bie
gradeurs flons, gangrnes, flaux d'honte, double, triple, quarante jeux ! Maquereaux ! Ils m'nerve
mandat moi seul !... J'ai jamais t rien du tout, l je remmore, sur ma paille... ni ambassade
nistre, ni participiste, ni vedet, ni de Vichy, ni du Leahy, ni des Petits-Suisses, ni de demain celu
a ! Pouic ! ni dserteur l'ennemi !
C'est a prcis qui vous manque ! gourde !
J'ai jamais rien vendu de bton, ma foi sacre, ni Pyramide, ni le cercueil de Napolon, ni le
Argenteuil tout en bois, ni l'antenne Mme Tabois, ni la rade de Toulon en eau, ni la flotte de Darl
us ! Nix !Je retourne aux dtails... les Iconoclastes se sont rus, ivres de Vertu, Vrit, que le mons
ut chez moi, 7e, c'tait tel typhus !... Ah, bcher ! ptrole ! soufre ! ou rien !
Ils ont vol tout ce qu'ils pouvaient, fracass tout ce qu'tait trop lourd !... ils ont brl les manus
x poubelles aussi, Guignol's, Krogold, Casse-Pipe! mes offrandes !
L'enthousiasme des sicles, c'est tel ! Bchers, massacres, poubelles ! Encore plus que le vol ! l'Islam,yal, la Concorde, Gengis, l'atome, le phosphore, c'est quelqu'un ! Pour carboniser les missels, l'Iliad
chons, brouter la Vierge, culer Ptrarque, jamais a plisse ! Sitt dit fait ! Croisade ! croisons ! Pend
ndons ! mauviette qui flube ! Tenez, moi l, en mon trou, le fisc me relance encore d'impts ! le
ondissement ! la Dme, les Domaines ! des millions ! sur toutes mes uvres si disparues ! Qu'ils vo
ndamner trois vies si je reviens pas m'excuter et qu'aprs ils me couperont la tte ! Voil les natu
Et meilleure preuve qu'ils plaisantent pas c'est qu'ils vendent dj le lit de ma mre aux enchres !
Ils vendent du vent, des fantmes... Je leur enverrais mon Hortensia, ils le solderaient Louis XV !... mplexit gorille ! tenir et brler en mme temps ! Pourtant s'ils ont des rvrences ! S'ils ador
uation ! leur suprme Desse ! leur fond d'me ! Ils arrtent pas de l'assassiner ! Je peux rien
esser Patrie ! Percepteur mon cur ! (il me rclame des dettes Ptain !) je suis passe ! La peau de B
ut pas cent sous ! Cent sous ? Je vois grand ! Je vois 14 !
C'est le crime les hommes d' prsent ! L'heure d'aujourd'hui la Bastille ils la laisseraient debout
fermeraient tous les impurs, enchans comme ! tous les crivains tte de lard, au boulot ! sous kn
gt chefs-d'uvre par jour ! et dans la ligne et anonymes ! a somnolerait pas ! Les mises en do
ison, clac 89 ! Oh ils y pensent !... C'est peut-tre fait... L o je suis, le flic qui me mate c'est le
al ! Ah, pas lire mon manuscrit ! la brute baltave ! le matin il me rapporte la liasse, il me la jette t
tte... si a voltige ! il se marre de me voir quatre pattes... il me fait signe qu'il va me fusiller...
nt tous pareil... c'est leurs journaux, mes photos, mes forfaits avec cent dtails... Je suis celui qu'a ven
n Dache , la forteresse d'Ouque, le Pas-de-Calais, la tour Eiffel... et les arrire-penses de Gamelin
Maintenant ils me voient l !... alors ?... Preuve est faite !... La vrit des choses c'est a : la prison !
en prison !
7/26/2019 Cline Louis Ferdinand Ferie Pour Une Autre Fois
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M'en fous de leurs sentiments intimes ! mais l'emmerdeur du 73 a c'est du barrissement ! cent
ui-l il m'aggrave la douleur ! Je le boufferais ! et la stridente du 48 ! J'entends les cou
mponette, deux fois par jour... la garde montante ... il s'ensuit une heure, deux, de calme, et pu
s belle !... l'acuit des hurlements de femmes ! les hommes hoquent... Je connais les sonneurs , il
is, trois Hercules poil, en blouse blanche, ils sont venus me voir un soir, une nuit... ils m'on
ever... ils m'ont bott mon grabat ! en l'air ! paille ! frusques ! Ah, je me voyais rajeuni ! le bleu q
cule ! le 12e ! Enfants ! ils sont pas soldats les Baltaves !... Ils connaissent pas l'art militaire...
nnent !... des mmes !... c'est foutu !... moi je sais basculer les paillasses !... j'ai su !... Ils vous font
ns un sens !...
Ils m'ont insult ! Qu'ils reviendraient !... Ils me cherchaient des cigarettes !... Oh, mais je les en
action !... ici... l... un tage... un autre... le gong des baffes, la hurlerie ! et puis plus rien... le calme
ce ! ils passent d'un palier l'autre... o c'est drle c'est les suicides... la trombe ! tous les gaffes !
boulade ! les cinq tages !... toute la horde !... la prison tremble de leurs patons ! et des dix btime
es ! Un suicid ! Ce baradaboum ! la charge la cellule du chnoc ! Il a de la visite le pend
usique ! Sirnes ! sifflets ! clebs ! l'Opra ! Et vous bel Ade quel espoir ? Vous avez vu assez de misres ? Non ? Le duc Ayer de Vendme
us faire hoquer rue du Repos... que vous retournerez ?... mais fol ! cocu ! un bon mouvement ! Allez
n vous a laiss votre ceinture !... le barreau l-haut ! un nud ! et salut !... Et c'est pas garanti mme
nc qu'on vous abattra rue du Repos comme Denol aux Invalides !... a serait dj une faveur !...
sera peut-tre la Concorde devant cinq cent mille assistants !... Ah nostalgie ! mal du pays ! re
upirs ! L'anne prochaine Paris ! mordez povote, la connerie est reine Paris et la connerie
elque chose ! vous arriveriez mort encore ! le plus utile, le mieux serait fait !... Votre patrie des Franre, c'est le Pre-Lachaise... les seuls l qui vous feront pas de mal...
Oh, on vous inspectera le cercueil, vous vrifiera la dpouille, que c'est vous ! bien vous ! et puis
epos, le vrai...
En somme votre avis, le bon sens, la raison, c'est que mes jours doivent finir ici ? Mes jours ! demi-
art de jour !... Ah je fais front ! Ah, je vous emmerde ! Voyez ma rbellion ouverte ! mes responsabi
s devoirs ? J'ai Bbert, j'ai Arlette dehors ! j'ai cinq petits-enfants au Bois ! J'ai ma maman que j'
ue, mon pre Fernand ct d'elle, je laisse rien en route moi Monsieur ! ni un soldat, ni un mala
e amante, ni un souci, ni un mort ! Jamais ! ni trente-six mille pieds qui me chatouillent de vous bo
uett !
Faux-fuyeux ! Trouilleux ! Alibige ! mauvaise foi ! cochon !
Doucettement cocotte ! Venez ici et vos flauberts ! qu' vingt-cinq pas l'on se vous troue ! Ving
? faudrait que je dispose ! Vingt-cinq pas o ? mon cageot ? quatre !
Bon ! je vous remets l'outre-tombe ! revoyure petits ! Damne vacherie ! en crveront tous ! J'a
bi ! mais discutant ! Je discute avec Hortensia quand il m'merge au vasistas ! Je discute avec le mugi
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r rejet de pourvoi du 26 ! avec l'espionne folle du 32 ! et le 64 ! mon jouxte phoque
traverse le mur ! positif !
L'gout ! j'y hurle. Il m'empche d'uvrer. Il se tait pas ? je l'enchante ! enfin je tente j'y va
arme !... Je sors ma chanson... je vous l'ai fait souponner plus haut... j'ai des chansons... (t